L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La nouvelle de la décision du plus grand syndicat du secteur privé au Canada, Unifor, de se désaffilier du Congrès du travail du Canada (CTC) en a surpris plus d'un.

L'Institut croit que le mouvement syndical canadien est toujours plus fort dans l’union. Nous demeurons fermement affiliés au Congrès du travail du Canada et nous continuerons de travailler avec d'autres syndicats dans l’intérêt de nos membres et de tous les travailleurs canadiens.

Nous espérons encore qu'une solution permettant à Unifor de redevenir membre du CTC sera bientôt trouvée.

Nous continuerons à surveiller de près la situation et à communiquer avec nos membres dès que de plus amples renseignements seront disponibles.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau

Présidente

 

C’est avec beaucoup de tristesse que l’Institut annonce le décès de l’un de ses membres les plus éminents, le Dr Shiv Chopra.

Avec les années, le nom du Dr Chopra est devenu indissociable de la salubrité des aliments. Évaluateur de médicaments vétérinaires à Santé Canada, il est l’un des trois scientifiques licenciés pour « insubordination » par le gouvernement fédéral en juillet 2004 après avoir publiquement soulevé des préoccupations relativement à l'approbation de produits qu'ils jugeaient nocifs pour la chaîne alimentaire et la santé des Canadiens. C’était un dénonciateur courageux qui a fait passer les intérêts des Canadiens avant les siens et qui s’est battu des années en vain pour retrouver son emploi. Nous saluons son intégrité et il nous manquera.

L’Institut présente ses condoléances à la famille du Dr Chopra et aux nombreux amis et collègues qui ont eu le privilège de le connaître.

Pour des condoléances ou témoignages, cliquez ici.

Bien chers membres,

Les prédictions se réalisent rarement à 100 %, mais certaines se fondent sur des suppositions mieux éclairées que d’autres. Voici mes prévisions (et quelques résolutions) pour la nouvelle année.

Phénix

2018 sera une année déterminante pour la crédibilité du gouvernement fédéral dans le dossier Phénix (alors, on change ou on arrange Phénix?). Le gouvernement continue de prétendre qu’il peut arranger Phénix, mais nous n’en sommes pas si sûrs, comme 87 % des répondants à notre récent sondage. Services publics et Approvisionnement Canada a révélé en novembre que la stabilité du système, si longtemps promise, sera atteinte en décembre 2018.

C’est encore trop loin, mais au moins nous avons une date butoir pour le règlement des problèmes importants. Le gouvernement dit qu’il respectera cette nouvelle échéance, et même si je suis sceptique, vu ses antécédents, nous continuerons à faire tout en notre pouvoir pour l’aider à arranger Phénix tout en exigeant qu’un nouveau système qui fonctionne soit développé par nos membres. Nous continuerons aussi à exhorter le gouvernement à embaucher plus de personnel pour aider nos membres à régler leurs problèmes de paye, sinon il devra s’attendre à un déluge de griefs.

Budget

Au cours des prochains mois, le gouvernement va présenter un autre budget. Nous espérons qu’il prévoira des réinvestissements importants dans la fonction publique fédérale, qui peine encore à se relever de toutes les compressions imposées par le gouvernement précédent. Selon le Budget fédéral alternatif 2016 du Centre canadien de politiques alternatives, la dernière fois que l’appareil gouvernemental fédéral a été aussi réduit, c’était avant la Deuxième Guerre mondiale. Il faut que ça change si nous voulons être en mesure de relever les défis de l’avenir. Il est toutefois peu probable que le gouvernement fasse les changements nécessaires si les Canadiens, y compris les membres de l’Institut, ne l’y forcent pas. C’est pourquoi à l’automne nous avons lancé une pétition pour réclamer que le gouvernement réinvestisse dans la fonction publique.  Il n’est pas trop tard pour la signer!

Intégrité scientifique

Parmi les secteurs où nous demandons l’injection de beaucoup plus de fonds, mentionnons la science publique. Selon nos calculs, il manque au Canada encore 1500 scientifiques fédéraux depuis les compressions du gouvernement Harper. Mais le manque d’effectif scientifique du pays n’est pas notre seule préoccupation. Nous avons eu gain de cause et obtenu l’inclusion du droit des scientifiques de s’exprimer librement et nous nous employons maintenant à négocier les politiques d’intégrité scientifique avec les ministères et organismes à vocation scientifique. Nous entendrons probablement beaucoup plus parler d’intégrité scientifique en 2018.

