L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, le 12 juin 2023 — C’est aujourd’hui le premier jour de la Semaine nationale de la fonction publique, une période destinée à « reconnaître la valeur des services rendus par les employé·es de la fonction publique fédérale ». Mais des données récentes tirées d’un sondage mené auprès des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) montrent que la majorité de ces employé·es ne se sentent pas valorisé·es, en particulier lorsqu’il s’agit des politiques de retour au bureau.

« Six mois après la mise en œuvre d’une approche universelle sur le retour au bureau, nos membres déclarent que cette politique a sapé leur productivité, a augmenté leur coût de la vie, les a obligés à perdre du temps dans les embouteillages, et n’a pas amélioré la collaboration », indique la présidente de l’Institut, Jennifer Carr.

Soixante-dix pour cent des personnes interrogées se sont déclarées insatisfaites de la manière dont les politiques de retour au bureau étaient mises en œuvre, citant comme principales préoccupations des questions telles que la durée et le coût des trajets domicile-travail, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les répercussions sur l’environnement.

Et contrairement au raisonnement du Conseil du Trésor pour justifier cette décision, il est difficile de trouver des conséquences positives. Soixante et un pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la productivité s’était détériorée et la plupart d’entre elles estime que l’impact sur la collaboration était au mieux neutre.

En outre, 80 % des réunions se déroulent encore virtuellement.

« Des professionnel·les du service public ont reçu l’ordre de se rendre dans un bureau pour participer à un appel Zoom ou Teams qui aurait pu être passé depuis le domicile », ajoute Mme Carr. « Les avantages proposés pour le retour au bureau n’apparaissent nulle part. »

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit de la directive, la majorité des fonctionnaires n’ont plus de bureau attitré où retourner. En fait, 65 % des personnes interrogées partagent encore leur poste de travail.

« L’Institut appuie le principe de la présence justifiée, ce qui veut dire qu’il faut être au bureau lorsque les nécessités du service le justifient. Nous continuons de réclamer ce qui avait été promis : une approche hybride qui tient compte des circonstances uniques des employé·es ainsi que des exigences de leur travail », explique Mme Carr. « Il est temps que le gouvernement collabore avec nous pour mettre en place un lieu de travail moderne qui offre des modalités flexibles, des espaces correctement équipés et qui accorde une grande importance à la santé et à la sécurité. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·les de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. En mai 2023, l’Institut a réalisé un sondage en ligne auprès de plus de 68 000 de ses membres travaillant pour des ministères ou des agences fédérales, afin d’évaluer leur ressenti après leur retour au bureau. Plus de 17 % ont répondu.

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Source: Johanne Fillion, 613 883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 9 juin 2023 – Ce lundi 12 juin, pour souligner le début de la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP), l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tiendra une conférence de presse à son bureau national à Ottawa.  

Alors que la SNFP souhaite être un moment spécial dans l'année pour « reconnaître la valeur des services rendus par les employés de la fonction publique fédérale », l'IPFPC dévoilera les résultats d'un sondage auprès de ses membres qui indiqueront malheureusement qu’une majorité des répondants, tous à l’emploi du gouvernement fédéral, ne se sentent pas valorisés - en particulier en ce qui trait aux politiques de retour au bureau (RTO).

QUOI : Conférence de presse pour la Semaine nationale de la fonction publique 2023 – Résultats de sondage

QUAND : Le lundi 12 juin 2023, à 10 h 30

OÙ : Le bureau national de l’IPFPC, 250 Chemin Tremblay, Ottawa (Ontario)  

QUI : Jennifer Carr, Présidente, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L'IPFPC représente plus de 72 000 professionnels travaillant dans le secteur public à travers le pays, dont la vaste majorité est à l'emploi du gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca

Note: Un lien Zoom est disponible sur demande.

