L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

« J'espère que nos membres savent que nous ne ménageons pas nos efforts pour garantir leur santé et leur sécurité et protéger leurs droits, et que nous sommes là pour les écouter s’ils et elles ont des inquiétudes. »

Simone Zobatar a consacré des années de bénévolat à notre syndicat. Comme beaucoup d’entre nous, elle a commencé en tant que déléguée syndicale après y avoir été encouragée par un membre de son exécutif de groupe. 

Elle a ensuite été rapidement nommée à l’exécutif du groupe VFS à titre de membre active. Au fil des ans, elle a gagné en confiance, en compétence et en expérience à mesure qu’elle assumait les fonctions de trésorière, puis de vice-présidente; en avril 2018, elle a été élue présidente du sous-groupe VFS de Penticton. 

De nombreux membres s’engagent dans cette voie pour jouer un rôle de leader à l’IPFPC, une voie que tous et toutes peuvent suivre.

 

«Depuis que je suis déléguée syndicale, j’ai eu l’occasion d’apprendre de nos leaders émérites — de notre présidente nationale, du président de notre Groupe ou dans notre bureau régional. Collectivement, je sais qu’ils et elles consacrent des heures innombrables à nos membres partout au pays, et c’est gratifiant de faire partie de cet effort. Il est très satisfaisant d’aider nos membres à trouver des solutions à leurs problèmes.»

Simone sait que ce travail acharné porte ses fruits, en soulignant que l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle résulte de notre solidarité syndicale. Elle est heureuse de pouvoir prendre congé si ses enfants sont malades ou ont un rendez-vous, ou si elle doit prendre soin d’un parent âgé.

En outre, lors de la dernière ronde de négociation, l’IPFPC a obtenu un nouveau congé pour une «personne qui tient lieu de parent». Cela signifie que les membres peuvent désormais prendre congé pour s’occuper d’une personne proche (de leur famille ou pas) qui n’aurait pas répondu à la définition antérieure de la famille. Simone connaît beaucoup de gens qui n’ont pas accès à ce type de congé payé et qui ne peuvent pas s’occuper des êtres chers qui comptent vraiment pour eux. 

En tant que dirigeante syndicale, elle a travaillé fort pour nouer de bonnes relations avec la direction. Ces liens donnent lieu à une collaboration productive qui évite de nombreux problèmes. Même si elle travaille à domicile, elle continuera de privilégier cette approche stratégique des relations de travail. 

Elle est très fière d’aider ses collègues à trouver des solutions à leurs problèmes. Le plus important pour elle est de s’assurer que les membres savent que nous sommes là en cas de besoin.

Simone est comptable professionnelle agréée et travaille à l’ARC en tant que vérificatrice. Ses journées de travail sont consacrées à l’audit de particuliers faisant partie d’un réseau de haut niveau et des entités qui leur sont liées afin de s’assurer que tous paient leur juste part d’impôts. 

Selon elle, «une quantité incroyable d’argent quitte ce pays parce que des gens évitent de payer leur juste part d’impôts».

Elle suit la trace de l’argent pour découvrir les stratagèmes d’évasion fiscale. Les centaines de millions de dollars qu’elles et ses collègues récupèrent sont réaffectés aux infrastructures, aux soins de santé et aux services publics que les Canadien(ne)s méritent. 

«Quand vous voyez les gens travailler fort, gagner un salaire décent, et finir par payer plus d’impôts que ces entreprises qui gagnent des centaines de millions de dollars, on ne peut qu’éprouver de la frustration. Nous recouvrons des centaines de millions de dollars de recettes fiscales lorsque nous découvrons ces stratagèmes fiscaux, et c’est toute la population qui en bénéficie considérablement», ajoute-t-elle.

«Par exemple, les systèmes que le groupe CS a su mettre en place pour administrer les prestations liées à la pandémie dans des délais aussi brefs sont d’une qualité inégalable. Ces systèmes ont permis de distribuer de l’argent aux personnes qui en avaient vraiment besoin», dit-elle avec fierté. 