Équité fiscale

Les budgets ne sont efficaces que quand tout le monde paye sa juste part d’impôt. Le scandale des Paradise Papers nous révèle encore une fois l’ampleur du recours aux paradis fiscaux dont le Canada et d’autres pays sont victimes. En mettant sur pied des équipes spécialisées à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour enquêter sur les 3300 Canadiens impliqués dans les Paradise Papers, le gouvernement prend une première mesure importante pour s’assurer que tout le monde paye vraiment sa juste part d’impôt. Si le gouvernement veut aide la classe moyenne, il peut entre autres donner les ressources dont l’ARC a besoin pour que les programmes publics soient équitablement et suffisamment financés dans l’avenir.

Sous-traitance 

Juste avant les dernières élections fédérales, les libéraux se sont engagés à « diminuer le recours à des consultants externes pour ramener les dépenses plus près de leur niveau de 2005-2006 ». Eh bien, ils sont encore très loin d’avoir honoré cette promesse. En deux ans, les dépenses en sous-traitance ont augmenté de 2 G$ et on prévoit qu’elles atteindront 12 G$ d’ici la fin de l’exercice financier. Mais cette externalisation des services est non seulement dispendieuse, elle fait courir plus de risques aux projets ou provoque plus d’échecs : Phénix, l’Initiative de transformation des services de courriel, les services d’informatique en nuage.... On voit bien que le gouvernement devrait se « déprogrammer » de ses habitudes de sous-traitance. En 2018, nous ne raterons pas une occasion de rappeler au gouvernement de penser d’abord à « internaliser ».

Équité salariale

En 2016, le gouvernement a promis de présenter un nouveau projet de loi pour assurer l’équité salariale dans la fonction publique fédérale. J’ai exprimé les préoccupations de l’Institut à ce sujet dans une présentation au Comité spécial sur l’équité salariale de la Chambre des communes. Le gouvernement a promis de présenter une mesure législative « proactive » d’ici la fin de 2018. En 2018, nous ne ménagerons aucun effort pour nous assurer qu’il le fera. Parce qu’on est en 2018.

Pensions

Le projet de loi C‑27 du ministre des Finances, Bill Morneau, a été présenté en 2016 comme une promesse de fermer la porte aux pensions à prestations déterminées et de l’ouvrir aux pensions à prestations cibles, moins sécuritaires. Nous critiquons vivement ce projet de loi et nous espérons qu’il sera rejeté ou retiré d’ici la fin de l’année. Menacer la sécurité de retraite n’avait pas de sens en 2016 et n’en aura certainement pas plus en 2018.

GRC

En avril, l’Institut accueillera 1300 membres civils de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans son giron. Le personnel de l’Institut PIPSC déploie de grands efforts pour faciliter la transition de ces nouveaux membres. La récente annonce selon laquelle le projet de transférer le traitement de la paye des membres civils de la GRC dans le système Phénix est reporté indéfiniment nous soulage beaucoup. Comme je le disais, nous continuerons à faire pression sur le gouvernement pour qu’il change ou arrange Phénix.

Ce ne sont pas les seuls problèmes sur lesquels l’Institut va se pencher cette année. Les négociations relatives au nouveau Programme de soutien et de mieux-être des employés vont bon train. Dans nos préparatifs en vue de la prochaine ronde de négociations, nous discuterons aussi de conditions de travail souples et notamment de télétravail.

S’il est une chose que mon expérience à la présidence de l’Institut m’a apprise, c’est que les bonnes relations avec le gouvernement donnent presque toujours de bons résultats. C’est pourquoi nous continuerons de consacrer des ressources au lobbying en 2018.

Je vous souhaite à vous et à votre famille une bonne et heureuse année 2018.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

 

Envoyez un message au ministre des Finances, Bill Morneau, sur le prochain budget fédéral.

Prenez un moment et visitez la page #Votrebudget2018 pour y effectuer les quatre petits sondages interactifs du gouvernement fédéral concernant le budget de 2018.

Plusieurs des questions touchent nos principales priorités telles que l’appui à la science et à la recherche, l’équité fiscale, les emplois de qualité, l’équité salariale, ainsi que des milieux de travail inclusifs et justes. Assurons-nous que ces priorités se démarquent et fassent partie du Budget 2018!

Pour en savoir plus sur les priorités de l’Institut pour le Budget 2018, vous pouvez également lire notre Mémoire au comité des finances.

