L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Steven Raphael est membre de l’IPFPC et travaille pour la First Nation Health Authority (FNHA) depuis 2011. Il fait partie de la communauté syndicale de l’IPFPC depuis quatre ans et travaille avec des infirmier·ère·s, des gestionnaires de santé et des assistant·e·s de bureau de médecin pour les mettre en relation avec les réseaux de soins dont ils et elles ont besoin.

« Parfois, les infirmier·ère·s qui essaient d’accéder à des dossiers médicaux vivent beaucoup de stress, alors lorsque je les aide à résoudre un problème dans notre système d’archivage, j’essaie d’utiliser un langage positif pour qu’ils et elles aient le sentiment d’avoir remporté une victoire dans leur journée », explique-t-il.

Le travail de Steven consiste à améliorer l’accès aux systèmes électroniques de documentation clinique comme Panorama, des systèmes qui permettent aux Britanno-Colombien·ne·s de recevoir les soins dont ils et elles ont besoin. Panorama donne aux infirmier·ère·s de la Colombie-Britannique un accès direct aux dossiers de santé publique des individus. Le travail de Steven est important, car il veille à ce que les prestataires de soins de santé obtiennent en temps utile un accès à des données correctes sur les soins de santé des individus dont ils et elles s’occupent.


Steven est fier des relations qu’il a développées avec les infirmier·ère·s et les prestataires de soins de santé de différentes organisations des Premières nations. Les relations sont le moteur des changements les plus positifs, dans les collectivités avec lesquelles Steven travaille. Il est également fier des liens qu’il a tissés avec les intervenant·e·s de la FNHA et avec ses partenaires provinciaux. Sans ces relations solides, Steven affirme qu’il serait impossible de développer de meilleurs systèmes de santé pour les Premières nations.

« Travailler directement avec des infirmier·ère·s, des gestionnaires de santé et des assistant·e·s de bureau de médecin, cela signifie entretenir des relations avec ces personnes. Sans ces relations, vous n’obtenez pas d’approbation et elles n’obtiennent pas cette aide; c’est donc important. »

En tant que membre de la collectivité, père et fonctionnaire, Steven sait que la collectivité est au cœur des bons soins de santé.

« Il s’agit du cercle de soins. Le/la patient·e se trouve au milieu de ce cercle, et les prestataires de soins de santé se concentrent sur cette zone du cercle, le/la patient·e. J’ai la chance d’en faire partie », dit-il.

Un soutien syndical fort est un élément important, pour faire fonctionner le cercle des soins de santé. Les syndicats s’assurent que les travailleurs comme Steven sont aptes à obtenir l’aide dont ils ont besoin pour fournir des services importants qui ont des incidences sur les soins aux patient·e·s. Pendant la pandémie, une grande partie de ce travail consistait à s’assurer que Steven et ses collègues disposaient de ce dont ils et elles avaient besoin pour travailler et pour aider les prestataires de soins de santé depuis leur domicile.

« Si l’on me proposait le même emploi, si je devais faire exactement le même travail pour le même salaire, mais sans bénéficier du régime d’avantages syndicaux, je ne le ferais pas. Ce syndicat m’a aidé, mais il a aussi aidé mon employeur, dit-il. Je suis fier d’être membre de l’IPFPC, car j’ai fait l’expérience directe de leur soutien. »

En 2013, un cancer a été diagnostiqué chez la femme de Steven. C’est pourquoi son employeur et son syndicat ont uni leurs efforts pour s’assurer qu’il avait tout ce dont il avait besoin pour continuer à travailler tout en s’occupant de sa femme et de ses quatre filles.

« C’est grâce au congé pour soutien familial de l’IPFPC que j’ai pu aider ma famille pendant cette lutte contre le cancer », affirme-t-il.

Rochelle, la femme de Steven, est décédée en 2019 après avoir lutté courageusement contre le cancer pendant six ans.

« Sans le syndicat, le centre de soins palliatifs et d’autres formes d’aide de la part de la famille, nous n’aurions probablement pas pu rester ensemble, ajoute-t-il. Le syndicat m’a vraiment aidé à modifier mes horaires de travail, m’a laissé le temps d’emmener mes enfants à l’école, de marcher avec mon plus jeune et d’aider mes enfants à faire le deuil de leur mère. »

Steven a connu le système de santé de l’intérieur et de l’extérieur, et il sait combien de travail et de dévouement sont nécessaires pour créer un système qui aide et soutient les familles qui sont dans le besoin.

Son objectif principal est de veiller à ce que des services de santé continuent d’être développés par les Premières Nations pour les Premières Nations, et à titre de syndicat, nous le soutenons. L’IPFPC sera là pour aider les fonctionnaires importants comme Steven, qui font une différence tous les jours dans la vie des gens.

Amrit Boese est biologiste en recherche à l’Agence de la santé publique du Canada. Elle a commencé son parcours en science lorsqu’elle a obtenu son diplôme universitaire de premier cycle en zoologie. Dans la vingtaine, elle a travaillé au Laboratoire national de microbiologie (LNM), à Winnipeg, où elle a fait des recherches sur le SRAS.

Plus tard, elle a fait des études de troisième cycle sur la maladie à prion, des études qui l’ont amenée à travailler, aujourd’hui, avec Dr Darwyn Kobasa au LNM. Son travail est maintenant axé sur l’étude de pathogènes particuliers au Canada et dans le monde.

