L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Ottawa, le 20 octobre 2025 — Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), le syndicat représentant les scientifiques, les chercheur·ses et les ingénieur·es travaillant pour le gouvernement fédéral, met en évidence d’importants signes d’alerte dans le système scientifique public fédéral du Canada — et demande instamment de renouveler les investissements pour assurer la résilience à long terme, et non de nouvelles compressions.

Ce rapport, intitulé Une feuille de route scientifique pour l’avenir du Canada : leçons tirées d’une décennie de contributions des scientifiques fédéraux, s’appuie sur 12 années de données provenant de milliers de scientifiques fédéraux et révèle un secteur en perte de financement, de capacité et de confiance, au moment même où la population en a le plus besoin.

« La science fédérale joue un rôle discret, mais essentiel dans tous les domaines, de la salubrité alimentaire à la qualité de l’eau en passant par la surveillance de l’environnement et la santé publique », commente Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Ce rapport émet un avertissement clair : notre capacité scientifique fédérale est fragile, déjà sous pression, et ne peut pas supporter un autre coup. » 

Parmi les conclusions du rapport :

  • Seulement 6,5 % des répondants déclarent que leur ministère dispose d’un financement adéquat pour la recherche;
  • Le niveau de confiance dans les politiques gouvernementales fondées sur des données probantes a chuté de 57 % à 44 %; 
  • 36 % des installations scientifiques et des laboratoires sont dans un état médiocre ou critique; et
  • Les ingérences (demandes de modification ou d’omission de résultats pour des raisons non scientifiques) sont en augmentation.

L’Institut met en garde contre le fait que les premiers progrès réalisés en matière d’intégrité et de transparence scientifiques, après une décennie de musellement et de gestion déficiente, sont en train de s’arrêter ou de s’inverser. Dans le même temps, le gouvernement propose des plans de réduction radicale des services publics, menaçant ainsi le peu de résilience qui reste à l’infrastructure scientifique du Canada. L’IPFPC demande instamment au gouvernement d’y réfléchir attentivement.

« Les compressions ont des conséquences qui ne se feront pas sentir uniquement dans les laboratoires, mais aussi dans les communautés », ajoute Sean O’Reilly. « La suppression du financement de la science fédérale se traduit par des réponses plus lentes aux incendies de forêt, moins d’inspections alimentaires, une surveillance plus faible des maladies et une action plus tardive face aux menaces pour l’environnement. Ces réductions touchent les systèmes sur lesquels la population compte tous les jours, souvent sans même s’en rendre compte. »

Le rapport présente un plan en dix points axé sur le renforcement de l’intégrité scientifique, la reconstitution des capacités et la garantie de la transparence et de la responsabilité dans la manière dont les preuves scientifiques sont utilisées dans l’élaboration des politiques.

« Pour remédier à l’inefficacité, il faut s’attaquer à ce qui freine réellement la science publique : un financement instable, des interférences politiques, des priorités incohérentes, une sous-traitance coûteuse et des infrastructures obsolètes », estime M. O’Reilly. « Il faut des décennies pour construire la science publique et quelques secondes pour la réduire. En cette période d’instabilité mondiale, nous devrions renforcer les institutions qui rendent le Canada fort, sûr et indépendant, et non les affaiblir. »

L’Institut demande au gouvernement fédéral de faire marche arrière en ce qui concerne les compressions dans les services publics et de s’engager à assurer un financement durable et à long terme de la science au niveau fédéral.

L’Institut représente plus de 85 000 professionnel·les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

FREDERICTON (N.-B.), le 18 septembre 2025 — Le groupe Avocats et avocates de la Couronne du Nouveau-Brunswick (AACNB), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a ratifié une convention collective de cinq ans qui assure la parité salariale avec les procureur·es de la Couronne et met fin à une crise de rémunération qui a fait exploser les coûts juridiques. L’accord, rétroactif à 2023 et applicable jusqu’en 2028, alignera les salaires des membres de l’AACNB sur ceux des avocat·es de la Couronne dans d’autres provinces, ce qui représente une victoire majeure pour la capacité juridique du gouvernement provincial.

