L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L'Institut a le plaisir d'annoncer que la Cour supérieure de l’Ontario a approuvé l’accord de règlement conclu dans le cadre du recours collectif concernant les employés qui ont dû payer des montants de transfert de pension plus élevés en raison d'une modification des hypothèses actuarielles lors de leur transfert de la fonction publique de l'Ontario à l'Agence du revenu du Canada dans le cadre du processus de réforme de l'administration de la taxe de vente de l'Ontario.

De plus amples informations et des liens pour télécharger l'accord de règlement et l'ordonnance de la Cour sont disponibles ici : https://ravenlaw.com/fr/recours-collectif-ratvo/.

Les documents de notification ordonnés par la Cour peuvent être téléchargés ici : https://ravenlaw.com/wp-content/uploads/2024/07/ANNEXE-F.pdf

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) est fier d’annoncer sa victoire éclatante dans le cadre d’une affaire de grief de principe contre l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui a créé un précédent. La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a statué en faveur de l’IPFPC, affirmant les droits des membres à déposer des griefs de classification à l’égard de leurs anciens postes.

Cette décision, rendue le 23 mai 2024 par l’arbitre Christopher Rootham, renforce le droit des anciens titulaires à un accès significatif à la procédure de règlement des griefs de classification. La politique de classification actuelle de l’ACIA annule les griefs de classification lorsque la description de poste correspondante est modifiée; toutefois, contrairement à ce qui se fait au Conseil du Trésor, l’ACIA ne permettait pas aux employé·es visés de déposer un nouveau grief s’ils/si elles avaient pris leur retraite, démissionné ou changé d’emploi. En un mot, cette politique lui donnait le pouvoir de faire attendre les plaignant·es jusqu’à ce qu’ils/elles soient privés de tout recours. L’arbitre Rootham a estimé qu’il s’agissait d’un exercice déraisonnable des droits de la direction ainsi que d’une violation des droits qu’ont les membres au titre de la convention collective et de la loi.

Bien que cette décision n’abolisse pas automatiquement la politique de classification de l’ACIA, nous nous attendons à ce que l’Agence ajuste sa politique afin d’éviter de futures plaintes dans des circonstances similaires. En outre, cette décision permet désormais d’invoquer des arguments convaincants contre de telles pratiques dans d’autres secteurs de la fonction publique.

L’IPFPC a toujours joué un rôle de premier plan dans la défense des droits des travailleurs et des travailleuses de la fonction publique en matière de classification. Alors que certains employeurs de la fonction publique ont tenté d’utiliser les règles et les procédures de manière à dresser d’anciens titulaires contre des titulaires actuels ou un groupe de travailleurs et de travailleuses contre d’autres groupes, l’IPFPC s’est battu pour défendre l’égalité en matière de classification et de rémunération de tous ceux qui ont fait le travail.

Le président du groupe ACIA, Ayman Soryal, approuve cette décision : « Je remercie les membres de l’IPFPC pour la patience dont ils et elles ont fait preuve pendant tout le temps qu’a duré cette affaire. L’Agence doit jouer selon les règles dont ont convenu les tribunaux. »

L’Agence est tenue de contacter les plaignant·es visés par certaines descriptions de poste du groupe VM (Médecine vétérinaire) qui font actuellement l’objet d’un grief de classification. Le personnel de l’IPFPC est en contact avec le personnel de l’Agence dans le but d’élaborer une stratégie de mise en œuvre.

Le texte complet de cette décision sera publié ultérieurement par la commission.

Nous vous invitons à adresser toute question à remuneration@ipfpc.ca.

Je vous invite à vous inscrire au programme de formation de membres animateurs de l’Institut.

Ce programme permet aux membres (qu’ils aient ou non des compétences en matière d’animation) de devenir animateur·rices.

Cette initiative prometteuse est une première pour l’Institut.

Les candidat·es accepté·es auront la possibilité de suivre une formation pratique pour apprendre à animer des ateliers en utilisant une approche d’éducation populaire.

