L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Rapport d’évaluation de la présidente — 2018

Lorsque je m’attarde à nos réalisations de la dernière année, je suis heureuse de voir combien un grand nombre d’entre elles sont le résultat d’une planification délibérée et à long terme, qui a commencé non seulement avant 2018, mais également avant les dernières élections fédérales.

Bonjour, confrères et consoeurs du groupe NUREG

Votre exécutif et vos délégués syndicaux du NUREG veulent aider par tous les moyens possibles les victimes des tornades dévastatrices qui se sont abattues sur Ottawa et Gatineau. Même si notre Groupe n’a pas pour mandat de fournir une aide organisée en cas de catastrophe comme celle-ci, je sais que nous avons tous et toutes envie d’essayer d’atténuer les grandes difficultés qu’éprouvent nos ami(e)s et collègues touché(e)s.

La Journée internationale des personnes âgées (Nations Unies) et la Journée nationale des aînés (Canada) visent à sensibiliser le public au vieillissement de notre population et à l’aider à vieillir dans la dignité et à participer pleinement à la société. Les personnes âgées contribuent beaucoup à la société par leur travail, leur expérience et leurs connaissances.

Cette semaine, les Canadiennes et les Canadiens soulignent la première Semaine de l’égalité entre les sexes au pays. Le 21 juin 2018, le projet de loi C-309 a été adopté et la quatrième semaine de septembre est devenue la Semaine canadienne de l’égalité entre les sexes.

Le thème de cette année, «L’égalité des sexes, c’est bon pour tout le monde » (#BonPourTLM), rend compte des bienfaits universels de l’égalité des sexes. L’équité, la prospérité économique, la santé, le bonheur, la paix, la sécurité et des possibilités illimitées sont parmi les nombreux avantages de l’égalité des sexes promus par le gouvernement du Canada. Pour en savoir plus, consultez : www.swc-cfc.gc.ca/commemoration/gew-ses/about-apropos-fr.html.

Affiche de la campagne Éliminons la discrimination salariale lancée par le Congrès du travail du Canada avec comme mot-clique #fautqueçabouge. L’affiche présente une jeune femme aux longs cheveux noirs portant un bandana et un anneau nasal avec une forte expression faciale.

 

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 57 000 professionnels du secteur public canadien, dont plus de 40 % sont des femmes, et dont la vaste majorité oeuvre au centre de la fonction publique fédérale.

Le droit des femmes à un salaire égal pour un travail de valeur égale est renforcé au Canada par la ratification de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et d'autres instruments internationaux des droits de la personne ainsi que la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Néanmoins, depuis près de 10 ans, il y a des lacunes au niveau de l'équité salariale dans la fonction publique fédérale compte tenu du taux relativement élevé de syndicalisation et de la féminisation croissante des effectifs. Il est donc urgent d'avoir une loi sur l'équité salariale qui nous donnera de vrais moyens proactifs et rapides pour mettre en oeuvre l'équité salariale et tiendra notamment compte des obligations existantes relativement aux droits de la personne, des leçons tirées de l'expérience passée et de la jurisprudence en matière d'équité salariale. L'Institut est d'avis qu'un régime d'équité salariale fédéral proactif constitue une étape cruciale, attendue depuis trop longtemps, pour obtenir un secteur du travail juste et fonctionnel.

Cette année, le Congrès du travail du Canada s’est joint aux organisations de femmes de partout au pays pour réclamer l’élimination de la discrimination salariale au Canada.

« L’un des obstacles les plus persistants à l’égalité entre les sexes au Canada est la discrimination salariale. Les femmes représentent près de la moitié de la main-d’œuvre canadienne, mais dans l’ensemble, elles gagnent 32 % de moins que les hommes. Les femmes de couleur, les femmes autochtones et les femmes handicapées (ou qui ont une combinaison de ces caractéristiques) gagnent encore moins que les femmes blanches et valides. »

Le président du CTC, Hassan Yussuff, le souligne dans un éditorial du Toronto Sun. (https://torontosun.com/opinion/columnists/yussuff-time-for-government-to-walk-the-walk-on-pay-equity) (article en anglais). Le CTC demande au gouvernement fédéral de créer un commissaire autonome axé sur l’équité salariale qui serait dirigé par la Commission de l’équité salariale.