Les fonctionnaires influent grandement sur nos programmes sociaux, notre santé et notre bien-être, et le Canada bénéficie vraiment de leur travail! 

Xiaolan Wang est climatologue à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et a travaillé partout dans le monde en climatologie. 
 
Après un baccalauréat et une maîtrise en hydrométéorologie en Chine, Xiaolan a obtenu un doctorat en climatologie en Allemagne et au Portugal. 

Sa formation et sa passion pour la météorologie l’ont amenée à travailler à ECCC, où elle est spécialiste en ensembles de données climatologiques. 

« Le travail que je fais est important pour les Canadiens parce qu’il produit des ensembles et des produits de données climatologiques de haute qualité ainsi que de l’information essentielle sur le climat. Ce sont des fonds publics dépensés judicieusement », fait-elle valoir. 

 

Xiaolan veut d’abord comprendre les tendances climatiques passées, présentes et futures afin de produire l’information dont le Canada a besoin pour lutter contre le changement climatique. 

Il est important de confier ces recherches dans le secteur public, car les universités et le secteur privé peuvent difficilement obtenir les données, les ressources et les fonds nécessaires pour mener des recherches objectives. 

« Il est pratiquement impossible de faire ce travail en milieu universitaire ou dans le secteur privé, car il faut s’appuyer sur un très large éventail de données et de connaissances spécialisées relatives à l’histoire, au climat actuel et aux normes en matière de surveillance du climat au Canada », poursuit-elle. 

Selon Xiaolan, le secteur public est garant de la qualité du processus de recherche suivi dans l’élaboration d’un plan d’action mondial contre le changement climatique.

« C’est un travail qui doit être fait systématiquement et avec constance et qui requiert de s’y consacrer sur une très longue période », explique-t-elle.

Si elles n’étaient pas traitées de manière cohérente par des scientifiques compétents, les données artificielles passeraient à travers les mailles du filet, et ce que nous savons du changement climatique serait complètement erroné. 

Heureusement, des scientifiques comme Xiaolan s’emploient à éviter que de telles erreurs se produisent. 
 
Nos scientifiques ont besoin de conditions de travail stables et d’un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Mère de deux enfants, Xiaolan apprécie les horaires de travail flexibles dont le syndicat lui fait bénéficier. 

« Avoir la possibilité de maintenir un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, c’est très important pour les femmes en science, soutient-elle. Je suis bien contente que nos conventions collectives prévoient des horaires de travail flexibles et des modalités de télétravail ». 

La plupart des scientifiques du secteur public ont une charge de travail lourde, mais pour Xiaolan, être syndiquée lui donne accès à des processus d’autorisation de voyage et de télétravail conviviaux, à des technologies utiles et à des ressources sur simple demande. 

« C’est toujours bon de savoir que le syndicat vous appuie et que quelqu’un est prêt à vous aider ou à vous donner des conseils au besoin », conclut-elle. 

Le Canada doit demeurer un chef de file dans la lutte contre le changement climatique. Et pour ce faire, il a besoin de ses scientifiques publics. 

Le Canada a de la chance d’avoir des scientifiques comme Xiaolan qui se consacrent à la sauvegarde de ses océans et de ses écosystèmes.

Qu’il s’agisse d’enquêter sur un avion qui s’abîme en mer, un train qui déraille dans les Prairies ou le déversement d’un pipeline dans les montagnes, les spécialistes du Bureau de la sécurité des transports qui analysent les enregistreurs de données parviennent à élucider les mystères.

Ils le font même parfois mieux que quiconque sur la planète.

Branden Murdoch a grandi sur une ferme en Colombie-Britannique avant de découvrir son amour pour le génie aérospatial à l’Université Carleton.

