L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

2017 Motion F-7 (Examen par un groupe de travail des comités de femmes qui existent dans d’autres syndicats)

DESTINATAIRE :  Conseil d’administration

EXPÉDITEUR :     Mario Guertin, Président du Comité des droits de la personne et de la diversité

Date :                    11 septembre 2018

Objet :                  Motion F-7 (Examen par un groupe de travail des comités     de femmes qui existent dans d’autres syndicats)

Lors de la dernière AGA, l’exécutif régional de l’Atlantique a présenté la motion F-7, qui demande qu’un groupe de travail examine les comités de femmes d’autres syndicats.

La Région du Québec a formé un comité de femmes il y a quelques années. Ce comité a fait des recherches sur la condition féminine dans toute la Région du Québec afin de cerner les questions cruciales à l’égard desquelles il pourrait agir.

De nombreux syndicats affiliés au Congrès du travail du Canada (CTC) se sont dotés d’un comité de femmes :

(Information du CTC) « ... malheureusement, nous n’avons pas une liste complète des syndicats qui ont mis sur pied des comités de femmes. En 2014, le CTC a demandé à ses affiliés ce qu’ils faisaient pour assurer l’égalité et l’équité entre les sexes; 72 % d’entre eux ont déclaré s’être dotés de comités chargés de faire valoir les préoccupations des femmes. »

Les affiliés suivants du CTC ont un comité national de femmes :

  1. SNEGSP
  2. SCFP
  3. TUAC
  4. AFPC
  5. STTP
  6. ACTRA
  7. SYNDICAT DES MÉTALLOS
  8. IATSE (cette alliance internationale qui englobe les É.-U. et le Canada possède un comité de femmes)
  9. SEIU
  10. LIUNA (l’entité internationale a un comité de femmes, mais on ne sait pas si c’est aussi le cas de LIUNA Canada)
  11. FEEO
  12. FIOE : Les instances internationales, et maintenant locales, mettent sur pied des comités de femmes avec le soutien du syndicat (http://www.ibewcanada.ca/fr/news/local-353-womens-committee-first-in-ibew-to-receive-charter/)
  13. Teamsters : Caucus de femmes
  14. OECTA
  15. FEESO
  16. FECB
  17. ATU : Les instances locales ont des comités de femmes, mais on ne sait pas ce qu’il en est des instances nationales. SEPB
  18. AIMTA
  19. The Society of Energy Professionals

Le statu quo ne serait pas une option, car l’Institut prendrait du retard, et les problèmes ou préoccupations de nos membres féminins ne recevraient pas l’attention qu’ils méritent. L’IPFPC doit être progressiste et aller de l’avant, surtout lorsque les droits des membres sont en jeu.

Comme d’autres comités de femmes, celui-ci pourrait mettre en évidence des situations où les besoins et les réalités des femmes n’ont pas été pris en compte, ou même apporter une perspective féminine à diverses questions. Nous devons encourager les femmes à participer à la vie syndicale, et la création d’un tel comité pourrait susciter leur intérêt. 

Il serait très avantageux d’avoir des objectifs clairs et concis, ainsi qu’une structure hiérarchique appropriée. Les objectifs pourraient consister à promouvoir le leadership des femmes, l’équilibre travail/famille/études, l’aplanissement des différences salariales, l’égalité et les milieux de travail exempts de harcèlement. Malgré les bonnes intentions à l’origine de la création d’un comité des femmes, chaque région a ses propres préoccupations à cet égard. Le CDPD croit que les membres de comités régionaux pourraient défendre les intérêts des femmes dans leurs régions respectives, car ils peuvent s’identifier l’un à l’autre et se relater leurs expériences, c’est-à-dire que la réalité d’un bureau situé au centre-ville de la RGT n’est pas tout à fait la même que celle d’un bureau sis à Miramichi, au Nouveau-Brunswick.

Après en avoir discuté, le Comité a suggéré de porter son effectif à huit (8), neuf (9) ou dix (10) membres, en plus du président, pour un total de onze (11) personnes représentant les membres de l’IPFPC. Cet élargissement serait beaucoup plus rentable que la mise sur pied d’un tout nouveau comité qui (si nous suivons l’exemple du CTC) serait un sous-comité du CDPD, comme ceux des personnes handicapées, des premières nations, des LGBTQ+ et des minorités visibles. Le CDPD compte actuellement quatre (4) femmes, trois (3) hommes, dont deux (2) sont des minorités visibles, ainsi que deux (2) employées de l’IPFPC. L’augmentation du nombre de membres du Comité permettrait de représenter tous les groupes. Il serait ainsi assuré que tous se sentent inclus et représentés, et qu’ils puissent participer à la promotion des droits de la personne et de la diversité, tant au travail qu’à la maison. 

Cette recommandation est présentée par le Comité des droits de la personne et de la diversité. 

Cordialement,

Mario Guertin
Président du Comité des droits de la personne et de la diversité