Ce sont les femmes autochtones du Canada qui souffrent de l’écart salarial le plus important. Au Canada, les femmes autochtones gagnent 63 cents pour chaque dollar gagné par un homme non autochtone. (www.canadianwomen.org/fr/) En cette Semaine de l’égalité entre les sexes, l’Association des femmes autochtones du Canada demande l’inclusion des femmes autochtones dans le débat public sur l’égalité des sexes au Canada. 

L’Institut s’associe aux organisations de femmes et au mouvement syndical pour demander une résolution active de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes au Canada. Tout le monde en bénéficie lorsque toutes les femmes reçoivent un salaire égal pour un même travail.

OTTAWA, le 28 septembre 2018 — Alors que le Comité fédéral des finances se prépare aux audiences publiques pancanadiennes sur le budget de l’an prochain, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) publie une fiche d’information démontrant que 72 % des Canadiens conviennent que « dans le prochain budget fédéral, le financement des programmes scientifiques du gouvernement fédéral devrait être rétabli à ce qu’il était en 2011 ». Cette constatation d’Environics Research est importante étant donné que le financement global pour la science fédérale est en fait plus bas aujourd’hui qu’il ne l’était sous le gouvernement Harper, notamment en recherche et développement (R et D).

Bien que les chiffres de Statistique Canada indiquent que le financement global des activités scientifiques du gouvernement a augmenté de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019, les dépenses réelles devraient être inférieures de 112 millions de dollars en 2018-2019 à celles de 2014-2015.

Pire encore, les dépenses en R et D effectuées par les scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars par rapport à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.

Alors qu’une partie du financement scientifique a été transféré au secteur privé pour encourager l’innovation, la R et D effectuée par les scientifiques fédéraux a fortement diminué.

« La force du réseau de R et D au Canada dépend d’une présence solide du gouvernement fédéral », selon la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. « Nous ne pouvons pas compter seulement sur le secteur privé pour obtenir les innovations nécessaires. Souvent, les innovations dont nous avons le plus besoin, par exemple, de meilleures prévisions météorologiques, des cultures plus résistantes, une meilleure surveillance de la pollution, sont le fruit de la R et D dans des secteurs relevant directement de la responsabilité du gouvernement fédéral, et c’est pourquoi nous demandons un financement accru dans le budget de l’an prochain. »

Les chiffres de StatCan renforcent les constatations d’un sondage de 2017 mené auprès des scientifiques fédéraux, selon lesquelles plus de la moitié (58 %) des scientifiques croient que leur ministère ne dispose pas des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat. Le problème est particulièrement prononcé à l’Agence spatiale canadienne (79 %), à Ressources naturelles Canada (64 %) et même à Environnement et Changement climatique Canada, où 60 % des scientifiques ne croient pas que leur ministère dispose des ressources suffisantes.

Environics Research a mené son sondage d’opinion publique (commandé par l’IPFPC) par téléphone auprès de 1000 Canadiens entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

Une invitation à participer au sondage en ligne préparé par Environics Research et destiné aux scientifiques fédéraux a été envoyée à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux. De ce nombre, 3025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 1,8 %, 19 fois sur 20. 

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente 55 000 professionnels du secteur public du Canada, dont quelque 16 000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs, la plupart à l’emploi du gouvernement fédéral.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

Source :

Johanne Fillion, 613-228-6310, poste 4953, ou 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

 

 

 

 

 

Les Canadiens veulent que le financement de la science fédérale soit rétabli au niveau de 2011.

Selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques de 2016 (les plus récents disponibles), le Canada se place au 21e rang des 27 pays de l’OCDE pour ce qui est du montant consacré à la science.

Sous le gouvernement Harper, de nombreux ministères fédéraux ont vu leur financement scientifique réduit à la suite de coupures massives dans la fonction publique. Entre 2012 et 2014, on a éliminé au total 223 millions de dollars en financement intra-muros.  

Même si le financement global pour la science et la technologie a augmenté depuis 2015, surtout pour les activités scientifiques connexes qui comprennent les services de réglementation comme la salubrité des aliments, le financement gouvernemental des sciences dans le secteur public a généralement été inférieur aux sommes consacrées pour stimuler l’innovation par les universités et le secteur privé.