Son travail est important pour la population canadienne et, étonnamment, il lui rappelle un peu ce qu’elle voulait devenir quand elle était petite, soit une astronaute!

« Quand j’étais enfant, je rêvais de devenir astronaute, et c’est intéressant parce que j’ai entendu des gens dire que travailler au laboratoire de microbiologie de niveau 4, c’est comme “enfiler une combinaison d’astronaute”! »

Elle est fière d’être une scientifique canadienne parce que des biologistes comme elle réalisent des études révolutionnaires qui contribuent à des initiatives importantes comme la mise au point de vaccins pendant les crises pandémiques.

Par le passé, Amrit a travaillé sur l’épidémie de Zika au sein d’une équipe d’intervention d’urgence, ainsi que dans le séquençage des variants du virus Ebola. Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé le Canada, elle s’est fortement investie dans le séquençage du premier isolat clinique.

« On ne s’ennuie jamais quand on travaille avec des agents pathogènes particuliers. Ces dix dernières années ont été marquées par plusieurs éclosions virales, notamment le Zika, le SRAS-COV-2, l’Ebola de 2014 à 2016... Il y a des éclosions en cours et ce sont les agents pathogènes avec lesquels nous travaillons. Bref, nous ne nous ennuyons jamais, affirme Amrit. Nous ne cessons jamais d’apprendre! »

Amrit n’est pas seulement fière de son travail de scientifique, elle est aussi fière d’être une mère. Elle sait qu’il n’est pas toujours facile d’être une mère qui travaille à l’extérieur, mais elle estime qu’il est important de montrer aux autres femmes en science qu’elles peuvent réussir leur carrière tout en étant d’excellentes mères.

« Ce fut un véritable défi de continuer à travailler en tant que scientifique pendant la pandémie. Le nombre de femmes a beaucoup diminué, ce qui est tout à fait compréhensible. C’était déjà un problème avant la pandémie, mais c’est devenu encore plus difficile pour les femmes en sciences de persévérer. »

En tant que membre de l’IPFPC, Amrit est reconnaissante du bon congé familial auquel elle peut recourir lorsqu’elle en a besoin pour s’occuper de sa famille. Elle est également fière de la négociation collective active que l’IPFPC mène pour s’assurer qu’elle et sa famille bénéficient des meilleurs soins de santé mentale possible, ce qui était particulièrement important pendant la pandémie de COVID-19.

Elle dit que la science est une carrière exigeante et qu’il peut être difficile de se tenir à jour, mais que son adhésion à l’IPFPC lui permet de se sentir plus soutenue dans sa carrière.

« Je suis surtout fière d’avoir réussi à avoir des enfants tout en continuant d’exercer une profession scientifique, de ne pas avoir été associée au taux de fuite des femmes postdoctorales du pipeline universitaire... »

Ce « pipeline fuyant » est le phénomène qui fait que les femmes quittent les carrières scientifiques à un rythme plus élevé que les hommes, un phénomène qu’Amrit veut absolument enrayer. En tant que scientifique et mère, Amrit encourage les autres jeunes femmes scientifiques à ne jamais renoncer à leurs rêves, tant professionnels que familiaux.

« Si vous retardez le moment d’avoir des enfants parce que vous vous inquiétez d’obtenir une permanence ou que vous vous en faites au sujet d’un article de plus ou d’une bourse de plus, je vous dirais d’en avoir, et tout se mettra en place. »

À l’avenir, Amrit espère que toutes les femmes en science se sentiront soutenues au travail. La sécurité d’emploi est plus importante que jamais pour que toutes les personnes, quel que soit leur genre, puissent faire profiter les différents champs d’études de leurs idées formidables, car « nous avons besoin de toutes sortes de points de vue, dans le domaine des sciences ».

Rene Lerat, Singing Bird Woman, est infirmière depuis 12 ans, et elle est passionnée par l’idée d’influer concrètement sur le cours des choses dans les communautés du Nord. Elle a grandi dans une réserve de la Saskatchewan et a suivi sa formation d’infirmière dans la réserve. Après avoir obtenu son diplôme, elle a déménagé à Regina et a commencé à travailler dans le nord du Manitoba, où elle est tombée amoureuse des soins infirmiers.

« Nous avons la possibilité de sensibiliser les gens et de les aider à adopter un mode de vie plus sain », dit-elle. 

 En grandissant, Rene voulait être dentiste — ou grizzly! Travaillant aujourd’hui comme infirmière, elle comprend comment ses rêves d’enfant se comparent à ce qu’elle fait aujourd’hui, en soignant et en guérissant les gens dans différentes communautés.


« Les soins de santé dans leur ensemble sont importants pour chaque personne, car à n’importe quel moment de notre vie, nous aurons besoin de soins, et d’une infirmière pour nous écouter, pour entendre votre histoire et même pour défendre nos intérêts dans les moments de vulnérabilité », ajoute-t-elle.

Rene est fière de travailler dans ce qu’elle considère comme le « diamant des soins infirmiers », un terme que les infirmières utilisent pour décrire le travail dans des régions éloignées, où leur champ d’action est plus vaste. Elle assure la prestation de services d’urgence et de soins primaires aux communautés éloignées et nordiques. Elle affirme que c’est une expérience incroyablement enrichissante et que les infirmières ont la possibilité d’améliorer grandement la vie de ceux qu’elles servent.