La participation au programme vous aidera à faire ce qui suit :

  • Renforcer notre syndicat
  • Tisser des liens avec d’autres activistes
  • Perfectionner vos compétences en matière de communication et d’animation
  • Soutenir la formation des membres

Une formation sera organisée pour les candidat·es retenu·es du lundi 16 au vendredi 20 septembre à Ottawa en anglais.

Le processus de candidature dure environ 10 minutes.

Date limite d’envoi du formulaire de candidature : dimanche 14 juillet à 23h59 Heure de l'Est

Vos réponses sont strictement confidentielles.
Vos informations ne seront consultées que par le Comité d’apprentissage, de formation et de mentorat (CAFM) de l’Institut et par le personnel de l’Institut chargé de la formation.

Veuillez noter que la candidature ne garantit pas l’acceptation dans le programme, étant donné le nombre limité de places disponibles.

N’hésitez pas à m’adresser vos questions à education@pipsc.ca

 

Questions sur le programme de membres animateur·rices

Quel est l’objectif du programme de membres animateur·rices?

L’objectif du programme de membres animateur·rices est d’améliorer les compétences et les connaissances des membres afin de leur permettre d’animer efficacement des séances de formation entre pairs. Cette formation vise à combler les lacunes existantes en matière de formation, à soutenir le perfectionnement professionnel des délégué·es et des militant·es et à promouvoir leur engagement à long terme au sein du syndicat. 

Que font les membres animateur·rices? Quel est leur rôle? Comment interagiront-ils/elles avec la communauté? 

Les membres animateur·rices sont chargé·es d’animer des formations entre pairs et de favoriser un environnement d’apprentissage collaboratif au sein de l’Institut.

Leur rôle comprend ce qui suit :

  • Animer des séances de formation : Organiser des ateliers, des séminaires et des séances de formation pour améliorer les compétences et les connaissances des membres.
  • Promouvoir la mobilisation : Encourager la participation active et la mobilisation de tou·tes les membres pendant les séances de formation.
  • Communiquer des pratiques exemplaires : Transmettre des pratiques exemplaires et des connaissances tirées de leur propre expérience à d’autres personnes. 

Dans le cadre de leur interaction avec la communauté, les membres animateur·rices doivent :

  • Établir des relations : Établir des relations solides et positives avec les membres et les délégué·es syndicaux.
  • Favoriser un environnement collaboratif : Créer un environnement inclusif et collaboratif où tou·tes les membres se sentent valorisé·es, entendu·es et responsabilisé·es. 
  • Encourager l’apprentissage continu par l’éducation populaire : Promouvoir la culture de l’apprentissage continu par une approche d’éducation populaire. 

Généralement, les membres animateur·rices jouent un rôle crucial dans le renforcement de notre syndicat en fournissant une formation et un soutien essentiels, en encourageant la mobilisation et en faisant la promotion d’une culture d’amélioration continue et de collaboration au sein de l’Institut.

Quel type d’ateliers doivent-ils/elles coanimer?

Les membres animateur·rices coanimeront des formations sur des sujets qui ne sont pas liés aux relations du travail, comme le développement du leadership, le règlement des différends, la lutte contre l’oppression, etc. 


*Remarque : Les agent·es des relations du travail (ART) de l’Institut continueront à dispenser des cours sur les relations du travail, tels que la formation de base des délégué·es syndicaux, le traitement des griefs, l’interprétation des conventions collectives, les mesures disciplinaires, l’obligation d’adaptation, la santé et la sécurité au travail, etc.

Quelles sont les attentes à l’égard d’un·e membre animateur·rice après avoir terminé la formation?

Le programme de membres animateur·rices requiert un engagement de deux ans. 

Les membres animateur·rices sont censé·es coanimer un ou deux ateliers par an, selon leur disponibilité.

Y aura-t-il des sessions de formation des membres animateur·rices à l’avenir?