Version Word

PIPSC/IPFPC 100

  1. Veuillez envoyer votre réponse à 100tenaire@pipsc.ca ou au bureau national de l’IPFPC. Veuillez indiquer votre nom ainsi que la fonction ou le poste que vous avez occupé au Conseil d’administration (CA) de l’IPFPC, à un comité de l’IPFPC, à l’exécutif d’un groupe ou à titre de membre du personnel. Indiquez également les années au cours desquelles vous avez été membre de l’une de ces entités. (Si vous n’êtes pas sûr des dates, veuillez nous le dire afin qu’une vérification puisse être faite.)
  2. Lorsque vous êtes arrivé au CA de l’IPFPC (ou comité, exécutif de groupe ou bureau), quels étaient les enjeux les plus importants auxquels il faisait face, d’après ce dont vous vous souvenez?
  3. Quelles ont été les principales réalisations du CA ou de votre comité pendant votre mandat? Donnez autant de détails que vous le souhaitez. Si une personne en particulier a joué un rôle de leadership crucial à cet égard, veuillez la nommer.
  4. Quelle question importante le Conseil (ou comité ou exécutif de groupe) n’a-t-il pu régler, que vous auriez aimé voir réglée avant la fin de votre mandat? Comment expliquez-vous ce résultat?
  5. Lorsque vous avez quitté le CA (ou comité ou exécutif de groupe), quels étaient les principaux enjeux auxquels le nouvel exécutif s’est trouvé confronté, d’après ce dont vous vous souvenez? Les enjeux avaient-ils changé? Ou bien étaient-ils essentiellement les mêmes? Y avait-il eu de nouveaux faits qui avaient changé la donne et qui ont eu des répercussions sur les priorités du nouveau Conseil?
  6. Nommez jusqu’à trois personnes qui, à votre avis, ont le plus influencé positivement l’orientation et les réalisations de l’IPFPC. Vous pouvez choisir trois noms pour chaque période. Vous pouvez répéter les noms d’une période à l’autre. Les personnes choisies ne doivent pas nécessairement être des membres élus à un exécutif.

a. Indiquez brièvement la contribution apportée par chaque personne au cours des cinquante dernières années (c.-à-d. depuis 1965.)

1.

2.

3.

b. Indiquez brièvement la contribution apportée par chaque personne au cours des 25 dernières années.

1.

2.

3.

7. (Facultatif) Pouvez-vous décrire brièvement un événement ou un épisode qui, en quelque sorte, a été exceptionnel pendant votre mandat au Conseil d’administration, à un comité de l’IPFPC ou à un exécutif de groupe? Il n’est pas nécessaire que cet événement soit lié au CA ou à l’organisme constituant, mais il faut que ce soit quelque chose du domaine du syndicalisme dans le secteur public qui, pour vous, a constitué un jalon important pour l’IPFPC ou qui fait mieux comprendre quelque chose d’important dans le développement du syndicalisme du secteur public au Canada

8. Comme toute institution, l’IPFPC a connu des réussites et des échecs; il y a eu de bons et de mauvais moments, mais nous aimons tous nous concentrer sur les expériences les plus positives. Toutefois, il importe également de reconnaître certains des moments les plus difficiles de notre histoire. Y a-t-il des moments qui vous semblent avoir été particulièrement difficiles ou dangereux pour l’IPFPC et ses membres?

Votre participation est très appréciée.

Le Comité du 100e anniversaire

L’Institut professionnel célèbrera son 100e anniversaire le 6 février 2020. En prévision de cette activité, le comité du centenaire est en train de rassembler de l’information historique et actuelle à propos de l’Institut et de ses divers organismes constituants. Les groupes sont une partie intégrante et importante de l’organisation de l’Institut et nous vous saurions gré de bien vouloir prendre quelques minutes pour remplir le présent questionnaire et de le renvoyer à 100tenaire@pipsc.ca.

Questionnaire

1. Nom du groupe

2. Nombre approximatif de membres dans ce groupe

3. Décrivez brièvement les professions représentées par le groupe.

4. Année d’affiliation du groupe à l’Institut et moyen par lequel l’affiliation a été effectuée (p. ex. 1920; par l’un des premiers membres à former l’Institut)

5. La structure ou la composition du groupe ont-elles changé depuis sa création? Dans l’affirmative, quels étaient ces changements et pourquoi se sont-ils produits? (p. ex. pendant l’exercice du système de classification universelle, le groupe a été élargi pour inclure d’autres professions qui formaient autrefois des groupes séparés à l’Institut)

6. À votre avis, qu’elles seraient les étapes marquantes de l’histoire de votre groupe à l’Institut?