« La partie la plus difficile de notre travail est la responsabilité. Je pense qu’il est indispensable d’offrir des soins culturellement appropriés. »

Les communautés du Nord ont du mal à accéder aux soins de santé, en particulier les Autochtones, qui sont confrontés à une discrimination systémique dans le système de santé. Le travail du personnel infirmier isolé dans les petites communautés est intégral. Parfois, les infirmières comme Rene peuvent être les seuls professionnels de la santé disponibles pour une personne en crise.

Ensemble, elle et ses collègues ont dû mettre au monde un bébé dont la mère était trop dilatée pour être évacuée par avion vers un hôpital central. « La plupart des femmes enceintes quittent la communauté deux semaines avant la naissance pour s’assurer d’avoir accès à des soins intégrés », dit-elle.

Rene voit toujours le bébé qu’elle a aidé à mettre au monde et qui est en bonne santé aujourd’hui; elle continue de prodiguer des services de santé comme des vaccinations et des soins primaires au reste de la communauté.

Travailler dans le contexte de la pandémie n’a fait qu’appeler davantage les infirmières comme Rene à soutenir les personnes et les communautés les plus à risque lors des situations d’urgence. La menace d’épuisement professionnel et de surcharge de travail était imminente au plus fort de la pandémie, mais Rene se dit reconnaissante pour les congés que l’IPFPC a négociés, afin que les infirmières puissent prendre le temps dont elles ont besoin pour s’occuper d’elles-mêmes.

« Être membre de l’IPFPC, c’est faire partie d’une véritable communauté. Nous luttons ensemble et solidairement pour les salaires et les congés... et pour nous sentir soutenus en général. »

L’IPFPC aide les infirmières et infirmiers à s’assurer que les salaires sont concurrentiels et que les avantages sociaux sont solides, afin que les communautés du Nord puissent conserver les services infirmiers essentiels qu’elles méritent. Rene ajoute qu’elle aimerait voir davantage d’infirmières dans les communautés du Nord pour aider à relever ce qui semble souvent être un système en déclin.

« Les soins de santé peuvent parfois donner l’impression de s’effriter, alors plaider pour que davantage d’infirmières viennent dans un secteur où notre présence est déjà minimale pourrait certainement améliorer notre environnement. »

Rene souligne également l’importance de maintenir les soins de santé dans le cadre de la fonction publique et de lutter contre la privatisation de ces services, qui laisse souvent les communautés vulnérables dans l’impasse.

« L’accès privé aux soins de santé ferait peser un fardeau supplémentaire sur les communautés que je soutiens, et c’est la dernière chose dont les populations autochtones ont besoin. Je pense que nous devons élargir le secteur public des soins de santé et veiller à protéger l’accès public pour que chacun puisse voir le dentiste ou le physiothérapeute qu’il souhaite. »

C’est pourquoi Rene dit qu’il est si important de faire partie d’un syndicat vigoureux. « Un syndicat fort — derrière des portes fermées — mène ces batailles pour nous. »

L’IPFPC se consacre à la protection de ses membres et à l’amélioration des normes de travail, afin que des personnes comme Rene puissent faire le bon travail de protéger la population au moment et à l’endroit où elle en a le plus besoin.

Marion Gillespie est cheffe d’une équipe de projets informatiques aux arsenaux maritimes du ministère de la Défense nationale à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle exerce sa profession au ministère depuis 2004 et y occupe son poste actuel depuis 2017. Elle travaille avec une équipe de sept gestionnaires de projets et est chargée de superviser des projets informatiques qui soutiennent les Forces armées canadiennes.

Bien que l’informatique soit à des lieues de ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était enfant – devenir une chanteuse – aujourd’hui, Marion adore ce qu’elle fait. Ses six années de formation vocale à l’école secondaire et à l’université l’ont aidée à se préparer à son poste, à « l’avant-scène » de son équipe! Pour elle, faire des présentations lors de réunions et diriger d’autres gestionnaires de projets est une seconde nature.

Marion a grandi à Dartmouth et a fréquenté l’université Mount St Vincent ainsi que l’université Mount Allison. Avant de revenir au Canada pour y obtenir un diplôme collégial en relations publiques, elle a passé trois ans aux Bermudes en tant que fille au pair. Plus tard, elle est devenue responsable des TI. Ce qu’elle préfère, dans son travail, ce sont les personnes colorées avec lesquelles elle est amenée à collaborer chaque jour.

« Il y a une multitude de personnalités, au MDN, affirme-t-elle. Ce sont les gens, le milieu dans lequel nous évoluons, qui rendent le travail vraiment intéressant. »


Le service des projets informatiques, qui fait partie des Services d’information de la base (BIS), soutient les Forces canadiennes, la Marine, l’Armée de terre et l’Armée de l’air dans une multitude de projets informatiques qui procurent des services de communication à leurs unités, à travers le Canada et d’autres parties du monde, et qui soutiennent de tels services.

« Nous fournissons des services et un soutien informatiques aux membres de la Défense nationale, au Centre de gestion des services (CGS) d’Halifax. Il y a l’Armée de l’air, la Marine et l’Armée de terre, et ils peuvent toujours avoir besoin de quelque chose en rapport avec les TI, et cette chose aidera les Canadiennes et les Canadiens dans le monde entier », explique-t-elle.

