L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Avez-vous manqué le webinaire de l’IPFPC sur le Mois de l’histoire des Noirs?

De tout temps, les Noirs ont été confrontés à des obstacles systémiques pour accéder à de nombreuses disciplines professionnelles et sportives au Canada. Dans le cadre de ce webinaire, nous avons projeté le court-métrage « Ice Breakers », qui raconte l’histoire de Josh Crooks, un véritable modèle qui était le seul joueur de hockey noir de son équipe dans le Canada atlantique.

Nos panélistes, Éric Pierre-Louis (sergent de police et ancien joueur de football de la NCAA) et Marie Clarke Walker (consultante et ancienne secrétaire-trésorière du Congrès du travail du Canada) ont parlé des nombreuses réalisations dont les Canadiens noirs peuvent être fiers. Ils donnent leur point de vue unique sur la façon dont les Canadiens noirs ont brisé les barrières de la représentation dans la société. En tant que syndicat, nous pouvons tirer des enseignements de ces expériences.

Connectez-vous dès maintenant pour visionner la vidéo. Si vous voulez en savoir plus ou vous impliquer dans le caucus noir de l’Institut, écrivez-lui sans plus attendre.

Il y a tant de choses à apprendre et à explorer dans l’histoire des Noirs au Canada!

Une fois de plus, l’Institut se joint au mouvement syndical canadien pour célébrer le Mois de l’histoire des Noirs. L’histoire des Noirs mérite une représentation équitable dans les médias, les arts et la littérature. Nous saluons les projets qui la mettent en lumière et s’efforcent de corriger les déséquilibres historiques.

Assistez à la projection du film « La ligue oubliée ».

Seul joueur de hockey noir de son équipe dans les Maritimes, Josh Crooks est un véritable pionnier. Sans le soutien qu’il a reçu après des incidents racistes, il aurait pu abandonner complètement son sport favori.

Il n’a pas trouvé sa place dans l’équipe par un simple coup de chance.

Pendant longtemps, les Noirs n’avaient pas le droit de jouer au hockey avec des athlètes blancs. Le Coloured Hockey League of the Maritimes a été créée en 1895 pour susciter le changement et rendre ce sport plus accessible.

Aujourd’hui, l’histoire de Josh est un rappel important de la manière dont nous devons soutenir les Noirs qui font œuvre de pionniers au travail, dans les sports ou dans la société civile.

Nous avons invité des conférenciers à traiter de ces sujets et d’autres encore dans le cadre de notre webinaire gratuit pour les membres de l’Institut, intitulé « Améliorer la représentation des Canadiens noirs : des équipes sportives aux lieux de travail ».

Activité : Améliorer la représentation des Canadien·ne·s noir·e·s : des équipes sportives aux lieux de travail

Date : Mercredi 16 février 2022

Heure : De 12 h à 13 h 30 (HE)

Format : Webinaire avec projection d’un court métrage, suivi d’une discussion en groupe

Conférenciers :

Éric Pierre-Louis, ancien joueur de football de la NCAA

Richard Gaboton, agent de la formation à l’IPFPC

Micaëlla Riché, spécialiste de l’acquisition de talents sportifs et ancienne joueuse de basket-ball professionnelle

Confirmez votre présence

Quel est l’enjeu cette année?

Nous savons que les travailleurs noirs ont besoin des syndicats pour passer à l’action et s’attaquer au racisme systémique. Vous pouvez compter sur votre syndicat pour en faire une priorité et y travailler sans relâche.

Nous soutenons toujours aussi fermement le recours collectif contre le gouvernement fédéral pour discrimination envers les Noirs.

Nous appuyons également le Caucus fédéral des employés noirs. La représentation des travailleurs est importante et nous sommes ravis que les travailleurs noirs disposent d’une plateforme pour affirmer les priorités et aborder les problèmes qui touchent la fonction publique fédérale.

Caucus des membres noirs de l’Institut

Nous avons mis sur pied le Caucus des membres noirs, qui se fait entendre haut et fort pour assurer la représentation des Noirs au sein de notre syndicat. Travaillant sous les auspices du Comité des droits de la personne et de la diversité, le Caucus ouvre la voie à l’édification d’un mouvement syndical qui soutient les familles noires et combat le racisme anti-Noirs. Le Caucus noir de l’IPFPC recherche de volontaires. Écrivez-lui pour en savoir plus sur les diverses façons de vous impliquer.

Briser les barrières

La représentation, c’est important.

Lorsque les jeunes Noirs voient des scientifiques, des acteurs et des athlètes noirs réussir, ils savent qu’ils ont leur place dans ces disciplines.