7. Quel a été le rôle de votre groupe et son impact sur l’Institut?

8. Y a-t-il des personnes dans votre groupe qui ont joué un rôle de leadership à l’Institut? Dans l’affirmative, veuillez les nommer et décrire le rôle qu’elles ont joué.

9. Y a-t-il des activités ou des anecdotes touchant vos membres ou votre groupe que vous aimeriez nous faire connaître?

10. Pouvez-vous suggérer des personnes que le Comité du centenaire peut contacter pour obtenir de l’information sur l’histoire et l’évolution de votre groupe? Si vous avez les coordonnées de ces personnes, veuillez les transmettre au Comité.

L’Institut se réjouit de la présentation du projet de loi C-65, au début de la semaine. C’est une mesure législative fédérale qu’on attendait depuis longtemps pour régler les problèmes de harcèlement et de violence au travail. En effet, l’Institut réclamait depuis des années que le gouvernement reconnaisse ce problème d’une importance capitale pour tous les Canadiens et qu’il passe à l’action.

Ce projet de loi tombe vraiment à pic pour nos membres, car selon le dernier sondage annuel de la fonction publique, le harcèlement au travail est en hausse et le stress professionnel à un niveau inacceptable. Ainsi, le tiers (34 %) des travailleurs de la fonction publique ont indiqué avoir un niveau de stress professionnel « élevé » ou « très élevé ». Presque autant de répondants (27 %) estimaient aussi que leur lieu de travail n’était pas « psychologiquement sain ». Le pourcentage de travailleurs qui se disent harcelés au travail est passé de 19 % en 2014 à 22 % en 2017. Ces résultats étaient même pires dans les groupes visés par l’équité en matière d’emploi, où 40 % des travailleurs handicapés se disent harcelés. Le taux de harcèlement est également très élevé (33 %) chez les travailleurs autochtones.

Cette nouvelle mesure législative s’applique aux lieux de travail assujettis à la réglementation fédérale, y compris la fonction publique. Les modifications proposées au Code canadien du travail comprennent l’abrogation des dispositions inefficaces et l’obligation pour les employeurs de prendre des mesures visant à prévenir le harcèlement et à protéger les employés des comportements harceleurs, de réagir aux problèmes de harcèlement quand ils se produisent et d’offrir un soutien aux employés qui en sont victimes.

Le gouvernement compte également lancer une campagne de sensibilisation pour mettre en échec les idées fausses et les stéréotypes, élaborer des modèles de politiques pour les employeurs et aider les employés et les employeurs à s’y retrouver dans le processus.

Même si ce projet de loi avance dans la bonne direction, l’Institut collaborera avec le gouvernement pour s’assurer que la future loi répond aux préoccupations de ses membres et leur garantit un lieu de travail exempt de harcèlement ainsi que des recours efficaces pour que les plaintes des victimes de harcèlement soient traitées rapidement et équitablement.

De plus, la loi doit contenir une définition inclusive du harcèlement sous toutes ses formes. Si les inspecteurs du travail sont sollicités dans le processus, ils doivent être suffisamment nombreux et formés. Enfin, la loi doit donner aux personnes touchées le droit de se faire représenter et d’être informées de l’état d’avancement de leur plainte.

Nous vous tiendrons informés de la progression du projet de loi C-65 dans le processus législatif.

Chers membres,

Lorsqu’ils envisagent leur retraite, les Canadiens ne devraient pas avoir à s’inquiéter de leur sécurité financière.

Et pourtant, des mesures prises par le gouvernement fédéral mettent en doute son engagement à améliorer la sécurité de la retraite des Canadiens – une promesse électorale très importante qu’il a faite en 2015.

Il y a plus d’un an, le ministère des Finances présentait le projet de loi C‑27, une mesure législative dangereuse qui pourrait finir par exposer les pensions à plus de risques et par réduire les prestations des retraités. Ce n’est pas ce qu’on appelle un progrès et ce n’est pas ce pour quoi les gens ont mis ce gouvernement au pouvoir en 2015.

La loi actuelle sur la faillite (Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, ou LAAC) expose les Canadiens à des risques similaires. Les retraités sont particulièrement vulnérables, et les décideurs fédéraux se doivent de les protéger.