Oui, le Comité d’apprentissage, de formation et de mentorat (CAFM) envisage d’offrir une session supplémentaire de formation des membres animateur·rices selon les besoins, avec une réévaluation annuelle.

Quand saurai-je si je vais participer au programme de membres animateur·rices 2024?

Nous prévoyons d'informer les participants de leur acceptation au programme de membres animateur·rices la semaine du 12 août 2024.

En vertu du statut 13.3.1.2 de l'Institut 

  • Le Conseil peut, à sa propre initiative, convoquer une assemblée générale extraordinaire.

DATE : 27 juillet 2024, de 13:00 à 17:00 (HNE)

LIEU DE LA RÉUNION : Virtuel 

INSCRIPTION EN LIGNE : À compter du 12 juillet, 2024 – Les délégués qui seront choisis pour participer à l’AGE devront tous remplir le formulaire d’inscription en ligne et auront jusqu’au 19 juillet 2024 à 17:00 (HNE) au plus tard pour ce faire. Si vous ne vous inscrivez pas avant cette date limite, votre place sera attribuée à un autre membre.

PROCESSUS DE SÉLECTION DES DÉLÉGUÉS 

Les membres qui peuvent être délégués seront informés au cours de la semaine du 1er juillet 2024.

RÉSOLUTION

ATTENDU QUE Mme Carr est la Présidente de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC);

ET ATTENDU QUE Mme Carr est une employée de l’IPFPC dans l'exercice de ses fonctions de Présidente;

ET ATTENDU QUE Mme Carr fait actuellement l'objet de plusieurs enquêtes sur des allégations selon lesquelles elle aurait commis des inconduites dans le lieu de  travail;

ET ATTENDU QUE le Conseil d'administration de l'Institut ("le Conseil") était préoccupé du fait que Mme Carr interférait dans ces enquêtes en ne respectant pas la confidentialité entourant les plaintes et les processus d'enquêtes, et en ignorant les multiples avertissements de ne pas parler aux plaignants au sujet de leurs plaintes ou de leur faire subir des représailles;

ET ATTENDU QUE le Conseil était également préoccupé par le fait que Mme Carr accédait volontairement à des informations discutées lors de réunions à huis clos du Conseil dont elle avait été exclue;

ET ATTENDU QU'en raison des préoccupations susmentionnées, le Conseil a décidé, lors de sa réunion extraordinaire du 10 avril 2024, de placer Mme Carr en congé administratif avec solde afin de protéger l'intégrité des enquêtes , et a informé Mme Carr de sa décision à cette date;

ET ATTENDU QUE le Conseil, en tant qu'employeur de Mme Carr, est d'avis que le congé administratif est une mesure non disciplinaire qui était raisonnablement nécessaire pour préserver l'intégrité des enquêtes, et qu'elle sera annulée une fois les enquêtes terminées;

ET ATTENDU QUE Mme Carr est d'avis que son congé administratif non disciplinaire est une forme de "suspension";

ET ATTENDU QUE l'annexe 2 de la Politique sur les conditions de travail du (de la) président(e) et des vice-président(e)s stipule qu'une " suspension de la fonction" ne peut avoir lieu que si elle est autorisée par les membres de la société par résolution ordinaire lors d'une assemblée extraordinaire;

ET ATTENDU QUE le paragraphe 130(1) de la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif prévoit que les membres de l'organisation peuvent, par résolution ordinaire adoptée lors d'une assemblée générale extraordinaire, "révoquer un ou plusieurs administrateurs";

ET ATTENDU QUE bien que le Conseil ne soit pas d'accord à l’effet que Mme Carr a été suspendue ni révoquée de ses fonctions, il est prêt, par excès de prudence, à procéder à une assemblée générale extraordinaire comme si Mme Carr avait été suspendue ou révoquée à compter du 10 avril 2024;

IL EST RÉSOLU que Mme Carr soit placée en congé administratif rémunéré, même si ce congé équivaut à une "suspension de fonction" ou à une "révocation de fonction", jusqu'à l'achèvement final des enquêtes sur toutes les allégations d’inconduite qui sont en suspens au moment de la présente assemblée générale extraordinaire.

