Les agents négociateurs du régime dentaire du Conseil national mixte (CNM) ont conclu les discussions avec le Conseil du Trésor en ce qui concerne la révision tant attendue du régime de soins dentaires de la fonction publique. Bien que nous nous réjouissions des changements qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2025 et nous apprécions la volonté du Conseil du Trésor de mettre en œuvre des changements majeurs, nous sommes déçus de voir que le Conseil du Trésor continue de traiter notre régime comme une question secondaire et d’imposer un régime sans l’approbation des agents négociateurs CNM.
Le régime révisé de soins dentaires comporte plusieurs améliorations qui profiteront aux fonctionnaires et à leurs familles. Ces changements sont le résultat d’un travail de plaidoyers soutenus mené par l'Institut, ce qui démontre l’importance de la représentation syndicale pour garantir des améliorations équitables et significatives pour nos membres. Nous sommes encouragés par ces développements et reconnaissons l’impact positif qu’ils auront sur l’accès aux soins dentaires et leur accessibilité financière pour les fonctionnaires, mais nous sommes déçus de la manière dont le processus a été géré.
Il est incroyablement décourageant de constater que le Conseil du Trésor continue de se montrer réticent à traiter le régime du CNM comme une priorité. Malgré la valeur et l’importance de ce régime pour des milliers de fonctionnaires, il est évident que le Conseil du Trésor considère le régime de soins dentaires du CNM comme une question secondaire, par rapport au régime de plus grande envergure de l’AFPC. Ce statut de second plan mine l’importance de ce programme d’avantages sociaux qui est pourtant fondamental pour le bien-être et le moral des employé·es.
L’IPFPC et le CNM continueront de surveiller la mise en œuvre du nouveau régime et de demander au Conseil du Trésor d’assumer ses responsabilités à l’égard des fonctionnaires.
Tout en nous réjouissant des améliorations obtenues grâce à nos efforts, nous restons déterminés à défendre des prestations justes et complètes pour tous les fonctionnaires, ainsi que l’égalité de traitement des régimes d’avantages sociaux.