C’est pourquoi l’Institut appuie le nouveau projet de loi d’initiative parlementaire C-384 du député Scott Duvall visant à protéger les droits des retraités en cas de faillite d’une compagnie. Il est complètement inacceptable que des retraités doivent faire des pieds et des mains pour s’adapter à une baisse ou à la perte de leurs prestations de retraite parce que les lois actuelles sur la faillite autorisent les employeurs à faire passer en dernier leurs employés comme créanciers. À cet égard, on se souvient bien sûr de la faillite récente de Sears Canada.

Quand les travailleurs consacrent des dizaines d’années de service à une compagnie et contribuent activement à la prospérité de l’économie canadienne, leur employeur et le gouvernement sont tenus de protéger leur retraite. C’est une question de justice.

Les modifications proposées dans le projet de loi C-384 sont importantes, car elles prévoient des mécanismes supplémentaires de protection des pensions et donnent une tranquillité d’esprit aux retraités à une période critique de leur vie. Ça, c’est ce qu’on appelle un progrès et un pas dans la bonne direction.

Je vous invite à écrire à votre député pour lui demander de défendre activement ce projet de loi et à signer la pétition parrainée par le député Duvall pour exhorter le gouvernement à modifier les lois canadiennes sur la faillite. Cliquez sur ce lien pour signer la pétition :

https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-1261

Ensemble, nous pouvons améliorer la vie de millions de retraités canadiens, aujourd’hui et demain.

Bien mieux ensemble!

Debi Daviau
Présidente

La semaine passée, le gouvernement fédéral a présenté le projet de loi C-62, Loi modifiant la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et d’autres lois.

Ce projet de loi vise à abroger deux mesures législatives carrément antisyndicales adoptées par le gouvernement Harper, soit la section 20 de la loi C-59 et la loi C-4.

La section 20 visait à imposer unilatéralement aux fonctionnaires un régime inférieur de gestion de l’invalidité et de congés de maladie — une attaque frontale et injustifiée contre les droits de nos membres.

La loi C-4 quant à elle prévoyait un changement radical des règles de la négociation collective dans la fonction publique qui aurait donné au gouvernement le contrôle total de droits syndicaux comme le droit de grève et le droit à l’arbitrage. C’est aussi le gouvernement qui aurait déterminé quels postes seraient considérés comme essentiels.

Dès les lendemains de la dernière élection fédérale, le gouvernement libéral a décidé de ne pas exercer ces pouvoirs; l’IPFPC se félicite néanmoins de la présentation du projet de loi C-62, qui mettra officiellement un terme aux mesures qu’avait mis en place l’ancien gouvernement et qui avaient annihilé tout espoir que soient instaurées des règles du jeu équitables dans les relations de travail fédérales.

Nous espérons que le projet de loi franchira aisément le processus législatif et qu’il sera adopté rapidement. Le temps est venu de tourner enfin la page sur une période sombre pour l’ensemble du mouvement syndical canadien, notamment la fonction publique fédérale.

Le 10 octobre 2017 est la Journée mondiale de la santé mentale. L’Institut est heureux d’annoncer que le Guide des ressources en santé mentale est disponible! Le guide foisonne de conseils pour vous aider à reconnaître les signes de maladie mentale, à entamer des conversations délicates et à trouver les ressources qui assureront que la personne en difficulté recevra l’aide nécessaire.

L’Institut est déterminé à créer des lieux de travail favorables à la santé mentale et est fier de donner à ses dirigeants et à ses membres les outils nécessaires à l’atteinte de cet objectif.

On estime qu’un Canadien sur cinq souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie; vous connaissez donc probablement – directement ou indirectement – une personne qui en est atteinte. Au travail, la maladie mentale est un problème particulièrement épineux, car on peut en reconnaître les signes, mais il est très difficile et délicat d’en parler quand la personne malade est un collègue.

Nous reconnaissons le caractère essentiel de l’éducation pour sensibiliser les gens et assurer que les personnes atteintes obtiennent l’aide dont elles ont besoin.

Nous avons tous un rôle important à jouer pour rendre nos lieux de travail favorables à la santé mentale et grâce ce guide, vous serez mieux à même de savoir quoi faire face à ces problèmes qui prennent rapidement des proportions épidémiques.

Ensemble, faisons tomber les préjugés!

En savoir plus : education@pipsc.ca