Les équipes des technologies de l’information jouent un rôle essentiel en veillant à ce que les Forces canadiennes disposent des outils et des informations dont elles ont besoin pour effectuer leur travail efficacement.

« Disposer d’une informatique solide est essentiel pour les navires, les communications et le travail de planification de la Marine. Ils doivent être capables de communiquer et doivent disposer des réseaux nécessaires à l’exercice de leurs fonctions », ajoute Marion.

Notre personnel de l’informatique travaille dur pour soutenir les militaires. Marion Gillespie et son équipe ne sont que des exemples des nombreuses professionnelles et nombreux professionnels de l’informatique qui contribuent à assurer la sécurité de notre pays. Marion est d’ailleurs fière de pouvoir apporter son appui aux personnes qui servent notre pays.

Elle est également une fière membre de l’IPFPC.

« La raison pour laquelle je suis fière d’être membre de l’IPFPC, c’est la solidarité qui règne entre les membres, conclut Marion. J’ai toujours l’impression de ne pas être seule. »

En tant qu’épouse et mère de jumeaux, Marion accorde une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que l’IPFPC favorise. « C’est très important, surtout au moment où nous retournons au bureau dans un monde postpandémique », souligne-t-elle.

Un été, Marion a dû prendre un congé pour s’occuper de ses enfants à plein temps. Ce congé pour obligations familiales, qui a permis à Marion de continuer à recevoir une partie de son salaire et qui a protégé son emploi jusqu’à son retour au travail, a revêtu une importance capitale pour elle.

« Au fil des ans, le congé pour obligations familiales a été si important, pour une mère qui exerce une activité professionnelle, affirme-t-elle. L’IPFPC a joué un rôle énorme en me permettant de me sentir en sécurité au travail tout en sachant qu’on me donnera le temps dont j’ai besoin pour m’acquitter de mes responsabilités envers mes enfants. Le congé avec étalement du revenu m’a été particulièrement utile. »

Sans les victoires que l’IPFPC a obtenues, au fil des ans, au moyen de la négociation collective, Marion dit qu’elle ne sait pas trop où elle travaillerait. « Sans la force de l’IPFPC, nous ne serions pas rendus là où nous sommes aujourd’hui, en ce qui concerne les congés, les soins de santé et d’autres avantages importants », souligne‑t‑elle.

Marion s’inquiète des répercussions économiques que pourrait avoir cette pandémie dont le monde commence à se remettre, par exemple, des compressions budgétaires ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui empêcheraient son service d’obtenir l’équipement et les outils dont il a besoin.

« Sur le plan professionnel, je crains que nous devions payer pour cette pandémie, un jour ou l’autre. Mais nous savons que l’IPFPC nous soutiendrait, si jamais nous devions faire face à des compressions budgétaires ou à des licenciements. »

Maintenant que ses enfants ont grandi, ils ont eux aussi entamé des carrières prometteuses dans la fonction publique, où Marion sait que leurs emplois et leurs droits, avec l’aide d’un syndicat infatigable, seront toujours protégés.

Hezhao Ji est un scientifique qui cherche à comprendre et à combattre la résistance aux médicaments contre le VIH et le sida. Il s’agit d’un domaine de recherche critique qui peut sauver la vie des personnes infectées par ce virus ou ce syndrome. Il voulait déjà devenir un scientifique lorsqu’il était un petit garçon vivant en Chine, alors le travail qu’il fait chaque jour est pour lui un rêve devenu réalité.

Hezhao a enseigné la microbiologie et l’immunologie pendant sept ans, en Chine, avant de venir au Canada, en 2002, pour obtenir son doctorat en microbiologie médicale et en maladies infectieuses. En 2007, il a commencé à travailler comme chercheur scientifique pour l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

« Maintenant, dans le laboratoire national, mes travaux portent sur la génétique du VIH, ce qui me convient tout à fait. Je suis très heureux d’avoir la possibilité de poursuivre ma carrière de chercheur, déclare-t-il. Dans mon laboratoire, nous effectuons des tests de résistance aux médicaments contre le VIH et nous soutenons des programmes de recherche sur la résistance à ces médicaments. »


Pendant la pandémie, les recherches de Hezhao se sont orientées vers le virus SARS-COV-2 qui cause la COVID-19. Ses travaux sur la COVID-19 ont été essentiels pour mieux comprendre la pandémie au Canada et la façon dont le virus évolue dans le temps à l’échelle planétaire. Ses recherches sont utiles à toutes les Canadiennes et à tous les Canadiens, et son travail est un élément important de la lutte contre le VIH, le sida et la COVID-19.

« Lorsqu’une personne est infectée par la COVID-19, elle veut savoir quelle est l’efficacité d’un nouveau médicament, comment elle peut prévenir de nouvelles infections, comment le virus évolue dans le temps et dans quelle mesure le vaccin est efficace contre les nouvelles souches du virus, explique-t-il. L’objet de mes recherches est en rapport avec ces questions. »

Hezhao est un scientifique, mais il est aussi un mari, un père et un homme qui s’adonne à des loisirs. Pendant ses temps libres, il pratique la pêche, divers sports comme le badminton, et effectue de petites rénovations dans sa maison. Ces activités l’aident à se détendre et à se ressourcer, en dehors du laboratoire.

