L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada


OTTAWA, le 31 mars 2025 – Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), seront en droit de déclarer la grève le 14 mai 2025 à 0 h 01. 

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2024 et nos scientifiques et ingénieur·es nucléaires sont à bout de patience, » explique le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Ils et elles nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du GEPCR pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un salaire équitable et nous sommes prêts à entreprendre des moyens de pression si c’est ce qu’il faut. »

La possibilité d’exercer des moyens de pression demeure bien réel alors que professionnel·es du campus de Chalk River étudient toutes leurs options et qu’ils et elles préparent un session de conciliation avec les Laboratoires Nucléaires canadiens (LNC) afin de tenter de dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes unis dans notre détermination à obtenir des salaires équitables, à améliorer nos conditions de travail et à protéger notre travail professionnel de la sous-traitance. Une rémunération équitable, c’est la base, pour attirer et retenir les professionnel·les hautement qualifiés qui sont essentiels pour que l’entreprise puisse fournir constamment des services de premier ordre », calcule Jonathan Fitzpatrick.

Du 1er au 3 avril prochain, l’équipe de négociation entamera une conciliation dans le but de parvenir à une entente négociée qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR, et ce, sans faire l’usage d’un arrêt de travail

« Nous avons maintenu la solidité des Laboratoires Nucléaires canadiens (LNC) malgré des défis énergétiques et commerciaux permanents. En contrepartie, alors que l’augmentation du coût de la vie est élevée, ce que l’entreprise nous offre est en fait une baisse des salaires, » conclut M. Fitzpatrick.

L’équipe de négociation se dit déçue par la dernière offre de l’entreprise, une offre qui contraint le syndicat à déclarer l’impasse le 6 février 2025 et à déposer une demande auprès du Service fédéral de médiation et de conciliation. 

Sean O’Reilly, le président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que les 75 000 professionnel·les du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 800 scientifiques et ingénieur·es du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens.

Les membres du GEPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire que font les membres du GEPCR protège la santé des Canadien·nes.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, ON, le 27 février 2025 Depuis neuf ans, le système de paye Phénix sert de triste exemple des coûts réels de la sous-traitance de services gouvernementaux essentiels. Ce qui a commencé par un contrat de 5,8 millions de dollars avec IBM a désormais grimpé à plus de 650 millions de dollars, après plus de 50 avenants contractuels, tout en échouant à assurer sa fonction première : rémunérer les fonctionnaires correctement et à temps.

« L’obsession du gouvernement pour l’externalisation a créé une spirale infernale de défaillances, déplore Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Après avoir englouti des centaines de millions dans IBM pour Phénix, nous assistons à une répétition de l’histoire avec 289 millions de dollars supplémentaires investis dans l’initiative ProGen, dont 171 millions versés à Dayforce pour une énième plateforme sur mesure.

Entre-temps, près de 300 000 transactions salariales sont en attente de traitement, poursuit-il. Les deux tiers de ces demandes d’intervention remontent à plus d’un an. Où est le rapport qualité-prix dont parle le gouvernement? Il ne fait que jeter de l’argent par les fenêtres. »

Les coûts exorbitants ne se limitent pas aux contrats directs. Le budget de 2024 prévoit 135 millions de dollars supplémentaires pour améliorer les RH et le système de paye de la nouvelle génération. Cela s’ajoute aux 517 millions de dollars alloués en 2023 et aux 521 millions en 2024, uniquement pour maintenir les effectifs du Centre des services de paye afin de traiter les arriérés persistants. Le gouvernement a également dépensé des millions de dollars supplémentaires pour des consultant·es, dont 27,7 millions à McKinsey pour « aider à améliorer » un système fondamentalement défaillant.

« Les fonctionnaires assurent des services essentiels sur lesquels les Canadiennes et Canadiens comptent tous les jours; or depuis neuf ans, ces employé·es doivent se battre pour recevoir leur salaire de base, souligne Nathan Prier, président de l’ACEP. Dès le départ, nous avons lancé une mise en garde contre les risques de l’externalisation d’un système aussi crucial. La course au rabais a maintenant coûté à la population canadienne plus de 3,5 milliards de dollars, et la facture continue de grimper. Nous leur avons vivement demandé de nous consulter et insisté sur l’importance de préserver l’expertise interne. Au lieu de cela, le gouvernement a supprimé 1 200 postes de conseillères et conseillers en rémunération chevronnés et les a remplacés par 550 postes dans un endroit centralisé.

