L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Toronto, 13 décembre 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a clôturé aujourd’hui son assemblée générale annuelle (AGA) nationale. Cet événement marquait la première année du mandat du président Sean O’Reilly et trace une voie claire pour l’avenir, alors que les services publics fédéraux sont confrontés à des compressions substantiell

Plus de 800 délégué·es, délégué·es syndicaux et membres du Conseil d’administration venus de tout le pays se sont réunis pour évaluer les progrès réalisés au cours de l’année et définir les priorités pour les mois à venir. Monsieur O’Reilly souligne qu’au cours de la dernière année, l’IPFPC a investi dans la formation des délégué·es syndicaux et la modernisation numérique, créant ainsi une base plus solide pour relever les défis à venir.

«Cette AGA marque un tournant», affirme Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. «Nous avons solidifié nos assises, démontré aux gouvernements que nous sommes sérieux et axés sur les solutions, et nous sommes prêts à défendre les intérêts de nos membres lors la période difficile qui s’annonce. Nos membres fournissent les services essentiels dont dépend la population canadienne au quotidien, et nous défendrons ce travail avec clarté, détermination et unité.»

L’un des thèmes principaux de l’AGA était la réponse du syndicat aux récentes annonces du gouvernement fédéral concernant les compressions dans la fonction publique. L’IPFPC a insisté sur les risques réels que ces réductions font peser sur la population canadienne, notamment le ralentissement des inspections, l’affaiblissement des interventions d’urgence et les retards dans les travaux scientifiques et réglementaires. Ces décisions ne font pas que réduire les effectifs; elles affaiblissent également les systèmes qui permettent à notre pays de fonctionner. Parallèlement, les nouvelles obligations de retour au bureau (RAB) ajoutent à l’instabilité et au stress subis.

Les délégué·es ont discuté de la Semaine de lobbyisme nationale au cours de laquelle les membres ont rencontré des député·es à travers le pays afin de leur faire part de leurs préoccupations concernant les compressions, le recours à la sous-traitance et les pressions liées au réaménagement des effectifs (RE). L’AGA a également mis en évidence le leadership de l’IPFPC en matière de science au fédéral et en matière d’intelligence artificielle (IA). Le récent rapport Une feuille de route scientifique pour l’avenir du Canada du syndicat révèle des tensions importantes dans les laboratoires et les programmes de recherche au sein du gouvernement. En ce qui a trait à l’IA, l’IPFPC poursuit son travail pour une adoption responsable de cette technologie, fondée sur des données probantes, afin que l’IA soutienne l’expertise des professionnels au lieu de les remplacer.

L’IPFPC a célébré d’importantes victoires remportées cette année grâce à ses membres, notamment la grève fructueuse du groupe Employés professionnels de Chalk River (EPCR) – la première du syndicat en plus de 30 ans — et l’augmentation du nombre de membres dans des secteurs spécialisés, tels que le groupe Avocats et avocates de la Couronne de Terre-Neuve-et-Labrador.

À l’issue de l’AGA, le syndicat a réaffirmé son engagement à renforcer les capacités de la fonction publique, à protéger la prise de décisions fondées sur des données probantes et à plaider en faveur de l’obtention des ressources dont les professionnel·les ont besoin pour servir efficacement la population canadienne.

L’IPFPC représente plus de 85 000 professionnel·les du secteur public à travers le pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

 

 

Ottawa, le 8 décembre 2025 —  En réaction à l’annonce faite aujourd’hui par le premier ministre Carney comme quoi il y aura un nouveau mandat de retour au bureau (RAB) dans les prochaines semaines, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) exhorte le gouvernement fédéral à fonder toute décision en la matière sur des faits, les résultats des services et la réalité opérationnelle.

« La population canadienne veut des résultats, pas des appels nominaux, affirme Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. Lorsque le gouvernement élabore des politiques axées sur les apparences plutôt que sur les résultats, il risque de ralentir la prestation des services, de faire fuir les talents et de compliquer le recrutement de la prochaine génération de professionnel·les.