Ottawa, le 20 février 2023 – Les fonctionnaires fédéraux ont commencé à retourner au bureau le 16 janvier, conformément au décret gouvernemental obligatoire. Depuis lors, plus de 1 100 fonctionnaires représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se sont adressés à leur syndicat pour obtenir de l’aide afin de relever les défis créés par ce décret qui s’applique à tous de la même façon. Les préoccupations soulevées par les membres de l’Institut concernent la sécurité sur le lieu de travail, la disponibilité des équipements de bureau et des équipements de base, la capacité du réseau, la rupture de l’accord de travail, les mesures d’adaptation, la disponibilité des garderies avant et après l’école, etc.

L’un des principaux problèmes est qu’en dépit du décret, de nombreux fonctionnaires fédéraux n’ont plus de bureau attitré où retourner.

« Comme nous le craignions, nous vivons maintenant avec les cauchemars logistiques créés par cette politique de retour au bureau mise en œuvre à la hâte. De nombreux ministères et organismes n’étaient absolument pas préparés aux réalités pratiques qu’impliquait ce décret gouvernemental », déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Par conséquent, certains de nos membres retournent dans des immeubles qui font maintenant office de chantiers de construction. D’autres doivent rebondir entre les différents espaces de travail partagés du gouvernement fédéral, ce qui implique souvent de rester debout jusqu’à minuit pour obtenir un espace près de chez soi. »

Non seulement ces problèmes logistiques minent-ils le moral, mais ils entravent aussi la capacité des fonctionnaires à assurer le bon fonctionnement et la productivité des institutions les plus importantes du pays.

« Les mêmes personnes qui ont mis au point la PCU depuis leur domicile perdent maintenant du temps chaque jour à monter et démonter des postes de travail improvisés dans la cafétéria », explique Mme Carr. « Il leur arrive aussi d’essayer d’organiser des réunions vidéo cruciales depuis des bâtiments où le Wi-Fi n’est pas fiable — souvent avec des collègues situés à des étages différents. »

Les fonctionnaires qui ont des enfants ont un défi supplémentaire à relever, car ils ont soudainement besoin de services de garde avant et après l’école, à un moment où ces types de programmes sont depuis longtemps complets.

« Comme tous les parents, je connais le stress créé par une urgence de dernière minute en matière de garde d’enfants », d’ajouter Mme Carr. « Pensez aux efforts que vous devez déployer en panique un jour de neige, et imaginez devoir soudainement vous débrouiller deux ou trois jours par semaine. »

Il est temps que le gouvernement fédéral reconnaisse qu’il a commis une erreur, qu’il s’assoie pour consulter les personnes concernées et qu’il présente un plan raisonnable qui fonctionne pour le personnel tout en fournissant efficacement les services sur lesquels la population compte.

« Nous ne nous réjouissons pas d’avoir eu raison sur le gâchis que ce décret allait entraîner », conclut Mme Carr. « La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas trop tard pour travailler ensemble à la recherche d’une meilleure solution. »

L’IPFPC représente plus de 72 000 professionnel·le·s de la fonction publique travaillant pour le gouvernement fédéral ainsi que pour certains ministères et organismes provinciaux. 

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Pour plus d’information : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

L’employeur a l’obligation de veiller à ce que son personnel dispose de tout le nécessaire pour faire son travail en toute sécurité.

Utilisez ce formulaire pour signaler toute préoccupation (santé et sécurité ou autre) concernant votre retour au bureau ou si vous avez besoin d’aide. Un·e agent·e des relations du travail de l’IPFPC prendra contact avec vous si vous avez besoin d’aide.

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Opinion — La fonction publique fragilisée par la politique de retour sur les lieux de travail du gouvernement

Toute politique de retour sur les lieux de travail doit « prendre en considération la nature du travail de chaque ministère et des services qu’il fournit à la population canadienne ». C’est ce qu’affirme la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, et nous l’exhortons à être conséquente, soutiennent la présidente de l'IPFPC et le président de l'ACEP dans un article d'opinion publié dans le Ottawa Citizen.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) exige l’arrêt des régimes du Conseil du Trésor qui obligent les employé·es à retourner au bureau.