Aujourd’hui membre de l’Institut, il est un de ces analystes de classe mondiale.

 

Branden analyse l’information récupérée dans des « boîtes noires », qui enregistrent les données de vol et les voix du poste de pilotage. De concert avec son équipe, il étudie l’information sur les écrasements d’avion afin de déterminer ce qui s’est passé et de prévenir les accidents. 

Ce spécialiste est fier de voir que son travail améliore le quotidien des gens.

« Chaque jour, je sais exactement ce que je vais faire pour améliorer la sécurité des transports, et ce, non seulement au Canada, mais aussi dans le monde entier, car notre mandat est international... Je sais que j’améliore la sécurité de l’aviation et des transports partout sur la planète ».

Au cours des dernières années, Branden et ses collègues ont gagné en crédibilité dans les secteurs public et privé du monde entier. L’industrie avait l’habitude de négliger les données sur les collisions, et le fait de souligner les principaux problèmes des boîtes noires et des autres dispositifs du genre n’est pas sans difficulté. Compte tenu de la profondeur de l’engagement des membres de son équipe et de leurs capacités pratiques, ils savent maintenant que lorsqu’ils prennent la parole, les organismes de réglementation leur prêtent une oreille attentive.

La nécessité d’assurer le maintien de leur impartialité par rapport aux organismes de réglementation explique pourquoi ce travail se fait dans le secteur public plutôt que dans le secteur privé.

« Tout le monde aime rentrer chez soi et rendre visite à ses parents à Noël, tout le monde veut des vacances au soleil... mais personne ne veut que ses proches meurent en mer sur un bateau de pêche, ajoute-t-il. Ainsi, je pense que chacun sait qu’il y a des conséquences bien tangibles et déchirantes quand la sécurité est reléguée aux oubliettes et que quelque chose passe à travers les mailles du filet. »

Sa plus grande source de fierté cependant, n’a rien à voir avec le travail.

Comme beaucoup d’entre nous, c’est la possibilité de concilier son travail et sa famille qui lui procure la plus grande joie, lui qui peut ainsi rentrer chez lui en ayant le sentiment du devoir accompli à la fin de la journée, tout en ayant la possibilité de passer du temps de qualité avec ses proches.

Travailler au Bureau de la sécurité des transports en bénéficiant de la protection de son syndicat lui permet de maintenir cet équilibre crucial, tout en s’assurant que son équipe a les ressources nécessaires pour faire son travail du mieux qu’elle le peut.

« Je sais que les Canadiens peuvent voir que notre travail se traduit par des réalisations concrètes pour améliorer la sécurité des transports et sauver des vies. Chacun peut ainsi dormir tranquille, en sachant que des esprits très brillants s’assurent de la sécurité des citoyens chaque fois qu’ils montent à bord d’un avion, d’un train ou d’un bateau. »

Philippe a toujours voulu être chimiste quand il était petit. Changer des particules et expérimenter des solutions ont toujours suscité son intérêt.

Mais il ne se doutait pas qu’il deviendrait ingénieur à l’Agence spatiale canadienne (ASC) et qu’il participerait à des innovations spatiales passionnantes. Même s’il ne fait pas de chimie tous les jours, il adore son travail.

« Je suis surtout chargé d’examiner les projets spéciaux à l’ASC pour que tous les paramètres de projet soient respectés, explique-t-il. Ça me permet de garantir aux Canadiens que tous les projets répondent à leurs besoins ».

 

Philippe travaille souvent sur des projets spatiaux de lancement et de surveillance de satellites qui nous fournissent d’importantes données de navigation. Grâce à ces satellites, les systèmes GPS et autres systèmes radars deviennent encore plus précis, aussi bien pour la randonnée pédestre ou à vélo que pour les déplacements quotidiens en voiture.

Il aime travailler avec son équipe pour veiller à ce que la science publique améliore la qualité de la technologie spatiale.