Nous le disons clairement depuis des années : le RAB doit être assujetti à une présence justifiée, poursuit M. O’Reilly. Lorsque le travail en présentiel permet d’améliorer l’innovation, la formation ou la prestation de services, c’est une excellente chose. Cependant, obliger les gens à revenir au bureau uniquement pour être vus et participer à des appels vidéo depuis un autre endroit, ce n’est pas faire preuve de leadership. C’est du spectacle! »

Alors que les syndicats reprennent les négociations, le moment choisi par le premier ministre pour faire cette annonce met en évidence un besoin criant de preuves, de transparence et de collaboration.

« Le gouvernement a toujours dit aux syndicats qu’il n’envisageait pas de RAB, et son dernier budget n’y faisait aucunement allusion, ajoute M. O’Reilly. Nous sommes tous d’accord pour dire que personne ne souhaite une répétition des directives précédentes sur le RAB, qui ont été annoncées sans consultation et qui ont provoqué des perturbations et une confusion généralisées, ainsi que des tensions inutiles dans les relations patronales-syndicales. »

La semaine dernière encore, l’Institut a écrit au gouvernement pour réitérer les attentes claires du syndicat.

« Le RAB n’est pas une stratégie de gestion de la main-d’œuvre. Il n’est pas possible de moderniser le gouvernement en utilisant un modèle de lieu de travail qui date du XXe siècle. »

L’IPFPC représente plus de 85 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral.

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Pour plus d’informations ou pour obtenir une copie de la lettre que l’Institut a envoyée au SCT, veuillez contacter Olivia Joerges: 613-915-0086 ou ojoerges@pipsc.ca

Déclaration de Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) 

« La décision du gouvernement fédéral de supprimer des programmes de recherche essentiels et des postes scientifiques à Ressources naturelles Canada (RNCan) fait peser des risques graves et évitables sur la sûreté et la sécurité dans tout le pays.

La géographie, les ressources naturelles et les vulnérabilités climatiques du Canada exigent une science de niveau mondial. Pourtant, des équipes presque entières chargées d’assurer la sécurité du public sont éliminées — la grande majorité d’entre elles non par attrition, et pas volontairement, mais bien par le biais de licenciements.

Il s’agit de professionnel·les très dévoués de la fonction publique, dont les prévisions et les analyses jouent un rôle crucial pour éviter que la population ne soit mise en danger. En les éliminant, on compromet la sûreté du public. »

Voici un aperçu des enjeux :

  • Ces compressions réduisent la capacité du Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre, notamment sur le plan de la télédétection. Elles menacent notre capacité à suivre les feux de forêt, les inondations, les glissements de terrain et d’autres risques géologiques, ainsi qu’à surveiller la dimension et les niveaux de ressources en eau douce et les menaces qui pèsent sur elles. Ces scientifiques produisent les données dont dépendent les services d’urgence et les gouvernements pour anticiper et protéger les communautés contre les catastrophes et soutenir le développement responsable des ressources.
     
  • Les réductions portent également atteinte à notre souveraineté dans l’Arctique. La précision des géosciences, de la cartographie et de la surveillance de la vaste masse continentale septentrionale du Canada est essentielle pour faire valoir les droits territoriaux, protéger les infrastructures nordiques et garantir une exploitation responsable des ressources. En réduisant cette capacité, le Canada est moins à même de défendre ses intérêts alors que d’autres pays renforcent les leurs.
     
  • Le Canada a déjà perdu la quasi-totalité de sa capacité à détecter et à combattre les maladies mortelles qui agressent nos forêts. Il y a trente ans, nous avions 16 pathologistes forestiers. Si ces compressions se poursuivent, il n’en restera plus que quatre de ses spécialistes pour couvrir le vaste territoire du Canada dont un seul pour contrôler l’ensemble du système forestier à l’est des Rocheuses. Nous avons déjà vu ce qu’il en coûte de détourner le regard : La maladie hollandaise de l’orme a anéanti des millions d’ormes en Amérique du Nord. L’agrile du frêne est en train d’anéantir les frênes. Sans pathologistes pour surveiller les forêts et établir des plans de lutte contre les ravageurs et les maladies dangereuses, ces derniers se propageront sans contrôle.

