L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Votre convention collective CS expire le 21 décembre 2018. Nous aimerions connaître votre avis sur la négociation de votre prochaine convention et, pour ce faire, nous vous invitons à répondre au présent sondage.
L’exécutif du chapitre de l’IPFPC de Statistique Canada organise un brunch traditionnel à la cabane à sucre pour vous permettre de rencontrer vos collègues de l’IPFPC et leurs familles. C’est une belle occasion de bavarder avec les membres de l’exécutif de votre chapitre de Statistique Canada, de discuter de questions syndicales ou seulement d’échanger avec vos collègues et de profiter des avantages que vous offre votre appartenance au chapitre de Statistique Canada.

AVIS DE CONVOCATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2018 DU GROUPE GÉNIE, ARCHITECTURE ET ARPENTAGE (NR)

Chaque groupe tient une assemblée générale annuelle (AGA) pour permettre à ses membres délégués de s’exprimer sur les affaires du Groupe et d’établir des priorités pour leur Exécutif. La prochaine AGA du groupe NR aura lieu à l’hôtel Hilton Lac Leamy, à Gatineau le samedi 9 juin de 9 h à 17 h.

Les membres qui souhaitent y assister en tant que délégué sont invités à remplir le formulaire d’inscription en ligne.

Your BCFNHA Bargaining was at the bargaining table last week and is pleased to announce that we have finalized bargaining and reached a tentative agreement with the employer to renew your Collective Agreement. Your bargaining team unanimously recommends the adoption of the tentative agreement.

Diffusion immédiate

Ottawa, le 21 février 2018 – Le gouvernement Trudeau progresse dans le renversement des conséquences du musellement sous le gouvernement précédent, selon un nouveau rapport de sondage publié par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente plus de 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs fédéraux. C’est bien, mais il reste encore beaucoup à faire, selon le syndicat.

Le rapport, intitulé Le lent dégel de la science publique, actualise les données du rapport Coup de froid sur la science publique, tiré d’un sondage de 2013. Par exemple, en 2013, 9 répondants sur 10 (90 %) estimaient qu'ils ne pouvaient pas parler librement aux médias de leur travail. Le sondage mené par Environics Research un peu plus d’un an et demi après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau nous apprend que ce taux a chuté à 5 sur 10 (53 %).

« Les choses progressent, mais il est inacceptable que la moitié des scientifiques fédéraux se sentent toujours incapables d’exercer leur droit de parler librement aux médias ou au public de leur travail et de la science, même si ce droit a été négocié et enchâssé dans leur convention collective », déclare Debi Daviau, présidente de l’IPFPC.

Voici d’autres résultats du sondage.

  • En 2017, 20 % des répondants disaient qu’on les avait empêchés de répondre à une question des médias ou du public, alors qu’ils étaient 37 % à le dire en 2013.
  • En 2017, 40 % estimaient encore que la capacité du Canada à élaborer des politiques, des lois et des programmes fondés sur des données scientifiques était compromise par l’ingérence politique, alors qu’en 2013 ils étaient 71 % à le penser.
  • En 2017, 89 % des répondants trouvaient que les lois protégeant les dénonciateurs devraient être renforcées et ce résultat n’a pratiquement pas changé depuis 2013.

« Les résultats du sondage montrent que la loi du silence imposée aux scientifiques fédéraux par l’ancien gouvernement prendra plus de temps et d’efforts conscients de la part du gouvernement et de la fonction publique pour vraiment disparaître, explique la présidente Daviau. Nous croyons que ces efforts devraient comprendre le renforcement des lois protégeant les dénonciateurs pour que les scientifiques fédéraux n’aient pas à risquer leur carrière s’ils s’expriment pour protéger l’intérêt public.  

Compte tenu de tout ce qui arrive à la science fédérale aux États-Unis, ajoute-t-elle, il faut plus que jamais que le Canada donne le bon exemple en matière de science publique et qu’il fasse respecter le droit de parole des scientifiques ».

Le rapport recommande que le gouvernement prenne plusieurs mesures pour faciliter le démusellement des scientifiques, dont celles-ci :

  • Promouvoir le droit de parole des scientifiques dans les ministères et organismes à vocation scientifique (MOVS);
  • Continuer à prioriser l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles politiques sur l’intégrité scientifique dans les MOVS;
  • Renforcer les mécanismes de protection des dénonciateurs scientifiques fédéraux.

Une invitation à participer au sondage en ligne d’Environics Research a été envoyée dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs exerçant des fonctions scientifiques. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. Ce sondage est considéré comme exact à ± 1,8 % 19 fois sur 20. Lisez le rapport complet ici.

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Pour de plus amples renseignements :

Johanne Fillion 

613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.)
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