Philippe est également un délégué syndical de l’Institut. Il aide ses collègues à comprendre leur convention collective et il est là pour les soutenir lorsqu’ils our elles ont des problèmes au travail.

Selon lui, l’un des grands privilèges d’être membre d’un syndicat, c’est d’avoir accès à la technologie et aux ressources qui optimisent ses capacités.

« À l’agence spatiale, nous sommes privilégiés, car nous avons accès aux programmes spéciaux et aux ressources dont nous avons besoin ».

Au chapitre de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, Philippe apprécie également la sécurité que procure l’adhésion à un syndicat.

« Faire partie d’une institution comme l’IPFPC nous permet d’être bien représentés pour avoir de bonnes conditions de travail, explique-t-il. À la dernière ronde de négociations, le syndicat a réussi à négocier un programme de mieux-être qui porte sur la violence au travail. Cette sécurité, nous ne l’aurions pas sans l’IPFPC ».

Travailler dans un environnement sain et sécuritaire permet à Philippe et à son équipe d’accomplir avec confiance le travail que les Canadiens et Canadiennes trouvent important.

Il reconnaît que la recherche joue un rôle important pour asseoir notre leadership en technologie spatiale. Plus précisément, la mission de la Constellation RADARSAT de l’ASC sert à améliorer la navigation et la détection des navires pour la Défense nationale du Canada.

« Ma plus grande fierté en carrière, c’est d’avoir été affecté au centre d’exploitation de satellites de l’agence spatiale. C’est un projet dont la réalisation a pris des années. Nous avons entrepris de nombreuses opérations et lancé des satellites qui, ensemble, ont amélioré notre travail sur la mission de la Constellation RADARSAT ».

Tous les jours, Philippe et son équipe travaillent dans l’intérêt public au développement des innovations spatiales qui créeront un plus bel avenir à tous les Canadiens et Canadiennes, et leur donneront un meilleur accès aux technologies fiables.

Après avoir trouvé sa vocation d’ingénieur nucléaire, Jeff a été séduit par la petite ville de Pinawa, au Manitoba, et par les intéressantes possibilités de carrière qu’elle offrait.

Pinawa abrite les Laboratoires de Whiteshell, un complexe de recherche nucléaire établi par Énergie atomique du Canada limitée (EACL) au début des années 1960, vestige de la recherche nucléaire au Canada, en voie de déclassement par Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) ltée. 

Depuis son plus jeune âge, Jeff aime jouer avec des blocs Lego et trouver des solutions à des problèmes difficiles.

Aujourd’hui, il est ingénieur de projet pour les LNC et il relève chaque nouveau défi avec enthousiasme.

 

Selon lui, « expliquer au public, aux groupes autochtones et aux autres intervenants ce que nous faisons et comment nous le faisons pour qu’ils comprennent mieux comment nous procédons, efficacement et en toute sécurité, c’est l’une des choses les plus difficiles à faire  ».

Ce chercheur étudie et modélise le transport des contaminants des radionucléides dans les eaux souterraines et leurs effets sur la biosphère. Cette information est essentielle pour assurer la sécurité des communautés et de l’environnement lorsqu’on démantèlera le réacteur WR-1 à Whiteshell.

Ces recherches ont permis à Jeff et à son équipe de trouver le meilleur moyen de déclasser le réacteur : le démanteler là où il est.

« Nous avons présenté un plan — une évaluation environnementale — à la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour obtenir l’autorisation d’éliminer ce réacteur sur place », explique-t-il.

Jeff est fier du travail qu’il fait pour protéger notre environnement, il est fier de chercher des solutions à la crise climatique de plus en plus menaçante et il est fier de son syndicat.

« L’IPFPC nous a aidé à conclure des conventions collectives équitables qui reconnaissent que nous sommes tous en train de perdre notre emploi et que nous devons nous attendre à entreprendre une nouvelle carrière très bientôt », poursuit‑il.

L’exécutif de son groupe de négociation travaille fort pour que lui et ses collègues disposent non seulement des ressources dont ils ont besoin pour leur perfectionnement professionnel, mais aussi de la souplesse nécessaire au maintien d’un bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

En dehors du travail, Jeff aime passer du temps avec ses enfants, jouer au hockey, entraîner l’équipe de soccer locale des Timbits et s’impliquer dans sa communauté. Être membre de l’Institut lui permet de faire ce qu’il aime tout en l’aidant à réaliser les objectifs qui lui tiennent le plus à cœur.

Nous avons besoin de gens comme lui, qui se passionnent pour la protection des communautés canadiennes et trouvent des moyens sécuritaires d’éliminer les déchets nucléaires.

« Mon travail à Whiteshell montre bien comment on peut nettoyer et gérer efficacement les déchets nucléaires, sans compromettre la sécurité. On peut le faire en toute sécurité et de façon économique. C’est bon pour tout le monde : les travailleurs d’ici, les gens de la région, l’environnement et les contribuables canadiens », conclut Jeff.

Avant de commencer sa journée consacrée au bien-être du bétail du Nouveau-Brunswick,  Dre Nicole Wanamaker se réveille très tôt pour s’occuper de ses enfants et de sa ferme laitière.

Elle est vétérinaire en chef du service vétérinaire provincial du Nouveau-Brunswick et protège les Canadiens en assurant la santé et le bien-être des animaux.  

 

« En tant que gestionnaire du service vétérinaire provincial, je veux être certaine que les animaux du Nouveau-Brunswick qui entrent dans la chaîne alimentaire sont propres à la consommation humaine », explique Nicole.

Son équipe de 20 vétérinaires de terrain teste et traite des animaux, des vaches aux poulets, partout dans la province. Selon Nicole, avoir un service vétérinaire financé par la province est essentiel pour les agriculteurs ruraux, car autrement ils n’auraient peut-être pas les moyens de soigner leurs animaux.

Elle et son équipe s’assurent que les agriculteurs peuvent obtenir de l’aide quand ils en ont besoin, à un prix abordable.

« Comme nous sommes un service vétérinaire provincial, tous nos honoraires sont fixes, peu importe que nous devions nous rendre à cinq minutes ou à deux heures de route de la clinique. Ça coûte toujours la même chose. »

Tous les jours, les vétérinaires mobiles qui s’occupent de gros animaux d’élevage font face à de nombreuses difficultés.

« Parmi les dangers qui guettent les vétérinaires pour gros animaux, il y a les ruades, les morsures, les bousculades et les poussées contre des objets, sans oublier les coupures », dit-elle. 

Nicole fait de son mieux pour que son équipe dispose des ressources nécessaires à sa réussite, mais elle admet qu’il est difficile pour une femme en science dans un domaine aussi exigeant d’atteindre un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

L’IPFPC contribue au maintien en poste et au soutien des vétérinaires dans les environnements difficiles en négociant des salaires plus intéressants et des horaires de travail plus flexibles. Nicole ajoute qu’il n’y a pas assez de vétérinaires prêts à travailler avec de gros animaux au Canada. C’est pourquoi il est important que les vétérinaires sur le terrain soient convenablement rémunérés, formés et protégés pour ce travail.

« L’IPFPC est intervenu pour que nous ayons de l’équipement de protection individuelle, comme des bottes à coque d’acier et des combinaisons, et nous a sensibilisés, comme vétérinaires, à certains dangers inhérents à notre travail », poursuit-elle. 

Nicole est fière d’être membre de l’IPFPC et de l’excellent travail qu’elle fait en assurant la liaison entre des vétérinaires de l’ensemble du Nouveau-Brunswick.

« Ce qui me rend le plus fière dans ma carrière, c’est de gérer aujourd’hui les services vétérinaires de la province et ainsi de pouvoir mettre en contact des vétérinaires de toute la province et offrir aux éleveurs-producteurs des services essentiels et universels », conclut-elle. 

Ce sont des membres de l’IPFPC comme Nicole qui protègent la santé et la sécurité publiques. Tous les jours.

Le Canada, dont le tiers du territoire se trouve sous l’eau, compte sur des spécialistes de l’hydrographie comme Elizabeth Bonner pour assurer la sécurité des marins et leur permettre de naviguer en toute sécurité.

« Quand je décris aux gens ce que je fais dans la vie, je leur dis que je trouve des récifs et que je les indique sur des cartes », explique Elizabeth avec un sourire en coin. « Le service hydrographique s’occupe de trouver les récifs et autres dangers avant que les marins les trouvent eux-mêmes, malencontreusement ».

Elizabeth a travaillé 10 ans au Service hydrographique du Canada (SHC) à titre de cartographe des océans et de superviseure de la production cartographique. Elle et son équipe se servent de la technologie et des cartes archivées et consultent les communautés autochtones pour recenser les obstacles océaniques, distinguer les frontières maritimes et promouvoir la sécurité de la navigation maritime.

Le SHC effectue régulièrement des relevés topographiques à l’aide de navires, dont des bateaux adaptés pour l’hydrographie. Elizabeth travaille fréquemment en collaboration avec la Garde côtière canadienne pour effectuer des mesures océanographiques qui enrichissent notre connaissance des eaux canadiennes.

Chaque année, des millions de bateaux naviguent dans nos lacs, rivières et océans. Elizabeth et son équipe jouent un rôle primordial dans la sécurité nautique de la Défense nationale, des industries de la pêche, de la navigation internationale et du tourisme.

 

Tous les jours, elle protège la qualité des travaux hydrographiques, notamment par son travail de déléguée syndicale de l’IPFPC. Comme déléguée, Elizabeth est la personne vers qui ses collègues se tournent pour avoir de l’information sur leur convention collective et leurs droits ou obtenir de l’aide en cas de difficultés au travail.

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« L’IPFPC offre des possibilités de formation et de réseautage et m’a donné l’occasion d’aider d’autres membres à comprendre leur convention collective et à surmonter leurs problèmes au travail», explique-t-elle.

Elizabeth est fière d’être une déléguée syndicale de l’Institut et une femme de science qui protège les Canadiens au quotidien. En fait, elle a été l’une des premières femmes hydrographes à diriger une équipe à bord du navire Vector. C’est le moment phare de sa carrière, qui la remplit de fierté.

« Nous avons passé deux semaines à arpenter la côte de l’île Calvert, dont nous avons fait le sondage hydrographique pour mettre à jour les cartes de navigation de cette région, poursuit-elle. Je suis vraiment fière d’avoir pris part à ce projet. J’ai été la première femme hydrographe à prendre les commandes du Vector sur cette côte ».

Les projets d’arpentage, comme celui de la côte de l’île Calvert, sont essentiels pour prévenir les accidents navals, préciser les routes de navigation et même prévoir les effets du changement climatique en analysant les marées et les niveaux d’eau.

Elizabeth précise que le SHC est reconnu comme une organisation internationale de normalisation qui garantit la qualité de son travail dans le domaine des changements climatiques et de l’hydrographie dans la fonction publique.

Elle et son équipe travaillent d’arrache-pied pour cartographier nos régions côtières afin d’assurer la sécurité des Canadiens dans tous les secteurs d’activité, notamment en surveillant les tsunamis ou en détectant les obstacles rocheux.

Les marins peuvent naviguer en toute confiance, car Elizabeth et son équipe veillent à leur sécurité sur toutes les côtes.

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Jean-Philippe a fait un stage au Centre météorologique canadien après des études en informatique à l’UQAC et à l’UQAM. « C’était très intéressant. Cela dit, je me passionne beaucoup plus pour la schématisation de scénarios possibles que pour la météorologie. », dit Jean-Philippe. Le transfert de ses connaissances et de sa formation dans un domaine ayant des applications directes pour la société est ce qui animait Jean-Philippe, qui s’est rapidement trouvé un emploi au Centre après son stage en 1998.

Avec l’équipe de la Section de la réponse aux urgences environnementales (SRUE) du Centre, Jean-Philippe collabore à la conception de modèles sophistiqués qui simulent la propagation de matières dangereuses dans un secteur donné — à une échelle donnée — une ville, une région, voire même la planète.
 


«Grâce à la superinformatique, nous avons accès à de gros volumes de données. C’est très stimulant. Le Centre météorologique canadien ne dort jamais. Nous recueillons des données en temps réel de partout dans le monde — et même de l’espace.»

«Je m’occupe tous les jours de traduire les connaissances scientifques en de l’information utile pour les premiers répondants», explique le programmeur-analyste. Feux de forêt, feux de produits chimiques, déversements de produits toxiques, incidents nucléaires, cendres volcaniques. Jean-Philippe aide les scientifques à prédire l’évolution de la propagation de matières dangereuses en fonction des conditions atmosphériques et de la géographie du secteur.

Par exemple, le vent peut jouer un rôle important dans le transport des particules dans l’atmosphère et la détermination des zones touchées. Et, ces dernières années, Jean-Philippe et ses collègues mettent au point des outils de modélisation aquatique afn d’étudier des incidents comme le déversement de pétrole dans l’eau.

Ces connaissances sont essentielles, explique Jean-Philippe. Il en va de la protection de la population et de l’environnement. Ces diverses simulations éclairent les décisions prises par les services d’intervention d’urgence lors de situations dangereuses. Courants atmosphériques, courants marins, immeubles, topographie — Jean-Philippe doit tout prendre en compte. « Nous avons modélisé presque tout ce qui peut se disséminer dans l’air, même les papillons! », explique en riant Jean-Philippe.

Après six ans de tentatives de gel salarial au gouvernement ontarien, Carrie Gerdes en a eu assez. Elle décide en 2012 de lutter pour que le service de radiologie du Centre de cancérologie Juravinsk de Hamilton obtienne l’accréditation nécessaire pour appartenir au syndicat.

« À partir de là, je me suis investie comme militante syndicale et dans l’Institut comme tel », mentionne-t-elle. « Je suis fière d’être militante syndicale. Faire partie d’un syndicat fait que nous pouvons compter sur le pouvoir du groupe pour faire entendre nos préoccupations professionnelles. »
 


La situation s’est améliorée depuis que le Centre a intégré l’Institut, mais ce n’est pas fini. Comme d’autres professions de la santé, les restrictions budgétaires se font aussi ressentir dans son service un peu trop dépendant du personnel temporaire.

« La précarité d’emploi est endémique chez nous », ajoute Carrie. « Je parle des effets qu’entraîne pour les professionnels le fait de vivre jusqu’au prochain chèque de paye sans savoir ce que leur réserve l’avenir. »

Les jeunes qui entreprennent leur carrière ne sont pas admissibles à un prêt hypothécaire ni à un congé de maternité. Cette incertitude a des effets sur les patients.

Comme radiothérapeute, Carrie doit nouer de bonnes relations avec les patients en traitement pour un cancer. Elle mentionne qu’il s’agit de la plus agréable – mais aussi de la plus difficile partie de son travail.

 « Nous sommes ici pour leur offrir du soutien affectif aussi bien que des soins attentifs et de qualité », explique Carrie. « La radiation fait peur à tout le monde. Nous avons la satisfaction d’expliquer chaque étape aux patients – depuis le tomodensitogramme jusqu’au traitement quotidien – en dissipant leur peur et en continuant d’entretenir la relation. »

La plupart des patients du Centre subissent un traitement pour le cancer de la prostate ou du sein qui donne généralement de bons résultats. Mais il y a aussi ceux en soins pédiatriques ou en traitement d’une tumeur cérébrale. Carrie fait passer des tomodensitogrammes, tatoue des patients, explique le plan de traitement et aide les patients à gérer les effets secondaires de la radiation.  « C’est comme le pire coup de soleil de votre vie », dit-elle.

Carrie est particulièrement fière des avancées que son équipe a réussi à réaliser dans le traitement par radiation grâce aux percées technologiques. La « cybermachine à couteaux » permet aujourd’hui de cibler seulement la partie du cerveau touchée.

Le traitement par radiation se révèle un parcours émotif – pour les patients –, mais aussi pour les soignants.

« L’une des dimensions les plus difficiles est de nouer des liens affectifs sans nous attacher émotivement aux résultats. »

C’est la plus difficile, mais aussi la plus gratifiante. Au contraire d’autres fournisseurs de soins de santé qui reçoivent leurs patients uniquement de temps en temps, Carrie rencontre les mêmes personnes jour après jour – souvent durant les jours fériés – ce qui tisse des liens encore plus forts.

« Nous voyons les mêmes patients quotidiennement et nous les conseillons sur les divers aspects de leur traitement durant la phase cruciale. Nous devenons de la famille. »

Lina Johannson a grandi dans la grande ville de Vancouver, mais cela ne l’empêche pas de se promener aujourd’hui en salopettes pour inspecter le bétail de Regina. Et pour tout dire, elle adore ça!

C’est durant ses études à l’Université de Saskatchewan que Lina est tombée sous le charme de la province et de ses gens. Elle décide de rester. À peu près à la même époque, elle vit sa première expérience de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et commence à aimer l’idée de travailler à protéger le bétail partout au pays.
 


Ses travaux l’amènent à travailler étroitement avec les éleveurs et à tester leur bétail  à leur arrivée et à leur sortie du Canada.

« La plupart des animaux aboutissent à un moment ou à un autre dans le système alimentaire. Notre travail contribue à assurer un approvisionnement alimentaire sûr », explique Lina.

Son travail protège aussi l’économie canadienne, parce que l’agriculture y joue un rôle prépondérant.

« Nous testons les animaux pour des maladies comme la fièvre aphteuse. Advenant l’apparition de cette maladie au Canada, il faudrait fermer les frontières. Les échanges commerciaux de bétail et de ses produits dérivés seraient réduits au minimum », explique Lina.

Elle adore son travail, même les moins bons jours où elle doit donner de mauvaises nouvelles aux éleveurs de bétail, surtout dans les cas de quarantaine ou d’euthanasie. Ce sont les décisions difficiles comme celles-là qui justifient le fait que ce genre de travail doit s’effectuer dans le secteur public et non pas le privé.

« En tant qu’autorité de réglementation, l’Agence doit prendre des décisions en toute impartialité et objectivité. Si le travail était accompli par le secteur privé, il n’y aurait aucune garantie que les décisions prises seraient les bonnes pour la population canadienne. »

Une chose rend la tâche de Lina plus facile. C’est de pouvoir compter sur son syndicat. Et, comme déléguée syndicale de l’Institut, Lina appuie aussi les autres membres. 

« Je suis reconnaissante d’être membre d’un syndicat qui appuie notre travail comme membre, oui, mais aussi comme fonctionnaire », de dire Lina. « Je connais mes droits comme employée et je peux les exercer grâce à cette solidarité. »

L’un des moments où son syndicat ne peut pas faire grand-chose est celui où elle doit expliquer ce qui se trouve dans les boîtes isolantes qu’elle reçoit de temps à autre à son bureau (indice : c’est du sperme de verrat à tester).

« Des collègues, surtout les recrues, nous demandent : c’est quoi? Et nous répondons sourire en coin : rien d’intéressant », dit-elle en riant.