Les professionnel·les de la fonction publique font partie intégrante d’une économie prospère et d’une société saine, sécuritaire et empathique. Nous sommes des atouts pour la population canadienne : des expert·es qualifié·es qui choisissent de consacrer leur vie professionnelle à aider, protéger et innover dans l’intérêt du bien commun. Les professionnel·les de la fonction publique disent la vérité au pouvoir et veillent à ce que le gouvernement soit réactif, informé et qu’il se base sur des données probantes.

Le Comité sur la reconnaissance professionnelle et les titres de compétence (CRPTC) est un groupe de collègues membres de l’IPFPC qui a pour mission d’orienter les décisions de notre syndicat sur les enjeux à l’intersection des normes professionnelles et des services publics.

Nous pensons que le professionnalisme est en crise. Nous voulons tracer une voie à suivre dans laquelle les employeurs cultivent un environnement de développement de carrière et de formation continue pour leurs employé·es. Nous voulons assurer un gouvernement digne de confiance qui prend des décisions fondées sur des données probantes dans l’intérêt public et qui répond aux normes professionnelles et académiques.

Au nom du CRPTC, je vous invite à répondre à un sondage confidentiel pour nous aider à identifier les principaux problèmes auxquels nos membres sont confronté·es pour préserver le professionnalisme au sein de la fonction publique.

 

CLIQUEZ ICI POUR RÉPONDRE AU SONDAGE

ou

Copiez et collez le lien suivant dans la barre de recherche de votre navigateur:

https://survey.alchemer-ca.com/s3/50260968/Sondage-du-CRPTC-2024

 

Vos réponses sont strictement confidentielles.
Veuillez répondre au sondage au plus tard le 21 juin 2024.

En toute solidarité,

Waheed Khan
Directeur, Région de la RCN

C’est la Semaine nationale de la fonction publique 2024. L’employeur tente de nous convaincre en posant des gestes insignifiants cette semaine, mais nous connaissons tous la vérité.

On nous ordonne de retourner au bureau et on nous impose de mauvaises pratiques de négociation, une sous-traitance effrénée et bien d’autres choses encore. Certains d’entre nous ne sont toujours pas payés correctement après près d’une décennie de désastre avec le système de paye Phénix.

Il ne s’agit pas de questions futiles ou secondaires. Il s’agit de questions fondamentales qui ont des répercussions sur notre paye, nos avantages sociaux, notre statut professionnel et notre bien-être mental.

Cette année, on ne pourra pas nous apaiser avec des manifestations superficielles de reconnaissance. Nous exigeons un véritable respect, des conditions de travail équitables et un employeur digne de confiance, pas quelques hot-dogs ou une tape dans le dos. 

C’est pourquoi l’Institut boycotte les événements organisés par les employeurs dans le cadre de la Semaine nationale de la fonction publique.

Un manque de respect troublant... et habituel

Je tiens à être claire : ce n’est pas à cause d’un seul problème. Nous subissons en permanence un manque de respect troublant et de mauvaises décisions qui ont un impact profond sur nos conditions de travail et qui sapent directement notre capacité à servir la population canadienne.

Voici quelques exemples lamentables : Des infirmiers et infirmières, dans les communautés nordiques, fournissent des services vitaux tout en gagnant une fraction du salaire du personnel sous contrat qui effectue le même travail au même endroit.

Des travailleurs et travailleuses perdent leur maison parce que leur employeur ne peut pas les payer convenablement et à temps.

Un certain employeur prétend valoriser la diversité et l’inclusion tout en mettant en œuvre des politiques en sachant pertinemment qu’elles ont des conséquences particulièrement négatives sur des groupes en quête d’équité.

Mais malgré le manque de respect que nous subissons de la part de l’employeur, nous continuons de nous lever le matin pour travailler, parce que nous sommes de fiers professionnel·les de la fonction publique. C’est ce que nous faisons.