Le rétablissement du financement des programmes scientifiques fédéraux est fortement appuyé par le public. Selon un sondage que l’IPFPC a commandé à Environics Research, la plupart des Canadiens (72 %) conviennent que « dans le prochain budget fédéral, le financement des programmes scientifiques du gouvernement fédéral devrait être rétabli à ce qu’il était en 2011. »[1]

La plupart des scientifiques du gouvernement fédéral croient que le financement est insuffisant pour permettre à leur ministère de s’acquitter de son mandat.  

Selon un sondage de 2017 mené auprès des scientifiques du gouvernement fédéral :

  • Plus de la moitié (58 %) des scientifiques croient que leur ministère ne dispose pas des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat. (Le problème est particulièrement prononcé à l’Agence spatiale canadienne [79 %], à Ressources naturelles Canada [64 %], et même à Environnement et Changement climatique Canada, où 60 % des scientifiques ne croient pas que leur ministère dispose des ressources suffisantes pour s’acquitter de son mandat.)[2]
  • Seulement 41 % des scientifiques croient que les politiques et les décisions s’appuient toujours sur les meilleures données et informations scientifiques disponibles.
  • De plus, seulement la moitié (51 %) des scientifiques sont satisfaits de l’utilisation faite des données scientifiques probantes dans le processus décisionnel.[3]

Le financement de la R et D au gouvernement fédéral est plus faible maintenant qu’il ne l’était en 2011 sous les conservateurs.


Alors que le financement global de la science est passé de 10,4 milliards de dollars en 2015-2016 à 11,3 milliards de dollars en 2018-2019,[4] les dépenses réelles consacrées aux sciences au gouvernement fédéral en 2018‑2019 devraient être inférieures de 112 millions de dollars à celles de 2014-2015.[5] 

  • Pire encore, les dépenses en recherche et développement (R et D) faites par les scientifiques du gouvernement ont diminué de 891 millions de dollars comparativement à 2010-2011 sous le gouvernement Harper.[6]

Le travail de R et D au gouvernement fédéral est menacé. Les dépenses en R et D dans sept des 18 ministères sont inférieures en 2018-2019 à celles de 2010-2011 :

  • Agence spatiale canadienne (- 12 millions de dollars)

  • Environnement et Changement climatique Canada (- 107 millions de dollars)

  • Santé Canada (- 20 millions de dollars)

  • Innovation, Sciences et Développement économique Canada (anciennement Industrie Canada) (- 19 millions de dollars)

  • Défense nationale (- 100 millions de dollars)

  • Ressources naturelles Canada (- 54 millions de dollars)

  • Statistique Canada (- 62 millions de dollars)


[1] Environics Research a mené son sondage d’opinion publique par téléphone auprès de 1 000 personnes entre le 3 et le 8 juillet 2018. Sa marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.

[2]Sondage auprès des membres scientifiques de l’IPFPC, 2017.  Une invitation à participer au sondage en ligne d’Environics Research a été envoyée dans plus de 40 ministères et organismes fédéraux à 16 377 scientifiques, chercheurs et ingénieurs exerçant des fonctions scientifiques.  De ce nombre, 3 025 (18,5 %) ont répondu entre le 29 mai et le 27 juin 2017. La marge d’erreur des résultats du sondage est de ± 1,8 %, 19 fois sur 20. 

[3] Sondage mené auprès des membres scientifiques de l’IPFPC, 2017.

[4] Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000).

[6] Statistique Canada. Tableau 27-10-0026-01 Dépenses de l’administration fédérale en activités scientifiques et technologiques, selon les principaux ministères et organismes - Perspectives (x 1 000 000). Calculs des auteurs. Voir le fichier de l’IPFPC sur les dépenses intra-muros ministérielles en R et D et en ASC de 2010 à 2019.

Soirée d’information et jeu-questionnaire Chapitre de Saint John (Nouveau-Brunswick)

Date :               11 octobre 2018

Horaire :           18 h – Allocution

18 h 45 – Pizza

19 h – Jeu-questionnaire

Endroit :             Thistle St. Andrew’s Curling Club

49, avenue Dufferin, Saint John (N.-B.)  E2K 2T7