Jeudi, le Conseil du Trésor a dévoilé son approche unique visant à ramener les fonctionnaires fédéraux·les au bureau deux ou trois jours par semaine à compter de janvier. Cette nouvelle tombe en dépit des engagements qu’il avait pris de continuer à consulter les syndicats et de mettre en œuvre des régimes adaptés à chaque ministère, ainsi que de la triple menace que représentent la grippe, la COVID-19 et le virus respiratoire syncytial qui remplissent les salles d’urgence de tout le pays.

« Depuis plus de deux ans, nous scandons que tout régime de retour au bureau (RAB) doit avoir un but et donner la priorité à la productivité des employé·es ainsi qu’à leurs santé et sécurité. Ce régime ne répond à aucune de ces exigences : il est mal conçu, il est répressif et il n’a aucun sens, et nous ne ferons aucun compromis sur la santé et la sécurité », déclare Jennifer Carr, la présidente de l’IPFPC.

« L’annonce d’aujourd’hui est tout le contraire de ce que le Conseil du Trésor avait promis, soit une approche hybride délibérée, qui vise à tenir compte des situations uniques que vivent les fonctionnaires fédéraux·les. Il a choisi d’ignorer ce volet et de plutôt imposer brutalement un mauvais régime qui l’expose à un combat inutile. »

Des milliers de membres de l’IPFPC ont déjà commencé à négocier leurs prochaines conventions collectives avec le Conseil du Trésor, et le télétravail y est justement à l’ordre du jour. « Cela ne prépare pas le terrain pour des négociations de bonne foi avec l’employeur. Avec le temps des Fêtes qui est à nos portes, cette annonce constitue un double affront qui ne fait qu’empirer la situation...

L’IPFPC continue de surveiller ce dossier de près et de solliciter les commentaires de ses membres au sujet des régimes de retour sur le lieu de travail.

Nos membres ont prouvé au cours des deux dernières années et demie qu’elles et ils peuvent être productif·ves et engagé·es, quel que soit l’endroit d’où leur travail est effectué, et c’est ce qu’elles et ils continueront d’être », affirme Madame Carr. Les professionnel·les de la fonction publique se sont surpassé·es pour offrir des services de qualité à la population canadienne. Est-ce ainsi que le gouvernement les remercie pour leur engagement et leur travail acharné? »

L’IPFPC continue de plaider en faveur de l’adoption de politiques de retour au bureau sécuritaires et flexibles pour l’ensemble des membres. Celles et ceux qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes devraient consulter le site Web de l’Institut pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités qui leur sont offertes.

Avec la triple menace que constituent la grippe, la COVID-19 et le virus respiratoire syncytial (VRS) qui remplit les salles d’urgence et les hôpitaux pour enfants de tout le pays, l’IPFPC rappelle au Conseil du Trésor de donner la priorité à la santé et à la sécurité de ses travailleuses et travailleurs.

La semaine dernière, The Ottawa Citizen et Options Politiques faisaient état de plans visant à mettre en place une formule unique, pour le retour au bureau des fonctionnaires fédéraux·les. Cette nouvelle est tombée malgré les préoccupations qui émergent actuellement, en matière de santé publique, et malgré le fait que le Conseil du Trésor s’était engagé à continuer de consulter les syndicats et à mettre en œuvre des plans  adaptés à chaque ministère.

Nous sommes l’un des plus importants agents négociateurs du Conseil du Trésor, et nous avons été surpris d’entendre des rumeurs selon lesquelles il voudrait imposer un plan unique de retour de nos membres sur leur lieu de travail.

En effet, selon les spéculations, un mandat de deux à trois jours de travail au bureau serait exigé pour tous les fonctionnaires fédéraux·les.