« Soyons clairs. Ces compressions ne sont pas abstraites. Non seulement réduisent-elles les budgets sur une feuille de calcul, mais elles aggravent les risques. Il s’agit de postes et de programmes qui soutiennent directement la prévention des catastrophes, la surveillance scientifique, la mise en valeur des ressources, la protection de l’environnement et la souveraineté de l’Arctique.

À l’heure où le Canada est confronté à des menaces accrues, à des défis économiques importants et à de grandes promesses concernant des projets d’exploitation des ressources, ces programmes sont essentiels et non facultatifs.

Nous demandons instamment au gouvernement fédéral de reconsidérer immédiatement ces réductions. La sûreté, la sécurité et le leadership scientifique du Canada en dépendent. »

 

 

Ottawa, 4 novembre 2025 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) prévient que les coupes budgétaires fédérales annoncées aujourd’hui, qui visent à supprimer plus de 40 000 emplois dans la fonction publique, vont bien au-delà de l’« efficacité » et toucheront des services essentiels sur lesquels compte la population. 

Les gens veulent que leur gouvernement dépense judicieusement, et les professionnel·les de la fonction publique sont d’accord. Mais si l’on élimine les fonctionnaires chargés d’inspecter les aliments, de distribuer les prestations sociales, de protéger les données et de surveiller les feux de forêt, on ne réduit pas le gaspillage – on augmente les risques.

« Les Canadiennes et les Canadiens attendent de l’efficacité, pas de l’érosion », déclare Sean O’Reilly, président de l’Institut. « Derrière chaque coupe se cache un retard de service, une intervention d’urgence plus lente ou un système qui n’est qu’à une défaillance de la crise. Ces réductions ne nous permettent pas de nous alléger; elles nous rendent plus fragiles. »

Les professionnel·les de la fonction publique sont les spécialistes qui protègent nos données, gèrent les situations d’urgence, suivent les épidémies et entretiennent les systèmes que les gens voient rarement, mais dont ils dépendent tous les jours. La diminution de leur capacité n’entraîne pas seulement une réduction de la taille de l’administration, mais aussi une érosion de la résilience du Canada.

« Nous partageons l’objectif d’une fonction publique plus efficace et plus innovante. Mais on ne peut pas faire plus avec moins. Une véritable efficacité signifie des investissements plus intelligents, et non pas la suppression de services », ajoute M. O’Reilly.

Parallèlement, le gouvernement continue d'investir des sommes record dans l'externalisation de travaux à des consultants privés : 26 milliards de dollars sont prévus pour cette seule année, soit le montant le plus élevé jamais enregistré selon ses propres estimations. Bien que le budget prévoie une vague réduction de la sous-traitance, l'IPFPC note que des promesses similaires ont déjà été faites sans résultats concrets. C'est une approche qui ne tient toujours pas la route.

« Il n'est pas efficace de remplacer des fonctionnaires expérimentés par des consultants onéreux qui coûtent 25 % de plus qu'un·e professionnel·le de la fonction publique », poursuit M. O'Reilly. « Si l'objectif est de réaliser des économies, il faut commencer par les milliards versés aux entreprises privées, et non par les inspecteur·rices de la sécurité alimentaire ou les scientifiques de la santé publique. »

Les professionnel·les de la fonction publique savent où se situent les véritables inefficacités : mauvaise planification, systèmes obsolètes, manque de confiance et de consultation avec les spécialistes de la fonction publique, et recours excessif à une externalisation coûteuse.

