L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Nous sommes heureux d’annoncer que notre nouvelle convention collective est maintenant publiée; vous la trouverez ici. La plupart des changements sont entrés en vigueur à la date de la signature, soit le 1er juin 2017. Les modifications apportées à l’article 22 (Frais d’inscription), ainsi qu’aux articles 18, 19 et 18.20(b) concernant le congé de bénévolat et le congé personnel, sont rétroactives au 1er avril 2017.

Compte-rendu des négociations du groupe PTIUO de l’IPFPC, publié par l’Université le 18 août

Le 2 août dernier, comme nous l’avons déjà annoncé, votre équipe de négociation a rencontré l’employeur dans le cadre d’une séance de conciliation, car l’Université avait quitté la table de négociation et déclaré une impasse. En vertu de la Loi sur les relations de travail de l’Ontario, si les parties ne parviennent pas à s’entendre avant le 27 août, le syndicat sera en position de grève légale et l’Université, dans une position de lock-out légal.

L’été touche peut-être à sa fin, mais Phénix n’a pas pour autant fini de tourmenter les fonctionnaires. Si nous ne voyons pas encore de solution imminente, nous constatons néanmoins certains progrès. Par exemple, le gouvernement prend des mesures à long terme pour trouver la cause profonde des problèmes qui ont assailli le système de la modernisation de la paye.

En particulier, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a fait savoir à l’Institut qu’il était en train de mettre sur pied une « équipe d’analyse interministérielle » qui comprendra des représentants de divers ministères, du Conseil du Trésor, des fournisseurs et du centre de rémunération. Les syndicats ont aussi été invités à en faire partie. On rapporte que le groupe de travail ministériel mis sur pied ce printemps se réunit régulièrement; nous continuons de faire pression sur les élus pour qu’ils fassent tout en leur pouvoir pour corriger la situation dès que possible et veiller à ce que les fonctionnaires aient un accès adéquat aux ressources.

On nous a aussi promis que les centres d’appels spécialisés en rémunération subiraient d’importants changements, car beaucoup de membres ont déploré le fait qu’ils causent bien de la frustration, en plus d’être peu utiles. L’an dernier, nous avons demandé à SPAC de doter les centres d’appels de postes permanents et de les outiller pour mieux aider les employés. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Si votre problème de paye n’est pas résolu, nous vous invitons à communiquer avec votre agent des relations du travail (ART) au bureau régional le plus près; il vous aidera à régler le problème et pourra vous obtenir une paye d’urgence ou prioritaire si la situation le justifie.

Le 28 avril 2017, l’Institut a déposé au nom de ses membres deux griefs collectifs à l’endroit de l’employeur. Vous en trouverez tous les détails ici.

Pour nous aider à maintenir la pression sur le gouvernement, nous encourageons les membres à porter le macaron Arrangez Phénix, que vous pouvez obtenir à bettertogether@pipsc.ca.

Tel que publié sur le site de l’IPFPC, l’Institut et l’employeur ont signé la convention collective (CC) du groupe CS le 4 juillet 2017.

Nous avons contesté avec brio le projet arbitraire de l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui aurait forcé quelque 1000 membres de l’Institut travaillant à l’ARC à changer de lieu de travail. Grâce aux efforts de nos délégués syndicaux et de nos membres, nous avons été informés le 15 août de l’intention de l’ARC de revoir ses objectifs et de nous consulter sur la façon de les atteindre.

À nos membres au ministère de la Défense nationale (MDN),

Comme vous le savez certainement, le gouvernement fédéral vient d’attribuer un énorme contrat de cinq milliards de dollars au secteur privé pour « le radoub, la réparation et l’entretien des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) et des navires de soutien interarmées (NSI), ainsi que la formation connexe ».

Ce dernier exemple de la dépendance excessive du Ministère envers la sous-traitance fait suite au rapport récent intitulé Protection, sécurité, engagement, qui ne laissait planer aucun doute quant au fait que la sous-traitance formera une partie importante de l’avenir du MDN. Le gouvernement ne semble pas disposé à reconnaître la nécessité d’investir dans ses propres professionnels, qui travaillent sans relâche pour soutenir les forces armées canadiennes.

Au lieu de sous-traiter au secteur privé les capacités du Canada en matière de défense et de sécurité, le MDN devrait réduire sa dépendance à l’égard des entreprises extérieures et commencer à réinvestir dans les professionnels de la fonction publique qu’il emploie déjà. La réduction de la dépendance fédérale envers les partenariats public-privé devrait également être une priorité.

J’ai écrit au ministre de la Défense nationale pour qu’il soit conscient des préoccupations de nos membres, mais aussi pour préconiser un examen immédiat de cette stratégie d’approvisionnement ainsi que de l’ampleur des services confiés en sous-traitance dans le Ministère. Il est essentiel de procéder à cet examen pour s’assurer que les investissements sont réalisés dans l’intérêt public, et non dans celui des multinationales motivées par le profit.

En toute solidarité,

Debi Daviau
Présidente