Nous savons que la population canadienne compte sur nous pour lui offrir des services publics, par exemple, des vaccins qui sauvent des vies, des programmes essentiels comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), et des institutions culturelles canadiennes comme l’Office national du film. 

Nous nous levons donc chaque matin pour accomplir ce travail, et c’est grâce à ce travail que notre pays est ce qu’il est. Il est grand temps que l’employeur commence à prendre soin de nous.

Votre syndicat est là pour vous

Tout comme vous vous levez chaque matin pour la population canadienne, les syndicats se lèvent chaque matin pour vous et militent pour que vous ayez un traitement équitable, de bonnes conditions de travail et une société juste. Les syndicats ont toujours joué un rôle déterminant dans l’obtention de nombreux avantages que beaucoup tiennent aujourd’hui pour acquis, tels que les fins de semaine de repos, les congés parentaux et les conditions de travail sécuritaires.

Ces gains n’ont pas simplement été donnés par l’employeur – ils ont fait l’objet d’âpres négociations, nous avons dû exercer des pressions pour enfin remporter ces victoires.

Les syndicats comme l’Institut jouent un rôle crucial en négociant non seulement de meilleurs salaires, mais aussi un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et l’instauration de normes plus élevées. Il en résulte une amélioration des conditions de travail de tous les travailleurs et travailleuses.

Nous pouvons changer les choses lorsque nous sommes unis, parce que votre syndicat défend vos intérêts, pas ceux de votre patron. Et tout syndicat, y compris l’Institut, ne peut être plus fort que l’engagement de ses membres, qui agissent par principe et en solidarité les un·es avec les autres. #SoyonsSolidaires

#SoyonsSolidaires en cette Semaine nationale de la fonction publique

Joignez-vous à nous pour faire une déclaration claire pendant la Semaine nationale de la fonction publique :

  • Boycottez les activités organisées par l’employeur dans le cadre de la Semaine nationale de la fonction publique. Faites-lui savoir que nous ne voulons pas de hot-dogs ni de tapes dans le dos, à moins que ceux-ci ne s’accompagnent d’une amélioration des conditions de travail dans la fonction publique.
  • Participez à nos activités de distribution de prospectus afin de transmettre notre message à des milliers d’électeurs et d’électrices dans des circonscriptions clés dans la RCN.
  • Démontrez votre appui de manière visuelle : Téléchargez le fond d’écran Teams #SoyonsSolidaires et affichez-le pendant les réunions.
  • Passez le mot : Téléchargez et distribuez ce prospectus #SoyonsSolidaires, qui explique que nos conditions de travail sont cruciales pour que les services publics puissent être performants.
  • Participez à un événement local de l’Institut, si votre sous-groupe ou votre chapitre en organise un dans le cadre de la Semaine nationale de la fonction publique.
  • Joignez-vous aux événements organisés par nos amis des autres syndicatscomme ce rassemblement devant le Conseil du Trésor le 11 juin à l'heure du déjeuner.

 

En cette Semaine nationale de la fonction publique, laissez tomber les activités superficielles organisées par l’employeur et rejoignez un mouvement qui a un réel impact. 

Participez à un événement de distribution de dépliants dans les circonscriptions clés de la région de la capitale nationale pour accroître notre visibilité et expliquer comment les enjeux qui menacent nos conditions de travail (comme les mandats de retour au bureau et la sous-traitance rampante) menacent également les services publics. 

Pourquoi participer?

La solidarité du public est essentielle. Nos événements de distribution de dépliants dans des circonscriptions stratégiques amplifieront notre appel à l’amélioration des conditions de travail dans la fonction publique, renforceront la solidarité du public avec des fonctionnaires comme vous, et feront savoir aux député·es que leurs électeur·rices se préoccupent également de ces enjeux. 

Nous le disons clairement : nos conditions de travail sont essentielles à la force des services publics. #SoyonsSolidaires

Choisissez votre événement :

Choisissez le jour et le lieu qui vous conviennent le mieux et faites la différence. La distribution des dépliants durera entre 1 et 2 heures.

Lundi 10 juin : Ottawa-Centre
Rendez-vous à 16h au coin nord-est du parc Dundonald, quartier Centretown.

Mardi 11 juin : Carleton
Rendez-vous à 17h au parc Alexander-Grove, quartier Stittsville. Nous nous rencontrons porsche du stationnement à l'angle de l'avenue Forest Heights et de la rue Stitts.

Jeudi 13 juin : Hull–Aylmer
Rendez-vous à 17h au parc des Cèdres, secteur Aylmer, dans le stationnement angle des rues Arthur-Croteau et Xavier.

À quoi vous attendre

1. Remplissez le formulaire ci-dessous pour vous inscrire à un ou plusieurs événements de distribution de dépliants. Inscrivez-vous à l’événement de distribution de dépliants le plus près de chez vous ou maximisez l’impact en cette Semaine nationale de la fonction publique en vous inscrivant à tous les événements. 

2. Présentez-vous au lieu de rencontre indiqué ci-dessus.

3. Le personnel de l’IPFPC vous accueillera sur place pour vous présenter le plan, vous remettre une carte du quartier et vous distribuer des dépliants que vous déposerez dans les boîtes aux lettres. Chaque équipe disposera d’une personne de soutien bénévole pour l’aider en cas de besoin. Vous n’êtes PAS obligé·e de frapper aux portes ou de parler directement à quelqu’un si vous ne le souhaitez pas. Comme un·e postier·ère, vous ne faites que déposer un message dans les boîtes aux lettres.

Formulaire

Picture of Paul Pilon

 

Paul Pilon est décédé paisiblement le 14 janvier 2024 au Perley Health Center, à Ottawa, à l’âge de 74 ans. Il était le fils de feu Edouard Pilon et de feu Bibianne Pilon.

Il était membre du groupe Systèmes d’ordinateurs (CS) et du groupe Vérification, finances et sciences (VFS). Pendant de nombreuses années, Paul a été délégué syndical et membre de l’exécutif du groupe CS (TI) à l’Agence du revenu du Canada (ARC). Il était également un membre actif du chapitre d’Ottawa-Sud. Ses loisirs préférés étaient les croisières sur l’océan et l’entraînement au tir au RA Gun Club.


Paul laisse dans le deuil sa femme Bonnie Pilon, ses deux enfants : Dan (Karen) et Chantal (Brandon), ses petits-enfants : Asher (Kenzy), Dylan, Jacob et Declan, sa nièce Sarah (Andrew), ses cousin·es et de nombreux ami·es. Il fut précédé par son frère Joseph Pilon. La famille tient à remercier le Perley Health Center pour l’excellence des soins prodigués. Une célébration de la vie aura lieu à une date ultérieure.

En mémoire de Paul, des dons à la Perley Health Foundation seraient appréciés.

Au cours de la dernière ronde de négociations avec le Conseil du Trésor, les groupes de l’IPFPC* ont obtenu un paiement forfaitaire unique de 2 500 $ applicable à tous les membres des unités de négociation VFS, TI, SP, RE et NR** qui étaient employés au moment de la signature de leur convention. La somme forfaitaire ouvrait droit à pension pour les membres des groupes TI, VFS, et NR, mais pas pour les membres des groupes SP et RE.

Plusieurs des groupes fédéraux distincts, comme le ONÉ, CNRC-AR/ACR, CNRC-IS, CNRC-LS, CNRC-TR, BSIF, et NUREG ont également négocié une somme forfaitaire. 

Nous avons appris que ce paiement a été recouvré auprès de membres qui percevaient des prestations d’assurance-emploi lorsqu’ils ont reçu la somme forfaitaire. Ce recouvrement s’est appliqué notamment aux employé·es en congé parental ou de maternité. Il peut également s’appliquer aux membres qui étaient en congé sans solde pour cause de maladie ou de blessure et qui percevaient des prestations de maladie de l’assurance-emploi.