« Il faut donner aux fonctionnaires les moyens de se moderniser de l’intérieur », conclut Sean O’Reilly. « Laissez les professionnel·les prendre les devants. C’est ainsi que l’on obtient une efficacité réelle, sans réduire les services dont dépend la population. »

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Pour de plus amples renseignements : Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire)

Ottawa, le 3 novembre 2025 — Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), est disposé à commenter l’incidence que le budget 2025 pourrait avoir sur la fonction publique du Canada et les programmes sur lesquels comptent les Canadien·nes.

« Les professionnel·les de la fonction publique ont raison de s’inquiéter, alors que les discussions prébudgétaires sont dominées par des notions de restrictions et de gains d’efficacité », a déclaré M. O'Reilly. « Nous avons vu comment des compressions déguisées en modernisation peuvent discrètement affaiblir les services publics dont dépendent les Canadien·nes. Ce budget doit renforcer plutôt que de réduire la capacité de notre fonction publique. »

L’Institut surveillera de près le budget 2025 pour détecter cinq signaux d’alarme :

  1. Un langage d’« efficacité » qui cache de vraies compressions budgétaires
  2. L’intelligence artificielle vue comme une « solution rapide »
  3. Une augmentation de la sous-traitance coûteuse
  4. La négligence de la science et des preuves
  5. La vue d’ensemble oubliée

« Les Canadien·nes méritent une fonction publique prête à relever les enjeux d’aujourd’hui, qu’il s’agisse de la salubrité des aliments, de la cybersécurité ou de l’adaptation au climat », a ajouté M. O'Reilly. « Cela nécessite des investissements, et non des réductions supplémentaires. »

L’Institut a défini ces priorités dans son mémoire prébudgétaire 2025-2026 et fournira une analyse rapide après la publication du budget.

QUOI : Le président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada est disposé à commenter le budget 2025
LIEU : En personne, par téléphone ou par Zoom
QUAND : Le mardi 4 novembre 2025 ou à l’avance, sur demande
QUI : Sean O’Reilly, président, IPFPC

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

Ottawa, le 20 octobre 2025 — Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), le syndicat représentant les scientifiques, les chercheur·ses et les ingénieur·es travaillant pour le gouvernement fédéral, met en évidence d’importants signes d’alerte dans le système scientifique public fédéral du Canada — et demande instamment de renouveler les investissements pour assurer la résilience à long terme, et non de nouvelles compressions.

Ce rapport, intitulé Une feuille de route scientifique pour l’avenir du Canada : leçons tirées d’une décennie de contributions des scientifiques fédéraux, s’appuie sur 12 années de données provenant de milliers de scientifiques fédéraux et révèle un secteur en perte de financement, de capacité et de confiance, au moment même où la population en a le plus besoin.

« La science fédérale joue un rôle discret, mais essentiel dans tous les domaines, de la salubrité alimentaire à la qualité de l’eau en passant par la surveillance de l’environnement et la santé publique », commente Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Ce rapport émet un avertissement clair : notre capacité scientifique fédérale est fragile, déjà sous pression, et ne peut pas supporter un autre coup. » 

Parmi les conclusions du rapport :

  • Seulement 6,5 % des répondants déclarent que leur ministère dispose d’un financement adéquat pour la recherche;
  • Le niveau de confiance dans les politiques gouvernementales fondées sur des données probantes a chuté de 57 % à 44 %; 
  • 36 % des installations scientifiques et des laboratoires sont dans un état médiocre ou critique; et
  • Les ingérences (demandes de modification ou d’omission de résultats pour des raisons non scientifiques) sont en augmentation.

L’Institut met en garde contre le fait que les premiers progrès réalisés en matière d’intégrité et de transparence scientifiques, après une décennie de musellement et de gestion déficiente, sont en train de s’arrêter ou de s’inverser. Dans le même temps, le gouvernement propose des plans de réduction radicale des services publics, menaçant ainsi le peu de résilience qui reste à l’infrastructure scientifique du Canada. L’IPFPC demande instamment au gouvernement d’y réfléchir attentivement.