Depuis, le Conseil du Trésor a confirmé qu’aucune annonce n’est à venir. C’est néanmoins inquiétant, car il semble que cette approche ait été envisagée, et nous ignorons quels seront les plans à plus long terme du Conseil du Trésor.

L’IPFPC continue de surveiller ce dossier de près et de solliciter les commentaires de ses membres pour savoir ce qu’elles et ils aimeraient avoir comme plan de retour sur le lieu de travail. Les membres sont d’avis que toute politique qui les obligerait à travailler en présentiel pendant un certain nombre de jours se doit d’avoir un objectif clair. Beaucoup de membres de l’IPFPC sont également préoccupé·es par leur santé et leur sécurité et par le fait qu’il n’y a pas assez d’espace pour répondre adéquatement à un ordre de retour massif au travail.

Outre les préoccupations en matière de santé et de sécurité, nos membres ont déterminé que le travail à distance était un enjeu majeur qu’il fallait négocier lors des rondes de négociations actuelles et à venir. L’IPFPC a des propositions à cet égard et s’attend à ce que le Conseil du Trésor et d’autres employeurs s’engagent dans des négociations collectives à ce sujet.

Nos membres ont prouvé, au cours des deux dernières années et demie, que le fait de travailler à domicile en toute sécurité ne diminue en rien leur productivité et leur engagement. L’IPFPC continue de plaider en faveur de l’adoption de politiques de retour sécuritaires et flexibles pour l’ensemble des membres.

Nous invitons les membres qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes à consulter cette page Web pour obtenir de plus amples renseignements. En outre, les membres qui ont des préoccupations propres à leur lieu de travail devraient communiquer avec un·e délégué·e syndical·e ou leur comité de la santé et de la sécurité au travail.

Alors qu’une septième vague de COVID accompagnée de variantes hautement transmissibles est confirmée par les responsables de la santé publique, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) demande au Conseil du Trésor de donner la priorité à la santé et à la sécurité de ses travailleuses et travailleurs.

Malgré l’augmentation des cas de COVID et d’autres indicateurs, de nombreux ministères et organismes fédéraux maintiennent leurs plans de retour au bureau; la plupart de ces plans doivent entrer en vigueur immédiatement après la fête du Travail.

« Malgré la septième vague, les politiques de retour au bureau sont toujours en cours de déploiement », a déclaré Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Nous savons que nos membres s’inquiètent de la priorité qui sera donnée à leur santé et leur sécurité pendant cette transition, et il incombe à l’employeur de les protéger. »

En juin, l’IPFPC a organisé trois assemblées générales téléphoniques avec ses membres pour traiter de questions d’une grande importance, notamment le retour au travail. Au cours de ces assemblées, de nombreux membres ont exprimé leurs préoccupations concernant leur santé et leur vif désir de continuer à travailler à domicile.

« Soixante pour cent des membres de l’IPFPC veulent continuer à travailler à distance, et 25 % veulent s’assurer que leur régime de travail hybride est flexible. Nos membres prouvent depuis deux ans et demi qu’ils peuvent et veulent être productifs et engagés tout en travaillant à domicile en toute sécurité », a ajouté Mme Carr. « Compte tenu de l’évolution de la pandémie, nous demandons instamment au Conseil du Trésor de protéger leur santé et leur sécurité, et de réévaluer les plans de retour au bureau. »

L’IPFPC continue de plaider en faveur de politiques de retour au bureau à la fois sûres et souples. Les membres qui doivent retourner sur leur lieu de travail et qui ont des inquiétudes devraient consulter notre site Web pour obtenir plus d’informations sur les choix qui s’offrent à eux.

Rencontre positive avec la présidente du Conseil du Trésor (CT), Mme Fortier, au sujet du retour au bureau

La présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr, a rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, pour discuter des principales préoccupations des membres, dont le retour au bureau et l’examen stratégique des services publics annoncé par le gouvernement dans son budget 2022.