L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

RAPPORT DU VICE-PRÉSIDENT STEVE HINDLE

Présenté à la 98e assemblée générale annuelle

J’assume toujours plusieurs fonctions à l’Institut, mais ce rapport se limitera à trois d’entre elles. En général, j’estime que ma présence au poste de vice-président a pour but d’assister la présidente; c’est elle qui me donne mes directives. Je lui offre des conseils fondés sur mes dizaines d’années d’expérience à l’Institut et dans la fonction publique fédérale, et elle me confie des tâches bien précises tout en me donnant une orientation générale.

NOUVEAU-BRUNSWICK

Je demeure le responsable politique des questions qui touchent les membres de l’Institut qui travaillent à la fonction publique du Nouveau-Brunswick (le Conseil de gestion) et à la Commission des services d’aide juridique du Nouveau-Brunswick. Depuis le rapport de l’an dernier, les membres du groupe des procureurs de la Couronne du Nouveau-Brunswick cherchent à conclure une convention collective juste et équitable. Ils se sont aussi préparés à la possibilité de faire la grève. Ils ont fini par ratifier une entente de principe qui viendra à échéance le 30 septembre 2018. Même si la formation et les plans d’action ne se sont pas concrétisés, l’exercice a permis à de nombreux membres de mieux comprendre tous les efforts qu’il faut faire avant de prendre une mesure de grève quelconque. En ce qui concerne les pensions, nous avons intenté plusieurs actions en justice pour contester le pouvoir du gouvernement provincial d’apporter des modifications drastiques, unilatérales et préjudiciables au régime de retraite de nos membres provinciaux; ces actions poursuivent leur cheminement dans le système juridique. Dès le départ, nous nous attendions à une longue bataille, et je dois malheureusement admettre que nos attentes se sont avérées. Le Syndicat canadien de la fonction publique a comparu à titre d’intervenant dans le cadre de l’action intentée par l’Institut, et nous en sommes très reconnaissants.

CONSULTATION

La mise en place d’un « secrétariat de la consultation » se fait à pas de tortue en raison de plusieurs facteurs. L’objectif est d’assurer la coordination des activités des équipes nationales de consultation. Leur intégration permettra de maximiser la disponibilité de la présidente afin qu’elle puisse rencontrer les plus hauts responsables des ministères fédéraux et des employeurs distincts. Ces préparatifs permettront de livrer un message national clair et cohérent aux paliers les plus élevés de la bureaucratie, en plus de renforcer l’engagement de l’Institut à procéder à de sérieuses consultations sur un large éventail de questions. Les questions liées à la mise en œuvre de conventions collectives qui viennent d’être ratifiées permettront d’encadrer ces activités.

AFFAIRES INTERNES

Les questions internes prennent une bonne part de mon temps et de mon énergie. Des activités comme la préparation de l’Assemblée générale annuelle me donnent la très belle occasion d’œuvrer avec différentes personnes provenant de plusieurs parties de l’organisation. D’un autre côté, je dois malheureusement m’occuper des conflits entre membres. Et les conflits interpersonnels impliquant des membres très actifs deviennent monnaie courante. À plus d’une reprise, l’Institut a dû faire appel aux services d’un médiateur pour améliorer les relations entre les membres afin que l’Institut puisse se concentrer sur sa mission première. Mais la médiation n’a pas tout réglé, et, par conséquent, les voies plus officielles prévues dans notre Politique sur le règlement des différends et les mesures disciplinaires sont de plus en plus sollicitées. Il est décourageant pour moi d’admettre que le Conseil d’administration semble « donner l’exemple » à cet égard.

Steve Hindle, vice-président