« Les compressions ont des conséquences qui ne se feront pas sentir uniquement dans les laboratoires, mais aussi dans les communautés », ajoute Sean O’Reilly. « La suppression du financement de la science fédérale se traduit par des réponses plus lentes aux incendies de forêt, moins d’inspections alimentaires, une surveillance plus faible des maladies et une action plus tardive face aux menaces pour l’environnement. Ces réductions touchent les systèmes sur lesquels la population compte tous les jours, souvent sans même s’en rendre compte. »

Le rapport présente un plan en dix points axé sur le renforcement de l’intégrité scientifique, la reconstitution des capacités et la garantie de la transparence et de la responsabilité dans la manière dont les preuves scientifiques sont utilisées dans l’élaboration des politiques.

« Pour remédier à l’inefficacité, il faut s’attaquer à ce qui freine réellement la science publique : un financement instable, des interférences politiques, des priorités incohérentes, une sous-traitance coûteuse et des infrastructures obsolètes », estime M. O’Reilly. « Il faut des décennies pour construire la science publique et quelques secondes pour la réduire. En cette période d’instabilité mondiale, nous devrions renforcer les institutions qui rendent le Canada fort, sûr et indépendant, et non les affaiblir. »

L’Institut demande au gouvernement fédéral de faire marche arrière en ce qui concerne les compressions dans les services publics et de s’engager à assurer un financement durable et à long terme de la science au niveau fédéral.

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FREDERICTON (N.-B.), le 18 septembre 2025 — Le groupe Avocats et avocates de la Couronne du Nouveau-Brunswick (AACNB), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a ratifié une convention collective de cinq ans qui assure la parité salariale avec les procureur·es de la Couronne et met fin à une crise de rémunération qui a fait exploser les coûts juridiques. L’accord, rétroactif à 2023 et applicable jusqu’en 2028, alignera les salaires des membres de l’AACNB sur ceux des avocat·es de la Couronne dans d’autres provinces, ce qui représente une victoire majeure pour la capacité juridique du gouvernement provincial.

« Cet accord confirme ce que nous disons depuis le début, soit que les avocats et avocates de la Couronne méritent la même rémunération que leurs homologues procureur·es », commente Me Éric Boucher, président du groupe AACNB. « Le soutien de 95 % à la grève a envoyé un message clair : nos membres sont unis et déterminés à obtenir l’équité. Cet accord permettra au Nouveau-Brunswick de recruter et de conserver l’expertise juridique dont il a besoin. »

L’accord garantit l’acceptation de trois des quatre principales propositions salariales du syndicat, notamment l’égalité salariale avec l’Association des procureurs de la Couronne du Nouveau-Brunswick (APCNB), qui met fin à des écarts salariaux allant de 29 % pour les cadres supérieurs à 49 % pour les avocat·es débutants, alors que les qualifications et les responsabilités sont identiques.

L’accord de principe a été conclu à l’issue de réunions de conciliation tenues en juillet, au cours desquelles le rapport du conciliateur indépendant a fortement favorisé la position du syndicat. L’accord prévoit d’importantes améliorations de la grille salariale ainsi que des rajustements au marché qui reflètent la valeur réelle du travail juridique spécialisé des avocats et avocates de la Couronne.

« La procédure de conciliation a confirmé ce que nous savions : notre position était à la fois raisonnable et nécessaire », déclare Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Cet accord est la preuve que lorsque les travailleuses et les travailleurs démontrent une solidarité à toute épreuve, de véritables changements sont possibles ».

Par le fait même, la province facilite la rétention d’avocat·es expérimentés de la Couronne tout en réalisant des économies substantielles. Lors des dernières années, le recours à des cabinets d’avocats privés avait doublé, passant de 4,1 millions de dollars en 2019-20 à 8,6 millions de dollars en 2024-25, et la province défrayait jusqu’à 500 dollars de l’heure pour des services juridiques privés. 