 Malgré les exigences de son travail, Hezhao trouve du temps pour les choses qui comptent pour lui. Toutefois, motivé par la différence que ses travaux de recherche peuvent faire dans la vie des Canadiennes et des Canadiens, il s’y donne à fond.

 À titre de membre, Hezhao se sent rassuré par le soutien que lui apporte l’IPFPC. Il sait que le syndicat se bat toujours pour obtenir des conventions collectives équitables et procurer aux membres un meilleur environnement de travail. Grâce au soutien de l’IPFPC, Hezhao peut continuer à effectuer son travail, qui consiste à sauver des vies.

« Je constate que l’IPFPC travaille dur pour le bien de ses membres. Je crois qu’il est toujours là et qu’il nous aide à obtenir plus de liberté scientifique, ce qui est important pour les scientifiques. »

Hezhao est un fervent défenseur de la science et pense qu’elle est la clé de la résolution de nombreux problèmes dans le monde. Tandis que nous évoluons dans la pandémie de COVID-19, Hezhao tient à souligner l’importance d’une prise de décision fondée sur des données scientifiques.

« À titre de scientifique, j’espère que le gouvernement accordera plus d’attention à la science, la soutiendra et appuiera la prise de décisions fondées sur des données scientifiques », déclare-t-il.

Il estime qu’une prise de décisions fondées sur de telles données nous permettra d’être mieux préparés pour faire face à d’autres pandémies. Hezhao croit également que le gouvernement devrait investir davantage dans la science et la technologie. Cela nous aiderait à développer de nouvelles façons de combattre les maladies et à améliorer la qualité de vie de la population canadienne.

Il est particulièrement fier de la façon dont son travail contribue à faire progresser le domaine de recherche dans lequel il travaille, ainsi que de l’impact de ce travail sur ses intervenants canadiens. Tout le travail qu’accomplit Hezhao sert la population canadienne en matière de recherche et de service, et l’IPFPC est là pour défendre la science publique sur laquelle tout le monde compte.

« En faisant partie d’un syndicat, on se sent en sécurité... L’IPFPC, c’est comme notre famille professionnelle élargie », affirme-t-il.

Nous représentons plus de 18 000 ingénieur·e·s, chercheur·e·s et scientifiques comme Hezhao. Nos membres contribuent à protéger la population canadienne d’une manière unique, que ce soit en soutenant la sécurité ferroviaire ou en cherchant des solutions en matière de vaccins.

 Tandis que nos scientifiques, chercheur·e·s et ingénieur·e·s servent sans relâche la population canadienne, nous travaillons afin de les protéger et de les défendre. Grâce à des personnes comme Hezhao, nous nous approchons un peu plus d’un monde sans VIH, sida, ni COVID-19.

Hugo s’implique dans son syndicat depuis plus de dix ans. Il est aujourd’hui délégué syndical et délégué du groupe CS, en plus d’avoir participé à de nombreux projets et campagnes. Il considère qu’il y a plusieurs façons de s’impliquer et de soutenir le syndicat, et qu’il sufft parfois de dire sans détour ce dont on a besoin dans le milieu de travail.

«Notre syndicat n’est pas une entreprise qui fournit des services, mais une organisation qui est là pour nous et qui dépend de la mobilisation de ses membres. En nous impliquant à différents niveaux, nous pouvons rester près les uns des autres et veiller à ce que les décisions et les mesures prises par le syndicat correspondent à nos aspirations. Mais pour ce faire, il est important de s’investir pleinement.»

Hugo est passionné par la satisfaction des besoins de ses collègues syndiqué(e)s : il leur donne des informations, défend leurs intérêts, dispense des formations et encourage chacun(e) à faire entendre sa voix.


«Je suis très fer de mon travail de délégué syndical et à ce titre, je veille à ce que tous vivent une expérience positive comme membres, car lorsque ceux-ci sont heureux au travail, ils sont beaucoup plus en mesure d’améliorer les services publics, ainsi que le sort des travailleurs et travailleuses. Par conséquent, nous pouvons améliorer les systèmes gouvernementaux pour rendre les lieux de travail plus sûrs et mieux appropriés pour chaque fonctionnaire», ajoute-t-il.

Hugo a étudié le génie informatique à l’Université de Sherbrooke avant de devenir analyste de systèmes informatiques chez Environnement et Changement climatique Canada à Montréal.

Enfant, il s’est toujours intéressé aux dernières technologies et à l’évolution du domaine du génie, ce qui a fni par forger son parcours professionnel et sa passion. En tant que superviseurs aux applications de calcul haute performance, Hugo travaille sur modèles numériques qui prédisent entre autres les trajectoires des feux de forêt et les concentrations de polluants dans l’air. Ces données sont essentielles pour la prise de décisions factuelles qui permettent de sauver des vies.

De bien des façons, Hugo voit comment son activité syndicale a un effet domino qui se répercute d’un océan à l’autre.

«Un Canada meilleur est un pays où il y a plus de justice et d’équité. Cela signife que les gens doivent pouvoir disposer
des ressources qui leur sont indispensables sans pour autant y perdre leur portefeuille. Nous ne représentons pas seulement nos membres, mais aussi une bonne partie de la population éprouvant des problèmes semblables».

Lorsque nous nous battons pour nos pensions, nous nous battons aussi pour la sécurité de retraite de tous les Canadien(ne)s.
Lorsque nous faisons pression pour conclure des conventions équitables, nous plaçons la barre plus haut pour tous les
travailleurs et les travailleuses. Lorsque nous prenons position en faveur de l’assurance-médicaments, c’est par solidarité avec ceux et celles qui n’y ont pas accès.