Les résultats parlent d’eux-mêmes, ajoute-t-il. Trente pour cent des fonctionnaires continuent d’être victimes d’erreurs dans leur rémunération de base, et des milliers attendent des années avant que les promotions, les mutations et les prestations de retraite ne soient traitées correctement. Il est grand temps de renouveler l’entente de dédommagement pour indemniser nos membres, une promesse du Conseil du Trésor qui tarde à se concrétiser. »

Le système de paye Phénix illustre les conséquences de la priorité donnée par le gouvernement à la sous-traitance au détriment de l’investissement dans son propre personnel. Les fonctionnaires possèdent une expertise, un dévouement et une compréhension des opérations gouvernementales complexes que les entrepreneurs externes ne peuvent tout simplement pas égaler. Après neuf ans et des milliards de fonds publics gaspillés, il est temps que le gouvernement reconnaisse que pour que les services publics soient robustes, il doit investir dans ses fonctionnaires, et non dans une interminable succession de contrats externes coûteux et inefficaces.

 

À propos de l’ACEP

Avec plus de 25 000 membres, l'Association canadienne des employés professionnels (ACEP) est l'un des plus grands syndicats du secteur public fédéral. Il défend les intérêts des fonctionnaires membres des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des membres du personnel de la Bibliothèque du Parlement (BdP) et du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civils de la GRC (groupes ESS et TRL).

À propos de l’IPFPC

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a été fondé en 1920. Comptant plus de 70 000 membres, il est le plus grand syndicat au Canada représentant les scientifiques et professionnels œuvrant au sein de la fonction publique fédérale et de certaines administrations provinciales et territoriales.

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Source :

L'Association canadienne des employés professionnel (ACEP),  Media@acep-cape.ca

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), jfillion@pipsc.ca

 

Ottawa, 11 février 2025 – À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (l’IPFPC) met en lumière les obstacles persistants auxquels se heurtent les femmes et les personnes en quête d’équité de genre qui occupent des postes de recherche au sein du gouvernement fédéral, en particulier dans le cadre de travaux sur le terrain. Le syndicat, qui représente plus de 20 000 scientifiques et chercheur·ses de la fonction publique fédérale, publie à ce propos Équité de genre dans le travail sur le terrain : Guide à l’intention des employé·es et des gestionnaires.

Les conclusions du guide montrent que la plupart des ministères et organismes à vocation scientifique (MOVS) ne disposent pas de politiques ni de lignes directrices claires pour protéger la santé et la sécurité des femmes et des minorités de genre dans le cadre de la recherche sur le terrain. Les chercheur·ses doivent donc relever seul les défis, en comptant souvent sur des réseaux informels plutôt que sur un appui de l’établissement.

« Chaque jour, des milliers de brillantes scientifiques de la fonction publique canadienne font avancer la recherche essentielle qui façonne l’avenir de notre pays, » indique Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Pourtant, elles continuent de se heurter à des obstacles systémiques qui les empêchent de participer pleinement au travail scientifique sur le terrain. »

« Cette étude confirme ce que nos membres nous ont dit à propos de problèmes de sécurité très préoccupants sur le terrain, » déclare Sadichchha Pokharel, agente de recherche l’IPFPC. « Il ne s’agit pas de simples inconvénients, mais d’obstacles systémiques qui peuvent faire dérailler des carrières et réduire des contributions scientifiques précieuses. »

La publication de ce rapport arrive à un moment crucial, car les femmes et les personnes en quête d’équité de genre continuent d’être sous-représentées dans les domaines des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Actuellement, les femmes représentent moins de 30 % des professionnel·les en STIM, au Canada.

L’IPFPC appelle à une action immédiate pour relever ces défis. L’organisation plaide en faveur de l’élaboration de politiques exhaustives de sécurité sur le terrain ainsi que de la mise en place d’infrastructures et d’installations adéquates sur les sites de recherche. En outre, l’IPFPC souligne la nécessité de renforcer les systèmes de soutien aux femmes et aux minorités de genre dans les postes de recherche sur le terrain, ainsi que le suivi et l’évaluation réguliers des mesures d’équité entre les genres.

« Il ne s’agit pas seulement d’égalité, mais aussi d’enrichir la communauté scientifique canadienne de perspectives et de talents divers, » ajoute Sean O’Reilly. « Lorsque nous excluons les femmes et les personnes en quête d’équité de genre du travail sur le terrain, nous diminuons la qualité de la science mondiale. »

L’IPFPC représente plus de 75 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

OTTAWA, le 27 janvier 2025 — Trois syndicats représentant plus de 333 000 fonctionnaires fédéraux viennent de lancer une campagne nationale sur le télétravail, la voie de l’avenir pour des millions de personnes salariées au pays.

Parrainée par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), cette campagne met en valeur les avantages du télétravail : productivité accrue, moins de bouchons de circulation, moins de pollution et une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

La preuve n’est plus à faire : un modèle de travail monolithique ne conviendra jamais à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique. Ça ne fonctionne pas, et c’est la population qui en fait les frais. La campagne prendra la forme de publicités en ligne, à la radio, dans les médias imprimés et dans des endroits publics.

Les recherches et les sondages menés par l’AFPC montrent que 90 % des gens préfèrent le télétravail ou à tout le moins des modalités de travail flexibles. Il en ressort que le télétravail et les horaires flexibles sont essentiels à un environnement de travail sain, et permettent d’attirer et de garder du personnel qualifié.

« C’est prouvé : on peut travailler pour vous de n’importe où. Des modalités de travail souples nous permettront de bâtir la fonction publique de demain, une fonction publique moderne et productive qui profitera à tout le monde. C’est bon pour les contribuables, c’est bon pour l’environnement et ça incitera les autres employeurs à emboîter le pas. »

Sharon DeSousa, présidente nationale, Alliance de la Fonction publique du Canada

« Alors qu’on demande aux travailleuses et travailleurs de faire plus avec moins, il faut de toute urgence miser sur la flexibilité — et particulièrement sur le télétravail — si on veut garder et continuer d’attirer les meilleurs talents. Avec les coupes qui planent dans la fonction publique et la pression qui s’intensifie, le gouvernement fédéral doit montrer l’exemple en offrant les meilleures conditions de travail possible aux fonctionnaires tout en faisant économiser des fortunes aux contribuables. C’est prouvé : le télétravail augmente la productivité et le bien-être des travailleuses et travailleurs. Qu’est-ce qu’on attend? »

Nathan Prier, président national, Association canadienne des employés professionnels

« Le travail de qualité n’a pas d’adresse. L’important, c’est de bien servir la population. En misant sur le travail à distance et le télétravail dans la fonction publique, on peut réduire les dépenses publiques, stimuler la productivité et améliorer la vie des travailleuses et des travailleurs, ce qui profite à tout le monde. La question, ce n’est pas où, mais comment? »

Sean O’Reilly, président, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Les syndicats fédéraux pressent le gouvernement d’adopter des modalités de travail souples afin de permettre à son personnel d’être plus productif, de profiter d’une meilleure conciliation travail-vie personnelle et de réduire ses dépenses. Le télétravail ne devrait pas être un enjeu politique. Peu importe le parti au pouvoir, il demeure une option viable pour la fonction publique fédérale. En plus d’être économique, il augmente la productivité. Le télétravail, c’est l’avenir.

Le public aussi sortira gagnant, car la campagne consiste à faire du télétravail la norme pas seulement à la fonction publique fédérale, mais partout. Le gouvernement peut servir de modèle en matière de milieux de travail modernes, où télétravailler rime avec productivité. On invite donc la population à nous aider à passer le mot dans les médias sociaux en utilisant #DeNimporteOù. Ensemble, prônons le télétravail pour une saine fonction publique.

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Source

AFPC, Media@psac-afpc.com 

ACEP, Media@acep-cape.ca

IPFPC, jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, le 3 décembre 2024 — En violation flagrante de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail qui permet aux employées et employés fédéraux autochtones de télétravailler, beaucoup d’employé·es autochtones ont reçu l’ordre de se présenter en personne à leur lieu de travail désigné sans aucune justification, même si ces personnes satisfont à tous les critères pour se prévaloir de cette exception. L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et le Réseau des employés fédéraux autochtones (REFA) demandent au Conseil du Trésor de confirmer l’exception permettant au personnel autochtone fédéral de faire du télétravail et de veiller à ce que la mise en œuvre de cette exemption soit uniforme dans tous les ministères. Il est essentiel que l’exception soit appliquée équitablement et qu’elle traduise l’intention initiale de donner de la flexibilité et un soutien au personnel autochtone du secteur public.

À l’origine, cette exemption visait à permettre aux Autochtones de vivre et de travailler dans leurs communautés et à reconnaître l’importance de maintenir des liens culturels et familiaux forts. Ces liens sont primordiaux et influent souvent sur les décisions des Autochtones relatives à l’emploi, comme il est souligné dans la politique du Conseil du Trésor, qui reconnaît que pour la plupart des Autochtones, vivre et travailler au sein de leur communauté constitue une « composante essentielle de leur identité ». Garantir le respect de l’exception permet de maintenir ce principe et de favoriser l’intégrité culturelle et le bien-être des employé·es autochtones. 

Le Conseil du Trésor a maintes fois réitéré qu’il est important que les Autochtones travaillent dans leurs communautés, car il s’agit là d’un engagement clé pris dans le cadre de la réconciliation. Cet engagement concrétise la promesse plus globale du gouvernement de respecter l’autodétermination et la continuité culturelle des populations autochtones. Cependant, le REFA a fait savoir que la direction de plusieurs ministères font fi de ces exceptions et compromettent ainsi le succès de cette importante initiative de réconciliation. De telles actions minent la confiance et diminuent la capacité du gouvernement à retisser des liens avec les peuples autochtones. Ce non-respect de l’exemption nuit également au recrutement et à la rétention du personnel autochtone et va à l’encontre de l’engagement pris par le gouvernement de favoriser un environnement de travail inclusif et bienveillant, qui tient compte des besoins et des priorités uniques des communautés autochtones et qui les respecte.


Citations

« Cet acharnement à appliquer l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail – une politique mal pensée – au détriment des droits des Autochtones envoie le mauvais message et témoigne de l’incohérence du gouvernement face à ses objectifs déclarés de respect et de réconciliation, soutient Nathan Prier, président de l’ACEP. Ce gouvernement ne semble pas comprendre l’importance cruciale de cette exception, qui est au cœur de la survie culturelle et du bien-être des Autochtones. Nous demandons au gouvernement d’honorer son engagement envers les peuples autochtones en veillant à ce que l’exception soit maintenue et respectée de façon uniforme dans tout le secteur public fédéral ».

« Accorder au télétravail la place qui lui revient, c’est seulement un volet de l’équation. L’avenir du travail, ça passe par des milieux de travail progressistes, inclusifs et dynamiques », explique Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le gouvernement fédéral rate une occasion en or d’éliminer les obstacles qui étouffent la voix des groupes marginalisés et de créer une fonction publique qui reflète la diversité de notre pays et tient véritablement compte des communautés autochtones et des régions éloignées. »

 « Avec sa politique ratée de retour obligatoire au bureau, le gouvernement fédéral montre une fois de plus son vrai visage, en bafouant cette fois-ci les droits des travailleuses et travailleurs autochtones, déclare Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. Refuser aux Autochtones l’autorisation de travailler dans leurs communautés n’est pas qu’un oubli anodin, c’est le genre de mépris flagrant qui a des conséquences concrètes sur les droits, la sécurité et l’identité culturelle des Autochtones. Il faut corriger ça. Maintenant ».

« Refuser cette exemption va directement à l’encontre des obligations énoncées dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, des objectifs d’embauche des employé·es autochtones fixés par le greffier, ainsi que d’autres objectifs de réconciliation nationale énoncés à maintes reprises, expliquent les cadres du Réseau des employés fédéraux autochtones. Cette exception doit être communiquée clairement et sans délai aux gestionnaires, y compris au niveau des SMA, dans tous les ministères, afin d’éviter d’aggraver le stress et les préjudices subis par les fonctionnaires autochtones ».
 

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À propos de l’ACEP

Forte de plus de 25 000 membres, l’Association canadienne des employés professionnels est l’un des plus grands syndicats du secteur public fédéral du Canada. L’ACEP se consacre à la défense des intérêts des employé·es fédéraux des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des employé·es de la Bibliothèque du Parlement (BdP), du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civil·es de la Gendarmerie royale du Canada (ESS et TRL). Plus de détails ici.
 

À propos de l’AFPC

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le plus grand syndicat de la fonction publique fédérale du Canada; l’Alliance représente près de 230 000 travailleuses et travailleurs dans chaque province et territoire du Canada, dont plus de 165 000 dans la fonction publique fédérale. Plus de détails ici.


À propos de l’IPFPC

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a été fondé en 1920. Comptant plus de 75 000 membres, l’IPFPC est le plus grand syndicat canadien représentant des scientifiques et des professionnelles et professionnels employés par le gouvernement fédéral et certains gouvernements provinciaux et territoriaux. Plus de détails ici.

À propos du REFA

Le Réseau des employés fédéraux autochtones (REFA) a pour mission de favoriser le respect et l’inclusion dans la fonction publique fédérale, et de ce fait l’épanouissement professionnel des Autochtones, des Inuits et des Métis, dans le respect de leurs identités culturelles. Le REFA établit des liens interministériels, défend l’équité au travail, soutient le développement personnel et professionnel et promeut l’intégration équilibrée de l’autochtonité dans les postes de la fonction publique.

Ottawa, le 26 novembre 2024 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) s’oppose fermement à la décision du gouvernement de transférer 1,9 milliard de dollars du Régime de retraite de la fonction publique (RRFP) à ses recettes générales - une somme dépassant l’excédent autorisé. Cette décision ne tient pas compte des cotisations égales des travailleur·ses au régime, alors que beaucoup d’entre eux/elles font face à des avis de licenciement.

« Ce n’est pas simplement de l’argent trouvé dans le traîneau du père Noël; il s’agit là de l’argent de nos membres, de leurs salaires différés », calcule Jennifer Carr, présidente de l’IPFPC. « Les employé·es fédéraux cotisent à hauteur de 50 % à l’alimentation de leur régime de pension, mais ne reçoivent aucune part de cet excédent supplémentaire.»

Le rapport actuariel déposé le 25 novembre par la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, confirme la solidité du régime de pension, qui affichait des rendements exceptionnels de 18,4 % en 2021 et de 10,9 % en 2022. Ces rendements, combinés aux cotisations de nos membres, ont contribué à la constitution de cet excédent.

« Imaginez qu’une banque dise à un épargnant que, même si ses investissements ont engendré des profits exceptionnels, elle va empocher ces profits », poursuit Mme Carr. « Cela semble presque criminel. »

L’IPFPC n’a cessé de plaider en faveur de meilleures méthodes de gestion de cet excédent, qui profiteraient à la fois au gouvernement et aux membres. Une période d’exonération de cotisations pour les employeurs et les employé·es apporterait un soulagement immédiat. Des améliorations ciblées du régime de pension garantiraient la viabilité à long terme du fonds et feraient preuve d’un véritable respect pour la contribution des effectifs de la fonction publique à l'essor du Canada.

Au lieu de cela, le gouvernement veut utiliser les cotisations de ses employé·es pour payer ses mauvaises décisions, comme le recours abusif et coûteux à la sous-traitance et le gâchis de plusieurs milliards de dollars du système de paie Phénix. Ceci ne devrait pas concerner uniquement les travailleur·ses, mais aussi le public.

« Alors que le gouvernement parle de consulter les parties prenantes, il a tout de même  pris cette décision unilatéralement… une fois de plus », ajoute Jennifer Carr. « Dans un régime de pension où les employé·es et l’employeur cotisent à parts égales, l’opinion des employé·es devrait être prise en compte de manière égale dans la prise de décision. »

L’IPFPC demande au gouvernement de suspendre ce transfert et d’engager une véritable consultation avec les syndicats. Toute solution doit tenir compte de la cotisation de 50 % des employé·es au régime.

 « Si les cotisations de pension de nos membres peuvent contribuer à résoudre les problèmes budgétaires du gouvernement, ces mêmes fonds devraient être utilisés pour protéger leurs emplois », soutient la présidente de l’IPFPC. « Un fonds bien géré et durable devrait signifier un traitement équitable des cotisant·es, et pas seulement des mesures financières. »

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente plus de 75 000 professionnel·les de la fonction publique à travers le Canada, y compris des ingénieur·es, des travailleur·ses de la santé, et des scientifiques et chercheur·ses fédéraux. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.                                                 

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OTTAWA, le 4 novembre 2024 — Le gouvernement du Canada s’est engagé à perfectionner son personnel du secteur numérique afin qu’il puisse offrir aux Canadiens et Canadiennes des programmes et des services numériques exemplaires.

Aujourd’hui, l’honorable Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et ministre des Transports, a annoncé le premier investissement annuel de 4,725 millions de dollars à l’appui du fonds de formation et de perfectionnement de la collectivité des TI.

Le fonds vise à soutenir le développement professionnel de plus de 20 000 spécialistes des TI au sein du gouvernement du Canada (GC) et a été établi dans le cadre de la dernière convention collective conclue avec l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

Géré conjointement par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et l’IPFPC, ce fonds soutient les efforts continus visant à doter les spécialistes des TI du gouvernement des compétences et des connaissances numériques les plus récentes. Ce faisant, le fonds contribue à renforcer la capacité de la fonction publique à concevoir, fournir et maintenir des solutions et des services technologiques robustes et centrés sur l’humain.

C’est en appuyant l’expertise et l’excellence de la fonction publique que nous sommes en mesure de fournir des programmes et des services efficaces, modernes et centrés sur les gens à la population canadienne.

Les détails concernant les occasions de formation et de perfectionnement sont disponibles sur la plateforme Talents numériques du GC : Fonds de formation et de perfectionnement de la collectivité de la TI | Talents numériques du GC.

Citations

« Le gouvernement du Canada assure le perfectionnement de ses talents numériques afin d’offrir des services de premier ordre aux Canadiennes et aux Canadiens à l’ère du numérique. Le fonds de formation et de perfectionnement de la collectivité des TI nous aidera à préparer la fonction publique pour l’avenir en renforçant l’expertise technique à l’interne. Ainsi, nous pourrons continuer à offrir aux Canadiennes et aux Canadiens les services numériques fiables et de grande qualité qu’ils méritent. »

  •  L’honorable Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et ministre des Transports 

« Ce fonds est une avancée positive dans la reconnaissance et le soutien du développement de carrière des professionnel·les des TI qui sont l’épine dorsale de la présence numérique de notre gouvernement fédéral. Cet investissement permet non seulement d’élargir les possibilités de développement des compétences pour nos membres, mais aussi de réduire la dépendance du gouvernement à l’égard de la sous-traitance. En renforçant l’expertise interne, nous pouvons préserver les connaissances institutionnelles essentielles, réduire la dépendance à l’égard des consultant·es en TI et garantir les services rentables et de haute qualité auxquels s’attendent les contribuables. »
 

  • Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)

Faits en bref

  • Le fonds de formation et de perfectionnement de la collectivité des TI a été lancé en 2024 dans le cadre de la dernière convention collective du groupe IT conclue avec l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). 

  • Un montant total de 4,725 millions de dollars sera fourni chaque année, à compter du 1er avril 2024, pour la durée de la convention collective actuelle du groupe IT, afin de permettre d’investir de manière significative dans la croissance professionnelle et l’amélioration des compétences de l’effectif numérique du GC à l’échelle organisationnelle, qui compte actuellement plus de 20 000 fonctionnaires. 

  • La Stratégie en matière de talents numériques du gouvernement du Canada soutient le perfectionnement de nouvelles compétences numériques, le recrutement et le maintien en poste, y compris les sources de talents inexploitées et sous-représentées, afin de répondre aux besoins actuels et prévus de la collectivité numérique. 

  • La Stratégie en matière de talents numériques du gouvernement du Canada appuie plusieurs stratégies du gouvernement du Canada : la Stratégie d’hébergement d’applications, la Stratégie relative aux données pour la fonction publique fédérale et la Stratégie intégrée de cybersécurité du gouvernement du Canada

  • En janvier 2024, le gouvernement a lancé la nouvelle plateforme Talents numériques du GC, qui sert de carrefour central permettant de relier les fonctionnaires, à l’interne et à l’externe, à un large éventail de rôles numériques et technologiques dans l’ensemble du gouvernement. La plateforme compte environ 850 candidats et candidates, des personnes préqualifiées prêtes à être associées à des occasions numériques au sein de la fonction publique fédérale. De nouvelles offres d’emploi sont publiées régulièrement.

Liens connexes

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Sources :

Myah Tomasi
Attachée de presse
Cabinet de la présidente du Conseil du Trésor
Myah.Tomasi@tbs-sct.gc.ca
343-543-7210

Johanne Fillion
Institut professionnel de la fonction publique du Canada
Agente de communications
613-883-4900
jfillion@pipsc.ca

Relations avec les médias
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Téléphone : 613-369-9400
Sans frais : 1-855-TBS-9-SCT (1-855-827-9728)
Courriel : media@tbs-sct.gc.ca

OTTAWA, le 23 octobre 2024 – L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) se joint à l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) pour exhorter le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) à mener une enquête approfondie sur le mandat de retour au bureau (RAB) du gouvernement fédéral.

Cet appel découle des préoccupations croissantes concernant l’absence de prise de décision fondée sur des données probantes qui a conduit au mandat actuel, l’impact sur la productivité et le moral des employé·es, ainsi que les sérieuses préoccupations relatives à la santé et à la sécurité soulevées par les membres de la fonction publique.

L’IPFPC est alarmé par l’approche du gouvernement concernant le retour des employé·es au bureau. C’est particulièrement vrai à la suite des changements importants dans les modèles de travail provoqués par la pandémie de COVID-19, des gains de productivité connus qu’occasionnent la flexibilité du télétravail et de la reconnaissance de ses avantages par le gouvernement lui-même. Le syndicat souligne que de nombreux fonctionnaires se sont adapté·es à des modèles de travail flexibles qui améliorent la productivité et favorisent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui sont menacés par l’approche « universelle » obligatoire.

« Nos membres sont contraint·es de retourner dans des bureaux largement inadéquats sans justification ni prise en compte des différentes circonstances dans lesquelles ils/elles opèrent », déclare la présidente de l’IPFPC, Jennifer Carr. « L’absence de prise de décision solide et fondée sur des données probantes a de graves répercussions sur les employé·es et ne tient absolument pas compte des avantages des modalités de travail flexibles pour l’ensemble des Canadien·nes, qu’il s’agisse des gains de productivité, de l’amélioration de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, ou de la création de bons emplois dans le secteur public à travers le Canada. »

« Les modèles de travail modernes et flexibles améliorent la prestation des services publics », poursuit Jennifer Carr. « Les Canadien·nes devraient s’inquiéter du fait que le gouvernement a choisi une approche qui érode la confiance, le moral, la productivité et, en fin de compte, la force des services publics sur lesquels ils/elles comptent. Nous voulons des réponses – et une meilleure voie à suivre, c’est pourquoi nous demandons une enquête. »

Consultez la lettre à l’OGGO.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente plus de 75 000 professionnel·les de la fonction publique à travers le Canada, y compris des ingénieur·es, des travailleur·ses de la santé, et des scientifiques et chercheur·ses fédéraux. Suivez-nous sur Facebook, sur Xet sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

WHITEHORSE, le 7 octobre 2024 —  Le Syndicat des employés du Yukon (SEY) et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) annoncent conjointement leur retrait immédiat du Comité directeur de la santé et des ressources humaines (CDSRH) du Yukon.

Bien que ces syndicats aient été invités à y participer, ils estiment que le Comité directeur ne leur a pas accordé une attention appropriée et égale. Leur inclusion aux travaux du CDSRH n’était que symbolique puisque les intérêts des travailleur·ses de la santé n’ont pas été pris en compte de manière adéquate. Il ne s’agit pas ici d’une véritable consultation.

« La consultation est une voie à double sens. À l’heure actuelle, le gouvernement du Yukon et la Régie des hôpitaux du Yukon (RHY) ne tiennent pas compte des intérêts des travailleur·ses de la santé », déclare Justin Lemphers, président du SEY.

Le 16 août, la ministre de la Santé et des Services sociaux, Tracy-Ann McPhee, a souligné la participation des syndicats à l’élaboration de la stratégie des ressources humaines en santé (SRHS) lors d’un échange avec les médias.

Après avoir cette déclaration de la ministre Mcphee, certains pourraient croire que les syndicats ont joué un rôle central dans l’élaboration de la SRHS. Mais dans les faits, les préoccupations soulevées par les syndicats n’ont pas été prises en compte et les représentants syndicaux ont rarement eu l’occasion d’apporter une véritable contribution lors des réunions.

Lors de la dernière rencontre du CDSRH, un rapport annuel a été soumis aux participants pour fin d’approbation et de diffusion. Or ce rapport fait état d’un manque d’engagement des employé·es et d’une dépendance continue à l’égard d’agences de recrutement précaires à but lucratif pour fournir des soins de santé au Yukon, ce que les syndicats n’approuveront pas.

« Il est essentiel que les voix des travailleur·ses de la santé soient entendues et respectées dans toute stratégie qui affecte leur travail et la qualité des soins et services de santé qu’ils et elles dispensent. Nous ne pouvons pas continuer à participer à un processus où nos contributions ne sont pas véritablement prises en compte », estime Kathleen Chapman, présidente du groupe de l’IPFPC Régie des hôpitaux du Yukon.

Actuellement, le Comité directeur est présidé par des représentants de l’employeur, soit un représentant de la RHY et un représentant du gouvernement du Yukon. Les syndicats sont invités aux rencontres à la discrétion des co-président·es, et ce, principalement pour observer plutôt que pour participer activement. Ceci donne donc l’impression d’une participation syndicale or les syndicats n’ont pas véritablement voix au chapitre, ce qui induit en erreur les médias et la population.

Les dirigeants syndicaux refusent de voir la volonté de leurs membres réduite à néant. Ils représentent des centaines de travailleur·ses à l’emploi de la Régie des hôpitaux ou le gouvernement du Yukon. Ces travailleur·ses méritent mieux.

Actuellement, la RHY et le gouvernement du Yukon font appel à des agences de recrutement à but lucratif pour pallier aux pénuries de personnel dans le système de santé. Par exemple, un technicien en radiologie syndiqué occupant une charge à temps plein peut gagner jusqu’à 47 dollars maximum comme taux horaire. Pourtant, les agences de recrutement à but lucratif chargent 120 dollars de l’heure pour pourvoir le même poste et les mêmes tâches.

Les travailleur·ses méritent mieux. Les syndicats estiment que la bonification des salaires, l’amélioration de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et l’augmentation du nombre de postes syndiqués à temps plein sont essentielles pour retenir les travailleur·ses de la santé en place et attirer par le fait même les travailleur·ses de la santé d’ailleurs.

Le CDSRH ne cherche pas à trouver des solutions durables qui tiennent compte des préoccupations et des points de vue des travailleur·ses du secteur de la santé, mais se concentre plutôt sur le maintien de solutions défectueuses dans un système défectueux.

Le SEY et l’IPFPC sont prêts à collaborer avec le gouvernement afin d’obtenir les meilleurs résultats pour les travailleur·ses de la santé au Yukon. Pour y parvenir, les syndicats doivent d’abord disposer d’une véritable voix à la table de travail.

Nos membres oeuvrent sans relâche chaque jour pour faire fonctionner le système de santé au Yukon. Elles et ils méritent mieux. Tant que le CDSRH n’offrira pas une véritable plate-forme permettant d’entendre la voix de ces travailleur·ses, les syndicats ne continueront pas à lui accorder leur crédibilité et à perpétuer ce processus performatif.

 

OTTAWA, le 9 septembre 2024 — Des syndicats représentant au total plus de 330 000 travailleurs de la fonction publique fédérale réclament que le gouvernement annule l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau et revienne à une politique d’assouplissement du télétravail. À compter d’aujourd’hui, les employé·es fédéraux ont l’obligation de travailler trois jours par semaine dans des bureaux inadaptés et insalubres, malgré le manque d’espaces de travail adéquats ou l’absence d’une politique cohérente entre les ministères.  

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) font front commun pour s’opposer à cette directive malavisée du gouvernement depuis qu’elle a été annoncée, le 1er mai. 

Les travailleuses et travailleurs de la fonction publique fédérale tiennent des manifestations dans tout le pays cette semaine afin de contester la politique du gouvernement et de préconiser une approche équitable du télétravail qui donne la priorité aux travailleur·euses et à leur famille.

Les syndicats ont marqué l’entrée en vigueur de la directive révisée sur le retour au bureau (RAB) par un rassemblement devant le bâtiment d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à Ottawa, où se trouve un important comité local d’action intersyndical qui mobilise les travailleur·euses contre cette directive.

« En s’attaquant directement aux contribuables canadiens et à la logique la plus élémentaire, le gouvernement a décidé d’aller de l’avant avec ce projet ridicule de forcer les employé·es à retourner travailler dans des locaux exigus et inadéquats dont personne ne veut ou que personne n’a besoin d’occuper, s’est insurgé le président de l’ACEP, Nathan Prier. Nos membres vont encombrer les routes et les transports en commun pour se rendre dans des bureaux dégoûtants où il n’y a pas de place pour s’installer et faire des appels vidéos, alors que ce serait si facile de faire tout ça depuis la maison. Cette directive ne fait pas qu’exacerber les problèmes existants : elle en crée de nouveaux », a-t-il ajouté.

Dans un contexte d’évolution du travail, le télétravail est devenu plus qu’une solution temporaire. C’est un modèle éprouvé qui améliore la productivité et le bien-être des travailleur·euses. Les politiques flexibles de travail à distance permettent aux travailleur·euses de concilier leurs responsabilités professionnelles et personnelles, tout en réduisant leur impact sur l’environnement et en rendant plus fortes les communautés locales.

« Le télétravail est là pour rester », a déclaré la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa. « C’est le nouveau jalon dans la lutte des travailleuses et des travailleurs. Au cours des dernières années, on a vu comment le télétravail améliore la vie des gens et contribue à une fonction publique à la fois plus inclusive et à l’écoute des besoins de la population. Voilà pourquoi on n’arrêtera pas de lutter pour un avenir où les personnes salariées passent en premier. » 

« Vu la nature de plus en plus concurrentielle du marché de l’emploi, la fonction publique doit se présenter comme un employeur équitable et innovant, a déclaré Jennifer Carr, présidente nationale de l’IPFPC. En mettant en œuvre des politiques progressistes en matière d’emploi, nous pouvons attirer les esprits les plus brillants de tout le Canada, indépendamment de leur situation géographique, et retenir les talents exceptionnels dont nous disposons déjà. »

Certains ministères ont déjà averti leurs employé·es qu’ils ne seraient pas en mesure de respecter cette politique de trois jours pour la date limite d’aujourd’hui, car ils n’ont tout simplement pas l’espace nécessaire pour accueillir l’afflux de personnel. L’application arbitraire de cette mesure inutile sème la confusion et le mécontentement dans l’ensemble du secteur public fédéral.  

Les syndicats de la fonction publique fédérale du Canada ont annoncé la semaine dernière qu’ils lanceraient une campagne nationale pour faire annuler la directive du gouvernement et obtenir que le droit au télétravail soit inscrit dans les conventions collectives des travailleur·euses. Le télétravail est devenu la norme. La capacité de faire du télétravail sera indispensable à la prochaine génération d’employé·es; cependant, elle est également essentielle à la modernisation et à l’adaptabilité de la fonction publique, grâce auxquelles elle pourra relever les défis du XXIe siècle.