Les avocats et avocates de la Couronne dispensent des conseils juridiques à tous les ministères et à de nombreuses sociétés d’État, assurent la défense contre les poursuites judiciaires, les griefs et les arbitrages, veillent à ce que le gouvernement respecte la loi et la Constitution, négocient et rédigent des contrats, et rédigent toutes les lois et réglementations publiques.

« Sans l’engagement inébranlable de nos membres en faveur d’une rémunération équitable, ce résultat n’aurait pas été possible », martèle Me Boucher. « Cet accord protège à la fois nos membres et l’intérêt public en garantissant que le gouvernement dispose de la capacité juridique dont il a besoin. »

La convention collective d’une durée de cinq ans offre stabilité et prévisibilité tout en positionnant le gouvernement du Nouveau-Brunswick comme un employeur compétitif pour les professionnels juridiques expérimentés.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 4 septembre 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tire la sonnette d’alarme au sujet des réductions du gouvernement fédéral à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

L’avis non officiel d’un réaménagement des effectifs à l’ASPC a été envoyé à l’IPFPC le 25 août. Les personnes touchées ne connaîtront pas leur statut individuel avant la fin du mois de septembre, mais il est clair qu’une expertise essentielle en matière de santé publique est en train d’être supprimée.

L’ASPC a été créée pour renforcer la capacité du Canada à prévenir et à contrôler les épidémies, à gérer les maladies infectieuses et à protéger la santé des Canadien·nes. Les réductions proposées toucheront l’ensemble du personnel de l’ASPC, y compris les activités du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, seule installation de ce type au Canada et leader mondial reconnu en matière de préparation aux situations d’urgence. Le travail essentiel du laboratoire en matière de recherche, de tests diagnostiques, et de surveillance et de confinement des maladies joue un rôle crucial dans la biosûreté nationale et internationale.

« La suppression de postes dans le domaine de la santé publique alors que le système de santé canadien est déjà poussé à bout laisse le Canada dangereusement mal préparé face à la prochaine crise sanitaire et met des vies en danger », soutient Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Ces réductions exerceront une pression encore plus forte sur le système, tout en supprimant des programmes vitaux dont bénéficient des millions de personnes, qu’il s’agisse de la recherche sur la maladie de Lyme, des programmes de vaccination, des lignes téléphoniques de prévention du suicide ou de la prévention des maladies chroniques. »

Ce réaménagement des effectifs s’inscrit dans le cadre de l’exercice de recentrage budgétaire du gouvernement fédéral. Des réaménagements des effectifs similaires sont mis en œuvre dans l’ensemble de la fonction publique fédérale pour atteindre les objectifs de réduction des dépenses. Le gouvernement prévoit également de réduire les dépenses de la fonction publique de plus de 15 % dans le cadre de son examen exhaustif des dépenses.

« Ce sont des réductions qui s’ajoutent aux autres. Les réaménagements des effectifs et les réductions dans la fonction publique sont devenus la solution privilégiée par le gouvernement pour atteindre ses objectifs de dépenses, mais on ne peut pas obtenir un Canada plus fort à coups de réductions », déplore M. O’Reilly. « C’est l’austérité de l’ère Harper — voire pire — habillée d’une cravate rouge. »

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER (Ontario), le 11 juillet 2025 — Les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), ont voté en faveur de la ratification de leur entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), mettant ainsi un terme à leur conflit de travail historique.

Le scrutin de ratification s’est achevé aujourd’hui à midi et les scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR (soit plus de 800 personnes) ont voté en faveur de l’acceptation de l’entente, laquelle comporte des améliorations obtenues de haute lutte par rapport aux offres initiales des LNC.

