À nos membres des groupes Manitoba Association of Government Engineers (MAGE) et Deer Lodge Centre (DLC),
L’Institut aimerait réitérer son appui à la lutte de la Manitoba Federation of Labour’s (MFL) contre les projets de loi antisyndicaux 28 (Loi sur la viabilité des services publics) et 29 (Loi sur la restructuration des unités de négociation dans le secteur de la santé), qui s’attaquent tous les deux directement aux droits des travailleurs de la province.
Le 8 mai 2017, l’Institut présentera ses propres observations aux audiences du gouvernement provincial manitobain sur le projet de loi 28.
Les gouvernements provinciaux et fédéral du Canada ont une longue et controversée feuille de route en matière d’imposition de restrictions salariales à leurs employés et de répression de leurs droits de négociation collective. Le projet de loi 28 est un exemple particulièrement flagrant de ces lois répressives. La Cour suprême du Canada a déterminé que le processus de négociation collective était protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. L’Institut exhorte le gouvernement du Manitoba à revoir attentivement cette proposition à la lumière des principes constitutionnels établis par la Cour suprême du Canada et appliqués par d'autres tribunaux.
Quant au projet de loi 29, qui vise à réduire le nombre de conventions collectives du secteur de la santé publique, la réduction du nombre de syndicats n'est pas la solution aux problèmes auxquels le gouvernement fait face. Les décisions démocratiques déjà prises par les travailleurs de la santé à propos de leur représentation syndicale doivent être respectées.
Nous vous tiendrons au courant des derniers développements à cet égard dans les prochaines semaines.
Bien mieux ensemble!
Debi Daviau,
présidente de l’Institut