« Cet accord confirme ce que nous disons depuis le début, soit que les avocats et avocates de la Couronne méritent la même rémunération que leurs homologues procureur·es », commente Me Éric Boucher, président du groupe AACNB. « Le soutien de 95 % à la grève a envoyé un message clair : nos membres sont unis et déterminés à obtenir l’équité. Cet accord permettra au Nouveau-Brunswick de recruter et de conserver l’expertise juridique dont il a besoin. »

L’accord garantit l’acceptation de trois des quatre principales propositions salariales du syndicat, notamment l’égalité salariale avec l’Association des procureurs de la Couronne du Nouveau-Brunswick (APCNB), qui met fin à des écarts salariaux allant de 29 % pour les cadres supérieurs à 49 % pour les avocat·es débutants, alors que les qualifications et les responsabilités sont identiques.

L’accord de principe a été conclu à l’issue de réunions de conciliation tenues en juillet, au cours desquelles le rapport du conciliateur indépendant a fortement favorisé la position du syndicat. L’accord prévoit d’importantes améliorations de la grille salariale ainsi que des rajustements au marché qui reflètent la valeur réelle du travail juridique spécialisé des avocats et avocates de la Couronne.

« La procédure de conciliation a confirmé ce que nous savions : notre position était à la fois raisonnable et nécessaire », déclare Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). « Cet accord est la preuve que lorsque les travailleuses et les travailleurs démontrent une solidarité à toute épreuve, de véritables changements sont possibles ».

Par le fait même, la province facilite la rétention d’avocat·es expérimentés de la Couronne tout en réalisant des économies substantielles. Lors des dernières années, le recours à des cabinets d’avocats privés avait doublé, passant de 4,1 millions de dollars en 2019-20 à 8,6 millions de dollars en 2024-25, et la province défrayait jusqu’à 500 dollars de l’heure pour des services juridiques privés. 

Les avocats et avocates de la Couronne dispensent des conseils juridiques à tous les ministères et à de nombreuses sociétés d’État, assurent la défense contre les poursuites judiciaires, les griefs et les arbitrages, veillent à ce que le gouvernement respecte la loi et la Constitution, négocient et rédigent des contrats, et rédigent toutes les lois et réglementations publiques.

« Sans l’engagement inébranlable de nos membres en faveur d’une rémunération équitable, ce résultat n’aurait pas été possible », martèle Me Boucher. « Cet accord protège à la fois nos membres et l’intérêt public en garantissant que le gouvernement dispose de la capacité juridique dont il a besoin. »

La convention collective d’une durée de cinq ans offre stabilité et prévisibilité tout en positionnant le gouvernement du Nouveau-Brunswick comme un employeur compétitif pour les professionnels juridiques expérimentés.

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OTTAWA, le 4 septembre 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) tire la sonnette d’alarme au sujet des réductions du gouvernement fédéral à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

L’avis non officiel d’un réaménagement des effectifs à l’ASPC a été envoyé à l’IPFPC le 25 août. Les personnes touchées ne connaîtront pas leur statut individuel avant la fin du mois de septembre, mais il est clair qu’une expertise essentielle en matière de santé publique est en train d’être supprimée.

L’ASPC a été créée pour renforcer la capacité du Canada à prévenir et à contrôler les épidémies, à gérer les maladies infectieuses et à protéger la santé des Canadien·nes. Les réductions proposées toucheront l’ensemble du personnel de l’ASPC, y compris les activités du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, seule installation de ce type au Canada et leader mondial reconnu en matière de préparation aux situations d’urgence. Le travail essentiel du laboratoire en matière de recherche, de tests diagnostiques, et de surveillance et de confinement des maladies joue un rôle crucial dans la biosûreté nationale et internationale.

« La suppression de postes dans le domaine de la santé publique alors que le système de santé canadien est déjà poussé à bout laisse le Canada dangereusement mal préparé face à la prochaine crise sanitaire et met des vies en danger », soutient Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Ces réductions exerceront une pression encore plus forte sur le système, tout en supprimant des programmes vitaux dont bénéficient des millions de personnes, qu’il s’agisse de la recherche sur la maladie de Lyme, des programmes de vaccination, des lignes téléphoniques de prévention du suicide ou de la prévention des maladies chroniques. »

Ce réaménagement des effectifs s’inscrit dans le cadre de l’exercice de recentrage budgétaire du gouvernement fédéral. Des réaménagements des effectifs similaires sont mis en œuvre dans l’ensemble de la fonction publique fédérale pour atteindre les objectifs de réduction des dépenses. Le gouvernement prévoit également de réduire les dépenses de la fonction publique de plus de 15 % dans le cadre de son examen exhaustif des dépenses.

« Ce sont des réductions qui s’ajoutent aux autres. Les réaménagements des effectifs et les réductions dans la fonction publique sont devenus la solution privilégiée par le gouvernement pour atteindre ses objectifs de dépenses, mais on ne peut pas obtenir un Canada plus fort à coups de réductions », déplore M. O’Reilly. « C’est l’austérité de l’ère Harper — voire pire — habillée d’une cravate rouge. »

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CHALK RIVER (Ontario), le 11 juillet 2025 — Les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), ont voté en faveur de la ratification de leur entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), mettant ainsi un terme à leur conflit de travail historique.

Le scrutin de ratification s’est achevé aujourd’hui à midi et les scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR (soit plus de 800 personnes) ont voté en faveur de l’acceptation de l’entente, laquelle comporte des améliorations obtenues de haute lutte par rapport aux offres initiales des LNC.

« Nos membres se sont exprimés et ont choisi d’accepter une entente qui reconnaît leur valeur professionnelle et le travail essentiel qu’ils et elles accomplissent pour le Canada, » affirme Jonathan Fitzpatrick, le président du GEPCR. « Cette victoire démontre le pouvoir que l’on a lorsqu’on s’unit et qu’on lutte pour que justice soit faite. »

L’entente ratifiée comporte des améliorations obtenues au moyen de la grève historique du syndicat, soit :

  • Une augmentation de deux millions de dollars pour le programme d’avantages sociaux de l’entreprise, au bénéfice de tout le personnel des LNC (la première en 25 ans);
  • Le paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à tous les membres du GEPCR;
  • Une augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

Cette grève sélective de cinq jours, la première action de grève de l’IPFPC en plus de 30 ans, démontre l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire.

« Cette entente montre ce qu’il est possible de faire lorsque des professionnel·les sont solidaires, » déclare Sean O’Reilly, le président de l’IPFPC. « Malgré les tactiques agressives des LNC, nos membres sont restés solidaires et ont obtenu des gains qui profitent non seulement au GEPCR, mais aussi à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’installation. »

Les membres du GEPCR retourneront désormais se concentrer sur leur travail essentiel pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires du Canada. Leur expertise soutient l’exploitation des réacteurs, la gestion des déchets radioactifs, l’assainissement de l’environnement et la recherche en médecine nucléaire au service de l’ensemble de la population canadienne.

Cette entente met fin à un conflit qui avait débuté à l’expiration de la précédente convention collective, le 31 décembre 2023, après 18 mois de négociations.

La plainte pour pratique déloyale déposée par l’Institut concernant l’annulation par les LNC de congés annuels, une annulation perçue par les membres comme étant une mesure de représailles parce qu’ils et elles ont exercé leur droit de grève, est toujours en cours devant le Conseil canadien des relations industrielles.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

CHALK RIVER (Ontario), le 2 juillet 2025 —  Le groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a conclu une entente de principe avec les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), amenant le conflit de travail historique à une résolution potentielle.

L’entente de principe a été conclue le vendredi 27 juin vers 15 h 30. Les mesures de grève ont été suspendues dans l’attente d’un vote de ratification par les plus de 800 scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR, provisoirement prévu pour le 8 juillet 2025. L’équipe de négociation du GEPCR recommandera la ratification de l’entente de principe. 

« Nos membres se sont unis et ont montré le pouvoir des syndicats », déclare le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Cette entente de principe montre ce que les travailleur·ses peuvent obtenir lorsqu’ils/elles s’unissent pour obtenir un traitement équitable et la reconnaissance de leur valeur professionnelle. »

L’entente de principe comprend des améliorations significatives par rapport aux offres précédentes des LNC, notamment :

  • Augmentation ponctuelle de 2 millions de dollars du programme d’avantages sociaux à l’échelle de l’entreprise (contre 1,75 million de dollars), au bénéfice de l’ensemble des employé·es des LNC;
  • Paiement d’une somme forfaitaire de 1 700 $ à l’ensemble des membres du GEPCR;
  • Augmentation des salaires de 10,5 % sur trois ans avec une meilleure répartition (4,0 % en 2024, 4,0 % en 2025 et 2,5 % en 2026).

La grève sélective de cinq jours a marqué les premières mesures de grève par l’IPFPC en plus de 30 ans et a eu un impact opérationnel significatif sur les LNC, affectant les opérations du Laboratoire du tritium, le travail de surveillance du réacteur, les projets commerciaux et les fonctions de conformité réglementaire.

La grève a démontré l’importance cruciale du travail des membres du GEPCR pour assurer la sécurité des réacteurs nucléaires, gérer les déchets radioactifs et mener des recherches en médecine nucléaire au service de l’ensemble des Canadiens et Canadiennes.

Alors que les congés annuels ont été rétablis, la plainte de pratique déloyale de travail de l’IPFPC concernant l’annulation par les LNC, à titre de représailles, de congés préapprouvés se poursuit devant le Conseil canadien des relations industrielles.

« Malgré les tactiques d’intimidation par surveillance et l’annulation des congés annuels, les membres du GEPCR sont restés forts et professionnels », explique Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. 

L’entente de principe fait suite à 17 mois de négociations qui ont débuté lorsque la convention collective précédente a expiré le 31 décembre 2023. Les membres du GEPCR ont entamé une grève le 26 mai 2025, après avoir déclaré une impasse dans les négociations. Ils/elles ont repris les mesures de grève le 23 juin, après avoir rejeté une offre de règlement des LNC.

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CHALK RIVER (Ontario), le 19 juin 2025 – Les membres du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représentés par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), ont rejeté la dernière offre de règlement des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) à l’issue d’un vote de ratification de trois jours qui s’est terminé jeudi à midi.

À la suite des résultats du vote, l’IPFPC notifiera les LNC de la poursuite des mesures de grève, les activités reprenant lundi matin. Le syndicat mettra en œuvre des mesures de grève ciblées, conçues pour maximiser l’impact tout en œuvrant à la conclusion d’une entente équitable.

« Nos membres se sont clairement exprimés à travers ce processus démocratique », déclare le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Nous respectons leur décision et continuerons à travailler à une entente qui reconnaisse correctement la valeur professionnelle de nos scientifiques et ingénieur·es nucléaires. »

La proposition rejetée des LNC comprenait des changements limités par rapport aux offres précédentes que les membres ont jugées inadéquates. Bien que l’offre prévoie une légère augmentation de la couverture des prestations et supprime le libellé problématique concernant les négociations directes avec les membres individuels, elle n’apporte pas les augmentations économiques significatives demandées par les membres ni d’améliorations substantielles aux prestations de soins de santé et de soins dentaires qui sont restées inchangées depuis 25 ans.

Les membres du GEPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion critique des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. Leur expertise en matière de recherche en médecine nucléaire a un impact sur la santé d’innombrables Canadien·nes.

Les négociations sont en cours depuis que la convention collective a expiré le 31 décembre 2023. Les parties ont mené des négociations approfondies pendant 17 mois, y compris 27 jours de séances de négociation tout au long de l’année 2024, des négociations supplémentaires en février 2025 et de multiples séances de conciliation en avril et mai avec l’aide de médiateurs fédéraux. 

L’IPFPC reconnaît le soutien continu du Syndicat des Métallos, dont la solidarité a renforcé la position du GEPCR tout au long de ce conflit de travail historique.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

CHALK RIVER (Ontario), le 5 juin 2025  – L’équipe de négociation du groupe Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), des membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), a reçu une offre de règlement révisée de la part des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) le vendredi 30 mai.

Peu après avoir présenté l’offre à l’équipe de négociation, les LNC ont communiqué directement avec les membres du GEPCR pour les exhorter à demander un scrutin de ratification. Bien que l’équipe de négociation note que les LNC ont adopté une approche qui diffère des processus de négociation établis, le GEPCR est resté fidèle à son engagement en matière de transparence et d’unité des membres tout au long de ces discussions.

Conformément aux principes démocratiques, l’équipe de négociation a décidé de tenir un scrutin de ratification sur la dernière offre des LNC afin de permettre aux membres de déterminer la suite qu’ils et elles souhaitent donner à ce conflit de travail. Le vote aura lieu du 17 au 19 juin.

Détails de l’offre révisée

L’offre révisée des LNC ne comporte que deux modifications par rapport aux offres précédentes : une légère augmentation des prestations de soins de santé et de soins dentaires, qui n’avaient pas été augmentées depuis 25 ans, et la suppression d’un libellé portant sur les négociations directes avec des membres individuels sur l’espace de bureau. Des questions subsistent quant à savoir si les augmentations répondent aux attentes des membres en matière de rémunération équitable.

« Nos membres vont maintenant avoir la possibilité d’étudier cette offre et de prendre leur décision quant à la voie à suivre, déclare Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. Nous sommes convaincus qu’ils et elles examineront attentivement tous les aspects de la proposition. »

Suspension du mouvement de grève pendant le vote

Jusqu’à l’annonce des résultats du scrutin de ratification, tout le mouvement de grève sera temporairement suspendu. Cela inclut les piquets de grève ainsi que la grève du zèle qui était en vigueur depuis le début de la grève.

Les scientifiques et ingénieur·es nucléaires de Chalk River – c’est-à-dire plus de 800 personnes – sont en grève depuis le 26 mai à 0 h 01. Ces professionnel·les assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion cruciale des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada.

Le résultat du scrutin de ratification indiquera à l’équipe de négociation la marche à suivre, toutes les options restant possibles en fonction de la décision des membres.

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Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), jfillion@pipsc.ca

 

 

Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) félicite le Parti libéral du Canada d’avoir remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections fédérales de 2025.

Bien qu’il semble qu’aucun parti n’ait obtenu la majorité, tous partagent désormais la responsabilité de répondre aux besoins des Canadiennes et des Canadiens. Dans un Parlement sans mandat clair, le message des électeurs est sans équivoque : la population veut des mesures qui protègent l’avenir du pays et qui améliorent sa vie quotidienne, et non des querelles partisanes ou des coupes à courte vue. Tout parti souhaitant se maintenir au pouvoir doit réaliser des progrès concrets et bien visibles en matière d’accessibilité, de perspectives et de qualité de vie.

« À une époque où les gens s’inquiètent des tarifs douaniers, de l’accessibilité financière et de l’augmentation des coûts, nous devons renforcer leurs soutiens, et non les affaiblir », déclare Sean O’Reilly, président de l’IPFPC. « Cela signifie qu’il faut investir dans les services publics dont ils dépendent. On ne peut pas équilibrer les comptes sur le dos des gens qui font fonctionner ce pays — et on ne peut pas obtenir la confiance de la Chambre à la va-vite.

Alors que le nouveau gouvernement prend forme, tous les partis doivent résister à l’envie de faire des services publics des boucs émissaires pour gérer les pressions fiscales. Les fonctionnaires ont toujours été là pour la population, que ce soit en période de crise, de reprise ou d’incertitude. Les services qu’ils fournissent apportent une stabilité et une bouée de sauvetage dans les moments les plus difficiles. Les réduire ne résoudra pas nos problèmes; cela ne fera que les aggraver.

Au contraire, le nouveau gouvernement doit faire des choix qui reflètent les besoins de la population et qui protègent nos intérêts à long terme, notamment en dotant l’Agence du revenu du Canada de ressources suffisantes pour lutter contre l’évasion fiscale des entreprises et en mettant un terme au gaspillage causé par l’externalisation. Ce sont des ressources qui pourraient aider à supporter les fardeaux économiques auxquels nous sommes confrontés, mais qui continuent à drainer des milliards du trésor public.

« L’Institut est disposé à collaborer avec ce gouvernement et avec tous les partis du Parlement pour s’assurer que les politiques publiques sont fondées sur des faits, sur l’équité et sur un engagement en faveur du bien public », poursuit M. O’Reilly. « Nous sommes également déterminés à défendre nos membres et les services qu’ils fournissent s’ils sont visés par des mesures d’efficacité à courte vue. »

Face aux menaces renouvelées des États-Unis — non seulement sous la forme de tarifs douaniers, mais aussi d’une rhétorique qui remet en cause notre souveraineté même — le gouvernement doit se souvenir de ce qui distingue le Canada : un engagement profond en faveur d’institutions publiques fortes, de programmes sociaux universels tels que les soins de santé, et de services publics qui profitent à tout le monde. Il ne s’agit pas de coûts à réduire; cet engagement est au cœur de notre identité.

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OTTAWA, le 31 mars 2025 – Le groupe des Employés professionnels de Chalk River (GEPCR), représenté par l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), seront en droit de déclarer la grève le 14 mai 2025 à 0 h 01. 

« Nous sommes sans convention collective depuis janvier 2024 et nos scientifiques et ingénieur·es nucléaires sont à bout de patience, » explique le président du GEPCR, Jonathan Fitzpatrick. « Ils et elles nous ont donné le plus fort des mandats de l’histoire du GEPCR pour exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève. Nos membres méritent un salaire équitable et nous sommes prêts à entreprendre des moyens de pression si c’est ce qu’il faut. »

La possibilité d’exercer des moyens de pression demeure bien réel alors que professionnel·es du campus de Chalk River étudient toutes leurs options et qu’ils et elles préparent un session de conciliation avec les Laboratoires Nucléaires canadiens (LNC) afin de tenter de dénouer une impasse d’un an qui concerne la rémunération équitable, la sous-traitance des emplois et les conditions de travail.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes unis dans notre détermination à obtenir des salaires équitables, à améliorer nos conditions de travail et à protéger notre travail professionnel de la sous-traitance. Une rémunération équitable, c’est la base, pour attirer et retenir les professionnel·les hautement qualifiés qui sont essentiels pour que l’entreprise puisse fournir constamment des services de premier ordre », calcule Jonathan Fitzpatrick.

Du 1er au 3 avril prochain, l’équipe de négociation entamera une conciliation dans le but de parvenir à une entente négociée qui reconnaisse le travail professionnel des scientifiques et ingénieur·es nucléaires du GEPCR, et ce, sans faire l’usage d’un arrêt de travail

« Nous avons maintenu la solidité des Laboratoires Nucléaires canadiens (LNC) malgré des défis énergétiques et commerciaux permanents. En contrepartie, alors que l’augmentation du coût de la vie est élevée, ce que l’entreprise nous offre est en fait une baisse des salaires, » conclut M. Fitzpatrick.

L’équipe de négociation se dit déçue par la dernière offre de l’entreprise, une offre qui contraint le syndicat à déclarer l’impasse le 6 février 2025 et à déposer une demande auprès du Service fédéral de médiation et de conciliation. 

Sean O’Reilly, le président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), déclare que les 75 000 professionnel·les du secteur public membres du syndicat soutiennent pleinement les 800 scientifiques et ingénieur·es du campus de Chalk River des Laboratoires Nucléaires Canadiens.

Les membres du GEPCR assurent la sûreté de l’exploitation des réacteurs nucléaires et contribuent à la gestion sûre des déchets radioactifs ainsi qu’aux projets d’assainissement de l’environnement partout au Canada. La recherche en médecine nucléaire que font les membres du GEPCR protège la santé des Canadien·nes.

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Source : Johanne Fillion, 613-883-4900 (mobile), jfillion@pipsc.ca

OTTAWA, ON, le 27 février 2025 Depuis neuf ans, le système de paye Phénix sert de triste exemple des coûts réels de la sous-traitance de services gouvernementaux essentiels. Ce qui a commencé par un contrat de 5,8 millions de dollars avec IBM a désormais grimpé à plus de 650 millions de dollars, après plus de 50 avenants contractuels, tout en échouant à assurer sa fonction première : rémunérer les fonctionnaires correctement et à temps.

« L’obsession du gouvernement pour l’externalisation a créé une spirale infernale de défaillances, déplore Sean O’Reilly, président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Après avoir englouti des centaines de millions dans IBM pour Phénix, nous assistons à une répétition de l’histoire avec 289 millions de dollars supplémentaires investis dans l’initiative ProGen, dont 171 millions versés à Dayforce pour une énième plateforme sur mesure.

Entre-temps, près de 300 000 transactions salariales sont en attente de traitement, poursuit-il. Les deux tiers de ces demandes d’intervention remontent à plus d’un an. Où est le rapport qualité-prix dont parle le gouvernement? Il ne fait que jeter de l’argent par les fenêtres. »

Les coûts exorbitants ne se limitent pas aux contrats directs. Le budget de 2024 prévoit 135 millions de dollars supplémentaires pour améliorer les RH et le système de paye de la nouvelle génération. Cela s’ajoute aux 517 millions de dollars alloués en 2023 et aux 521 millions en 2024, uniquement pour maintenir les effectifs du Centre des services de paye afin de traiter les arriérés persistants. Le gouvernement a également dépensé des millions de dollars supplémentaires pour des consultant·es, dont 27,7 millions à McKinsey pour « aider à améliorer » un système fondamentalement défaillant.

« Les fonctionnaires assurent des services essentiels sur lesquels les Canadiennes et Canadiens comptent tous les jours; or depuis neuf ans, ces employé·es doivent se battre pour recevoir leur salaire de base, souligne Nathan Prier, président de l’ACEP. Dès le départ, nous avons lancé une mise en garde contre les risques de l’externalisation d’un système aussi crucial. La course au rabais a maintenant coûté à la population canadienne plus de 3,5 milliards de dollars, et la facture continue de grimper. Nous leur avons vivement demandé de nous consulter et insisté sur l’importance de préserver l’expertise interne. Au lieu de cela, le gouvernement a supprimé 1 200 postes de conseillères et conseillers en rémunération chevronnés et les a remplacés par 550 postes dans un endroit centralisé.

Les résultats parlent d’eux-mêmes, ajoute-t-il. Trente pour cent des fonctionnaires continuent d’être victimes d’erreurs dans leur rémunération de base, et des milliers attendent des années avant que les promotions, les mutations et les prestations de retraite ne soient traitées correctement. Il est grand temps de renouveler l’entente de dédommagement pour indemniser nos membres, une promesse du Conseil du Trésor qui tarde à se concrétiser. »

Le système de paye Phénix illustre les conséquences de la priorité donnée par le gouvernement à la sous-traitance au détriment de l’investissement dans son propre personnel. Les fonctionnaires possèdent une expertise, un dévouement et une compréhension des opérations gouvernementales complexes que les entrepreneurs externes ne peuvent tout simplement pas égaler. Après neuf ans et des milliards de fonds publics gaspillés, il est temps que le gouvernement reconnaisse que pour que les services publics soient robustes, il doit investir dans ses fonctionnaires, et non dans une interminable succession de contrats externes coûteux et inefficaces.

 

À propos de l’ACEP

Avec plus de 25 000 membres, l'Association canadienne des employés professionnels (ACEP) est l'un des plus grands syndicats du secteur public fédéral. Il défend les intérêts des fonctionnaires membres des groupes Économique et services de sciences sociales (EC) et Traduction (TR), ainsi que des membres du personnel de la Bibliothèque du Parlement (BdP) et du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) et des membres civils de la GRC (groupes ESS et TRL).

À propos de l’IPFPC

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a été fondé en 1920. Comptant plus de 70 000 membres, il est le plus grand syndicat au Canada représentant les scientifiques et professionnels œuvrant au sein de la fonction publique fédérale et de certaines administrations provinciales et territoriales.

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Source :

L'Association canadienne des employés professionnel (ACEP),  Media@acep-cape.ca

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), jfillion@pipsc.ca