L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Propositions de négociation

L’Institut a préparé ses propositions en reconnaissant toute l’importance que le gouvernement accordait à la science et à la recherche, à leur intégration aux processus décisionnels et au renforcement du soutien à la recherche fondamentale. Nous avons aussi salué le fait qu’il priorisait la diversité, l’équité entre les sexes et les jeunes Canadiens. Nous croyons que nos propositions permettront à nos membres de faire avancer ces dossiers.

Les chercheurs du gouvernement contribuent à l’écosystème global de la recherche, notamment à des projets comme les supergrappes d’innovation. Nos employés ont besoin d’un accès garanti à des outils adéquats sur le plan de l’informatique et du réseautage. Ils doivent aussi avoir accès à un financement sûr et à des approbations dignes de foi pour annoncer leurs découvertes lors de conférences universitaires, pour travailler en collaboration dans des laboratoires privés ou universitaires et pour mener des études sur le terrain. Nos propositions concernant l’article 7 (Publications et droits d’auteur) et l’article 19 (Conférences et perfectionnement professionnel) consacrent les bonnes pratiques et favorisent une répartition équitable des possibilités de perfectionnement.

L’adoption d’un vocabulaire non sexiste est une mesure importante pour que tous les employés puissent se reconnaître dans leurs conditions de travail. Il est très important d’uniformiser davantage les conditions relatives aux heures supplémentaires et au temps de déplacement pour que tous les employés, peu importe leur sexe ou leur situation familiale, soient rémunérés équitablement pour le temps qu’ils consacrent loin de chez eux à leurs recherches et à la présentation de leurs découvertes. Cette uniformisation traduira plus fidèlement l’intention du libellé actuel de la convention collective, qui reconnaît que la participation à des conférences, à des symposiums ou à des ateliers fait partie intégrante du travail des membres du groupe RE, et qu’elle n’est pas facultative. Le renforcement du libellé de l’alinéa 19.03a) et du paragraphe 19.04 assure également l’égalité des chances à tous les membres, y compris les nouveaux employés, qui souhaitent participer à des conférences en établissant des minimums et en rendant le processus décisionnel plus transparent.

Enfin, nous souhaitons tirer parti du succès du protocole d’entente sur l’intégrité scientifique et veiller à ce que le processus de collaboration demeure efficace à mesure que les ministères et organismes mettent en œuvre leurs politiques.

La proposition du Conseil du Trésor comprend plusieurs mesures concrètes; il se réserve également le droit de discuter d’autres questions ultérieurement, dont l’horaire des RH qui servent le public dans certains lieux de travail comme Vancouver, Winnipeg, Ottawa et Halifax. L’équipe de négociation attend toujours d’avoir cette discussion avec l’employeur, ainsi que des informations complémentaires de sa part.

Ce dernier a également présenté une liste de sujets qu’il souhaite aborder à la Table centrale de négociation. Toutefois, le Comité de négociation stratégique (composé de représentants des dix-huit groupes relevant du Conseil du Trésor et des organismes distincts en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques) a décidé de n’y négocier qu’une liste limitée de sujets, à savoir le harcèlement, le congé parental, les règles de rémunération et l’augmentation économique générale. Voici son rapport (https://www.pipsc.ca/fr/relations-de-travail/negociation-collective/propositions-de-negociation-de-la-table-centrale). À ce jour, il n’est pas prévu d’ajouter d’autres sujets à cette liste.

Si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet des négociations, veuillez communiquer avec un membre de l’équipe de négociation du Groupe RE.

En toute solidarité,

L’équipe de négociation du groupe RE