Les syndicats doivent fgurer au nombre des mouvements qui protègent et améliorent les droits de la personne, notamment des travailleurs et travailleuses, et la force de l’IPFPC repose justement sur des membres comme Hugo qui œuvrent à cette fn et s’efforcent d’améliorer le quotidien des gens, de partout au Canada.
 

Samah Henein est arrivée au Canada d’Égypte il y a 30 ans, baccalauréat en commerce en poche, pour avoir une vie meilleure. Elle voulait la sécurité d’emploi qu’offre la fonction publique et tenait tout autant à travailler là où elle pourrait apprendre, s’épanouir et trouver un bon équilibre dans sa vie. Elle a postulé à un emploi de vérificatrice à l’Agence du revenu du Canada (ARC) en 2005.

«Le syndicat améliore vraiment le milieu de travail de ses membres. Le personnel est plus satisfait, les conflits de travail sont résolus plus rapidement, et le syndicat offre des outils et des ressources à ses membres afin qu’ils et elles connaissent leurs droits. Le syndicat se bat pour que les membres du personnel obtiennent une bonne convention collective et leur donne les moyens de faire mieux», explique-t-elle.

En grandissant, Samah a vu sa mère faire face à des dizaines de situations difficiles à l’usine où elle travaillait. Elle a dû se battre pour obtenir des chances équitables d’avoir des promotions et pour améliorer ses conditions de travail. Le fait de voir sa mère livrer de tels combats pour la justice et l’égalité tout au long de sa vie a inspiré Samah à faire entendre sa voix haut et fort et à défendre les intérêts de ses collègues de l’ARC. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles elle a décidé de devenir déléguée syndicale de l’IPFPC.

«Il est important de donner une voix aux gens qui ne sont pas en mesure d’exprimer leurs problèmes et leurs préoccupations, et de leur offrir les ressources dont ils et elles ont besoin pour réussir», ajoute-t-elle.


Depuis qu’elle assume ses fonctions syndicales au sein de l’IPFPC, Samah a apporté des changements durables dans son lieu de travail. Elle a aidé un membre subissant de la violence domestique à chercher de l’aide et à s’occuper de son bien-être en prenant un congé. Elle a gagné un grief qui a valu à un membre une promotion, et a aidé un autre collègue à remplacer un congé non payé par un congé payé pour des raisons de santé.

Par-dessus tout, Samah se dit fière que ses collègues puissent avoir un équilibre sain entre leur vie professionnelle et leur vie privée, en sachant qu’ils et elles ne sont jamais seul·e·s lorsque leur travail devient trop accablant.

«Nous devons écouter les membres et veiller à ce qu’ils et elles soient entendu·e·s, par exemple s’ils et elles ont besoin de mesures d’adaptation», dit-elle.

À l’ARC, Samah travaille dans la division Recherche scientifique et développement expérimental. Dans son poste d’examinatrice financière, elle est appelée à travailler avec des entreprises canadiennes dont les activités de recherche et de développement se déroulent au Canada.

Son travail contribue à stimuler l’économie et à accroître le soutien financier à la population. Elle ne fait pas que s’impliquer dans le syndicat; elle contribue aussi chaque jour à l’autonomisation des travailleurs et travailleuses et des entreprises du Canada.

«Je travaille avec des scientifiques brillant(e)s et des équipes des plus chevronnées. Nous sommes là pour soutenir les entreprises et elles savent que nous défendons leurs droits avec rigueur, rapidité et équité.»

Samah est fière du travail qu’elle accomplit en soutien aux entreprises canadiennes et de l’aide qu’elle apporte à ses collègues dans le cadre de ses fonctions syndicales. Elle est impliquée dans le syndicat depuis cinq ans et est maintenant vice-présidente de la région des Prairies et des Territoires du Nord-Ouest. Elle siège aussi au Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC, où elle joue un rôle important. Elle fait en sorte que les voix des membres soient portées haut et fort.

«Nous sommes ici pour protéger les droits des syndiqué·e·s. Cette année, le syndicat a habilement négocié notre convention et s’est élevé contre la sous-traitance tout en se battant pour aider ses membres à déposer des griefs. L’IPFPC veille à ce que nos lieux de travail soient à la fois sûrs et sains.»

Les syndicats sont mus par leurs membres, et ce sont des personnes comme Samah qui en font la force. Malgré les grandes réalisations à notre actif cette année, Samah estime qu’il y a encore beaucoup à faire pour susciter des changements dans tout le pays comme dans notre syndicat.

«Un Canada meilleur est un pays qui traite tout le monde sur le même pied. L’IPFPC peut être le véhicule de l’équité et de l’égalité dont nous avons tous et toutes franchement besoin.»

Eric Hortop est un délégué syndical et un membre de l’équipe de négociation qui essaye d’améliorer les choses dans notre fonction publique.

Après avoir obtenu une maîtrise en mathématiques, Eric a accepté un emploi à Statistique Canada, où il s’emploie à améliorer les recherches et les données publiques dans l’intérêt des Canadien·ne·s. En tant que membre de l’équipe de négociation du groupe RE, il se bat chaque jour pour l’intégrité scientifique, l’écriture inclusive, les droits de la personne, et fait avancer ces dossiers dans les rencontres de consultation avec l’employeur.