Interprétation erronée du paiement

Certains membres ont fait l’objet de ce recouvrement parce qu’Emploi et Développement social Canada a interprété le paiement forfaitaire comme un revenu supplémentaire alors qu’ils/elles recevaient des prestations d’assurance-emploi. Plus précisément, le problème réside dans le fait que la Commission a qualifié le paiement forfaitaire de « prime à la signature » plutôt que de paiement pour l’exécution de tâches et de responsabilités régulières pendant les périodes où l’employé·e était activement employé, et non en congé. 

L’Institut maintient que cette interprétation n’est pas conforme à ce qui a été voulu ou négocié à ses différentes tables. En effet, le paiement forfaitaire unique de 2 500 $ a été repris dans l’ensemble de la fonction publique fédérale, en particulier par l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), où le libellé précise explicitement que les bénéficiaires ont droit au paiement forfaitaire pour l’exercice de leurs fonctions et responsabilités régulières pendant la période où ils travaillaient activement, et non pendant qu’ils recevaient des prestations d’assurance-emploi.

Récemment, une membre de l’ACEP a contesté avec succès cette interprétation de la Commission de l’assurance-emploi devant le Tribunal de la sécurité sociale. Malheureusement, la Commission a fait appel de cette décision. 

La décision du Tribunal de la sécurité sociale du Canada qui a fait l’objet d’un appel a conclu que « la véritable nature du paiement de l’employeur… était pour les services rendus avant qu’elle ne commence son congé de maternité et ne demande à bénéficier de l’assurance-emploi ». Le Tribunal a également statué que « la Commission de l’assurance-emploi du Canada a incorrectement déterminé que cet argent est une prime à la signature et l’a attribué à une semaine de la demande d’assurance-emploi de la membre ».

Que faire si vous avez déjà été touché par ce problème? 

Si vous êtes concerné par cette question, il est impératif de soumettre une Demande de révision d’une décision de l’assurance-emploi (AE). Dans la section 3 du formulaire, « Motif de la demande de révision », veuillez utiliser les informations suivantes :

L’indemnité forfaitaire unique de 2 500 dollars n’était pas une prime de signature de ratification. Ce montant a été versé à tous les fonctionnaires fédéraux dans le cadre d’une rémunération globale pour l’exercice de leurs fonctions, et non pour la signature d’une convention collective. En effet, le paiement a été effectué pour l’exercice de mes fonctions avant que je ne prenne un congé et que je ne commence à percevoir des prestations d’assurance-emploi. Lorsque de l’argent est versé pour la prestation de services, l’argent devrait être attribué, en vertu de l’article 36, paragraphe 4, du Règlement sur l’assurance-emploi, à la période précédant le début de mon congé.

Il existe un délai de 30 jours pour demander une révision. Toutefois, l’assurance-emploi autorise des prolongations dans certaines circonstances. Si 30 jours se sont déjà écoulés depuis que vous avez reçu cette décision, vous pouvez demander une prolongation en indiquant que vous avez recueilli des informations sur l’objet du paiement auprès de votre syndicat. Si votre demande de révision est rejetée, vous disposez de 30 jours pour faire appel auprès du Tribunal.

Note pour les membres qui ont reçu des prestations d’assurance-emploi 

Il se peut que certains membres n’aient pas encore été informés de cette situation. Si vous receviez des prestations d’assurance-emploi au moment de la ratification de votre convention collective ou dans les mois précédant le versement de la somme forfaitaire, il se peut que l’on vous contacte à l’avenir pour vous demander de rembourser le montant.  

Examinez vos relevés d’A.-E., surveillez votre compte et suivez les étapes ci-dessus si vous recevez une demande de remboursement. 

* Les groupes Services de santé (SH) et Commerce et achats (CP) n’ont pas conclu d’accord de principe; les négociations se poursuivent.

** Les membres civils de la GRC (MC) qui sont rattachés aux unités de négociation TI, SP, RE ou NR ont également reçu un paiement forfaitaire et peuvent avoir été affectés.