« Nos membres se sont exprimés et ont choisi d’accepter une entente qui reconnaît leur valeur professionnelle et le travail essentiel qu’ils et elles accomplissent pour le Canada, » affirme Jonathan Fitzpatrick, le président du GEPCR. « Cette victoire démontre le pouvoir que l’on a lorsqu’on s’unit et qu’on lutte pour que justice soit faite. »

L’entente ratifiée comporte des améliorations obtenues au moyen de la grève historique du syndicat, soit :

  • Une augmentation de deux millions de dollars pour le programme d’avantages sociaux de l’entreprise, au bénéfice de tout le personnel des LNC (la première en 25 ans);
  • Le paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à tous les membres du GEPCR;
  • Une augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

Cette grève sélective de cinq jours, la première action de grève de l’IPFPC en plus de 30 ans, démontre l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire.

« Cette entente montre ce qu’il est possible de faire lorsque des professionnel·les sont solidaires, » déclare Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Malgré les tactiques agressives des LNC, nos membres sont restés solidaires et ont obtenu des gains qui profitent non seulement au GEPCR, mais aussi à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’installation. »

Les membres du GEPCR retourneront désormais se concentrer sur leur travail essentiel pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires du Canada. Leur expertise soutient l’exploitation des réacteurs, la gestion des déchets radioactifs, l’assainissement de l’environnement et la recherche en médecine nucléaire au service de l’ensemble de la population canadienne.

Cette entente met fin à un conflit qui avait débuté à l’expiration de la précédente convention collective, le 31 décembre 2023, après 18 mois de négociations.

La plainte pour pratique déloyale déposée par l’Institut concernant l’annulation par les LNC de congés annuels, une annulation perçue par les membres comme étant une mesure de représailles parce qu’ils et elles ont exercé leur droit de grève, est toujours en cours devant le Conseil canadien des relations industrielles.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER (Ontario), le 2 juillet 2025 —  Le groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a conclu une entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), amenant le conflit de travail historique à une résolution potentielle.

L’entente de principe a été conclue le vendredi 27 juin vers 15 h 30. Les mesures de grève ont été suspendues dans l’attente d’un vote de ratification par les plus de 800 scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR, provisoirement prévu pour le 8 juillet 2025. L’équipe de négociation du GEPCR recommandera la ratification de l’entente de principe. 

« Nos membres se sont unis et ont montré le pouvoir des syndicats », déclare le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Cette entente de principe montre ce que les travailleur·ses peuvent obtenir lorsqu’ils/elles s’unissent pour obtenir un traitement équitable et la reconnaissance de leur valeur professionnelle. »

L’entente de principe comprend des améliorations significatives par rapport aux offres précédentes des LNC, notamment :

  • Augmentation ponctuelle de 2 millions de dollars du programme d’avantages sociaux à l’échelle de l’entreprise (contre 1,75 million de dollars), au bénéfice de l’ensemble des employé·es des LNC;
  • Paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à l’ensemble des membres du GEPCR;
  • Augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

La grève sélective de cinq jours a marqué les premières mesures de grève par l’IPFPC en plus de 30 ans et a eu un impact opérationnel significatif sur les LNC, affectant les opérations du Laboratoire du tritium, le travail de surveillance du réacteur, les projets commerciaux et les fonctions de conformité réglementaire.

La grève a démontré l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire au service de l’ensemble des Canadiens et Canadiennes.

Alors que les congés annuels ont été rétablis, la plainte de pratique déloyale de travail de l’IPFPC concernant l’annulation par les LNC, à titre de représailles, de congés préapprouvés se poursuit devant le Conseil canadien des relations industrielles.

« Malgré les tactiques d’intimidation par surveillance et l’annulation des congés annuels, les membres du GEPCR sont restés forts et professionnels », explique Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. 

L’entente de principe fait suite à 17 mois de négociations qui ont débuté lorsque la convention collective précédente a expiré le 31 décembre 2023. Les membres du GEPCR ont entamé une grève le 26 mai 2025, après avoir déclaré une impasse dans les négociations. Ils/elles ont repris les mesures de grève le 23 juin, après avoir rejeté une offre de règlement des LNC.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca