L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Philippe Ouimet, à l’avant-garde du progrès en technologie spatiale

Philippe a toujours voulu être chimiste quand il était petit. Changer des particules et expérimenter des solutions ont toujours suscité son intérêt.

Mais il ne se doutait pas qu’il deviendrait ingénieur à l’Agence spatiale canadienne (ASC) et qu’il participerait à des innovations spatiales passionnantes. Même s’il ne fait pas de chimie tous les jours, il adore son travail.

« Je suis surtout chargé d’examiner les projets spéciaux à l’ASC pour que tous les paramètres de projet soient respectés, explique-t-il. Ça me permet de garantir aux Canadiens que tous les projets répondent à leurs besoins ».

 

Philippe travaille souvent sur des projets spatiaux de lancement et de surveillance de satellites qui nous fournissent d’importantes données de navigation. Grâce à ces satellites, les systèmes GPS et autres systèmes radars deviennent encore plus précis, aussi bien pour la randonnée pédestre ou à vélo que pour les déplacements quotidiens en voiture.

Il aime travailler avec son équipe pour veiller à ce que la science publique améliore la qualité de la technologie spatiale.

Philippe est également un délégué syndical de l’Institut. Il aide ses collègues à comprendre leur convention collective et il est là pour les soutenir lorsqu’ils our elles ont des problèmes au travail.

Selon lui, l’un des grands privilèges d’être membre d’un syndicat, c’est d’avoir accès à la technologie et aux ressources qui optimisent ses capacités.

« À l’agence spatiale, nous sommes privilégiés, car nous avons accès aux programmes spéciaux et aux ressources dont nous avons besoin ».

Au chapitre de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, Philippe apprécie également la sécurité que procure l’adhésion à un syndicat.

« Faire partie d’une institution comme l’IPFPC nous permet d’être bien représentés pour avoir de bonnes conditions de travail, explique-t-il. À la dernière ronde de négociations, le syndicat a réussi à négocier un programme de mieux-être qui porte sur la violence au travail. Cette sécurité, nous ne l’aurions pas sans l’IPFPC ».

Travailler dans un environnement sain et sécuritaire permet à Philippe et à son équipe d’accomplir avec confiance le travail que les Canadiens et Canadiennes trouvent important.

Il reconnaît que la recherche joue un rôle important pour asseoir notre leadership en technologie spatiale. Plus précisément, la mission de la Constellation RADARSAT de l’ASC sert à améliorer la navigation et la détection des navires pour la Défense nationale du Canada.

« Ma plus grande fierté en carrière, c’est d’avoir été affecté au centre d’exploitation de satellites de l’agence spatiale. C’est un projet dont la réalisation a pris des années. Nous avons entrepris de nombreuses opérations et lancé des satellites qui, ensemble, ont amélioré notre travail sur la mission de la Constellation RADARSAT ».

Tous les jours, Philippe et son équipe travaillent dans l’intérêt public au développement des innovations spatiales qui créeront un plus bel avenir à tous les Canadiens et Canadiennes, et leur donneront un meilleur accès aux technologies fiables.