« C’est vraiment bien d’être membre de l’IPFPC et de pouvoir travailler sur ces projets à l’échelle nationale. Je suis curieux de nature, et c’est très intéressant de voir comment tout fonctionne et s’harmonise au sein du gouvernement, des ressources humaines et des exécutifs de groupe. »

Eric pense que l’IPFPC peut influer sur le cours des choses, et que les membres peuvent faire de l’intégrité scientifique une des grandes priorités des Canadien·ne·s.


« Ce fut un moment de très grande fierté pour moi lorsque le Bureau du conseiller scientifique en chef a été mis en place suite aux pressions exercées par l’Institut. Cette réalisation montre tout ce que l’IPFPC est capable de réaliser. »

La statistique, c’est un art que beaucoup de Canadien·ne·s ne voient pas à l’avant-scène, mais pour Eric, c’est le travail le plus important, celui de produire des renseignements de qualité pour les grands débats de société. Les bonnes données permettent au gouvernement de prendre d’importantes décisions sur les grands enjeux du pays.

« Nous veillons également à protéger les renseignements personnels et la vie privée des Canadien·ne·s. Personne ne veut que son état de santé soit divulgué en raison d’une brèche dans l’immense base de données sur la santé des Canadien·ne·s. Ceux-ci et celles-ci nous confient des renseignements personnels; il est de notre devoir de ne pas compromettre leur vie privée. »

Comme le dit l’adage, si c’est important, il faut le mesurer! Statistique Canada a pour mandat de protéger et d’améliorer les données, et de les mettre à la disposition de tous et toutes, chercheurs et chercheuses, entrepreneur·e·s, étudiant·e·s ou PDG, pour qu’ils et elles puissent réussir dans leurs projets.

Eric s’occupe plus précisément de projets d’infrastructure statistique qui mesurent l’impact des programmes et des dépenses sur la santé générale de la population, sur l’environnement et sur l’éducation. Notre fonction publique a besoin de personnes comme lui, car il ne ménage aucun effort pour produire des données fiables et impartiales qui éclairent nos décisions les plus importantes.

« Maintenant plus que jamais, les Canadien·ne·s ont besoin d’un organisme de confiance neutre qui recueille des données de manière efficace et cohérente afin d’avoir les outils dont les gens ont besoin pour comprendre les problèmes et prendre part au débat public », ajoute-t-il.

Eric aime beaucoup participer à des projets complexes visant à garantir la qualité des données canadiennes, mais il se sent encore plus fier de ce qu’il fait pour les nouveaux et nouvelles membres du syndicat. À l’IPFPC, des délégués syndicaux et des déléguées syndicales comme lui veillent à ce que les milieux de travail soient sûrs et accueillants afin que les membres soient mieux équipé·e·s pour bâtir un Canada plus fort et plus équitable.

« J’aime montrer la voie aux nouveaux et nouvelles employé·e·s, aux partenaires et aux autres chercheurs et chercheuses et les accompagner pour leur transmettre mes connaissances durement acquises. Tout cela nous donne un aperçu de la manière dont les Canadien·ne·s peuvent s’épanouir et vivre mieux. »

Dans son enfance, Michelle a vu des bébés guppys dans son aquarium et est immédiatement tombée amoureuse de la biologie. Après avoir étudié en sciences à l’université, elle a été embauchée pour travailler dans la Région des lacs expérimentaux, où elle a fait des études environnementales et du travail de terrain.

Elle aime passer du temps en famille, en voyage et en plein air. Une carrière où elle passe la plupart de ses journées à faire du canot et de la plongée sous-marine pour prélever des échantillons est donc un rêve devenu réalité. Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé au laboratoire de virologie du Manitoba, où elle faisait des tests de dépistage de la rougeole, des oreillons, de la rubéole et d’autres virus.

Si les femmes n’étaient pas aussi bien représentées en biologie, elle affirme qu’elle n’aurait peut-être jamais décidé d’aller à l’université. Première personne de sa famille à obtenir un diplôme universitaire, elle croit qu’il était essentiel d’améliorer la représentation féminine dans le domaine des STIM afin de renforcer l’autonomie des femmes et des filles.

«Je suis très reconnaissante d’être syndiquée, car cela me montre bien l’importance de tout ce que fait le syndicat pour défendre nos intérêts.» 


Cette année, l’IPFPC a réalisé un gain historique dans ses négociations : 10 jours de congé payé pour les survivant(e)s et les victimes de violence familiale, ainsi qu’un complément de congé parental de cinq semaines lorsque les deux parents travaillent à la fonction publique fédérale. 

Selon Michelle, ces gains majeurs n’auraient jamais été possibles sans le travail et le militantisme du syndicat, et les efforts concertés des femmes à la table des négociations.

«Il reste beaucoup à faire au chapitre des droits des Autochtones, des droits des femmes et des droits de l’“Autre”», dit-elle. «Un Canada meilleur, c’est un pays de solidarité, où nous avons bien conscience d’être tous et toutes dans le même bateau.»

Grâce à des membres extraordinaires comme Michelle qui travaillent à l’amélioration de nos communautés et qui défendent les droits des femmes, l’IPFPC continuera à faire changer les choses pour renforcer notre pays.

Aujourd’hui, elle travaille comme biologiste recherchiste à la Commission canadienne des grains. Tous les jours, elle contribue à établir et à maintenir des normes de qualité fondées sur la science pour les céréales canadiennes vendues au pays et à l’étranger.

«J’ai recours à la science pour aider les agriculteurs et agricultrices à vendre leurs céréales. Les tests que je fais sont essentiels», ajoute-t-elle. «J’ai toujours essayé d’améliorer la qualité de vie dans ma communauté, et j’espère que mes efforts se répercuteront dans le monde entier.»

Non seulement joue-t-elle un rôle majeur dans la vie des agriculteurs(trices) canadien(ne)s, mais elle exerce aussi d’importantes responsabilités au travail comme dans son syndicat. Michelle est une syndiquée dynamique qui fait partie du groupe de travail de l’IPFPC sur les femmes en sciences (LFS) et qui s’emploie à améliorer les politiques d’équité et d’inclusion dans la science publique.

«Je constate que le groupe de travail évolue vers des projets et politiques très prometteurs, façonnés par des femmes scientifiques.»

Elle estime que son implication au sein du groupe de travail est plus importante que jamais compte tenu des graves répercussions de la crise de la COVID-19 sur les femmes.

«La pandémie a frappé les femmes plus durement que les hommes. Certaines ont dû abandonner leur carrière ou réduire leurs activités professionnelles à cause de la pandémie. Lorsque nous élaborons une politique, nous devons le faire en tenant compte des deux sexes.»

Mahammadu a étudié et travaillé en médecine vétérinaire dans le monde entier, du Ghana à l’Australie. Aujourd’hui, il est membre de l’IPFPC et exerce le métier de vétérinaire à Berwick, en Nouvelle-Écosse.

Après une excellente carrière à l’étranger en tant que technicien de laboratoire, professeur d’université et vétérinaire, Mahammadu travaille aujourd’hui dans la fonction publique fédérale. Dans le cadre de ses fonctions, il veille au traitement compatissant des animaux et à la sûreté de l’exportation des produits carnés partout au Canada et dans le monde entier.

Pour lui, il est important que ce travail soit effectué par le secteur public afin que les producteurs et productrices respectent les normes les plus rigoureuses en matière de santé et de droits des animaux.

 

Il incarne ces valeurs au quotidien et a commencé à se battre pour défendre les droits des travailleurs et travailleuses dès le début de sa carrière. Lorsqu’il a commencé à travailler en Ontario, les vétérinaires immigré·e·s gagnaient moins que les vétérinaires formé·e·s au Canada.

« Quand j’ai commencé à travailler au Canada, j’ai été embauché au plus bas salaire possible. Les diplômé·e·s formé·e·s au Canada étaient quant à eux placé·e·s au sommet de l’échelle », dit-il.

Ses collègues et lui ne sont pas les premier·ère·s à faire les frais de cette disparité salariale au travail. Alors il prend contact avec son représentant de l’IPFPC et tous les deux se battent pour que tous les vétérinaires reçoivent le même salaire en toute équité. Dans un syndicat, on travaille main dans la main pour assurer l’équité des échelles salariales et garantir des conditions de travail sûres.

« Je ne connaissais pas grand-chose aux syndicats; à l’époque, nous n’avions pas de délégué·e·s syndicaux et syndicales, mais des agent·e·s des relations avec les employé·e·s. Aujourd’hui, ça me donne confiance d’être délégué syndical et je sais que je peux défendre mes collègues. Je sais comment les normes de promotion sont protégées; les membres savent qu’ils et elles peuvent compter sur des gens comme moi pour les aider. »

Il attache tout autant d’importance à son travail de vétérinaire qu’à son implication syndicale. Il chérit le fait d’être syndiqué, car la défense collective des droits favorise l’égalité partout au pays, à commencer par la communauté locale.

« Le syndicat a multiplié les interventions pour défendre nos congés, notre structure salariale, nos collègues touché·e·s par Phénix et nos normes de travail. Il nous montre la voie, nous aide à régler nos problèmes et se bat bec et ongles pour nos droits et pour l’égalité de tous et toutes. »

Mahammadu est un représentant sur qui on peut compter. Il fait bouger les choses depuis qu’il a commencé à plaider pour des salaires équitables avec le soutien du syndicat. Des petites villes de la Nouvelle-Écosse jusqu’aux grandes régions du Canada, les vétérinaires communautaires comme Mahammadu ont une grande influence dans notre monde.

« Ce sont nous, les membres, qui formons le syndicat, et ce dernier veille à ce que les valeurs que nous défendons soient maintenues et préservées. Le syndicat est là pour nous soutenir, nous conseiller et défendre nos droits. »

Mahammadu s’est révélé un véritable pilier de l’équipe de négociation de son groupe; en tant que délégué syndical, il a aidé ses collègues à régler bien des conflits et des problèmes. Il siège également au Comité des droits de la personne et de la diversité de l’IPFPC.

« Un Canada meilleur requiert des mécanismes qui encouragent l’égalité et qui suppriment les contraintes qui l’entravent; il faut établir des normes pour réduire la pauvreté, offrir une éducation adéquate à la population, lui assurer de bons soins de santé et protéger ses pensions », ajoute-t-il.

Grâce à des membres comme Mahammadu qui montent au front pour défendre nos droits, nous multiplions les victoires en vue d’améliorer l’inclusivité de nos lieux de travail et du Canada tout entier.