Les Canadiens noirs ont dû franchir maints obstacles pour faire carrière dans des domaines où ils ont toujours été sous-représentés. Les syndicats travaillent sans relâche pour accroître leur représentation par différents moyens afin de garantir la prise en compte de différents points de vue dans les négociations, les processus décisionnels et la représentation au travail.

Tout comme dans les universités et les lieux de travail, les barrières systémiques sont présentes dans le monde du sport. Dans les Maritimes, ces obstacles ont poussé des gens à créer la Black Hockey League. Cette année, nous nous intéressons de plus près à l’incidence des obstacles systémiques à la participation des Noirs dans le sport et le monde universitaire, ainsi qu’aux parallèles entre ces obstacles et le monde du travail.

Plus de ressources sur le Mois de l’histoire des Noirs

 

Les membres de l’exécutif de l’Institut se sont réunis pour une projection vidéo et un panel intergénérationnel le 18 novembre 2021.

Nous avons visionné un extrait de « First Contact », une série d’APTN. Dans la vidéo, un groupe de Canadiens blancs visite l’un des plus anciens pensionnats du Canada.

Grâce à la vidéo et au panel, nous avons appris ce que les enfants autochtones ont dû affronter à l’époque des pensionnats. Ils ont été arrachés à leurs familles et placés dans des écoles comme celle de la vidéo. Ce que les éducateurs sanctionnés par l’État faisaient subir aux enfants s’apparentait à de la torture. La maltraitance sexuelle, physique et verbale était monnaie courante.

Le panel a été diffusé en direct du studio du Réseau de télévision des peuples autochtones (RTPA-APTN) à Winnipeg. Vera Houle, de la nation ojibwée de Sandy Bay, a animé la discussion. Elle mettait en vedette la jeune ambassadrice Taylor Galvin, de la nation ojibwée de Brokenhead, et l’aînée Belinda Vanderbroeck (Ininiw; Soki Kapikiskwet Osawi Omisiw).

Notre représentant autochtone au Congrès du travail du Canada, Greg « Wolf-Star » Scriver, a remercié APTN et les panélistes pour la générosité dont ils ont fait preuve à notre égard.

Pour agir en faveur de la réconciliation, contactez le Comité des droits de la personne et de la diversité.

Plus tôt cet été, le gouvernement a annoncé le lancement d’un nouveau groupe de travail chargé de réviser la Loi sur l’équité en matière d’emploi et d’éliminer les obstacles au recrutement, à la promotion et au maintien en poste des membres des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail sous réglementation fédérale.

Cette question est primordiale pour nos membres, et l’IPFPC soutient pleinement le travail du groupe de travail. 

Compte tenu de la perspective unique de nos membres sur la situation de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans les milieux de travail fédéraux, nous sommes impatients de travailler avec le groupe de travail à l’élaboration de solutions permanentes pour régler ce problème très important. Nous avons contacté sa présidente, la professeure Adelle Blackett, pour demander une rencontre avec son équipe dans les semaines à venir et nous avons également soumis notre analyse et nos recommandations par écrit.

La représentation des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail fédéraux ne peut s’améliorer dans le contexte actuel. Il est urgent de créer des lieux de travail fédéraux qui reflètent vraiment la population canadienne et ses valeurs. Le gouvernement fédéral doit renoncer aux « solutions miracles » et s’attaquer à ce problème crucial une fois pour toutes.

Veuillez noter que nous sommes en train de préparer un second mémoire pour le groupe de travail : celui-là illustrera les expériences de nos membres racisés face à la dotation et à l’équité en matière d’emploi dans la fonction publique fédérale.

En mai de cette année, comme beaucoup d’entre nous, j’ai été profondément attristée par la découverte d’un charnier à Kamloops, en Colombie-Britannique, sur le terrain d’un ancien pensionnat. Le système des pensionnats autochtones canadiens, créé par les églises chrétiennes et le gouvernement canadien, entache odieusement notre histoire commune.

Nous savons que les enfants autochtones qui ont été arrachés à leur famille pour être assimilés à la société blanche eurocanadienne ont énormément souffert. Ils ont souvent subi des violences physiques, sexuelles et émotionnelles en plus d’être victimes de graves négligences.

Les atrocités infligées aux enfants autochtones et à leurs communautés ont été commises en toute connaissance de cause par le gouvernement canadien et par des fonctionnaires employés par le ministère des Affaires indiennes du Canada. Des dénonciateurs ont tenté de tirer la sonnette d’alarme, mais ils ont été discrédités et effacés de l’histoire.

En tant que membres de la fonction publique en 2021, il est important de reconnaître que ces atrocités ne font pas partie du lointain passé oublié du gouvernement canadien.

En tant que membres de la fonction publique en 2021, il est important de reconnaître que ces atrocités ne font pas partie du lointain passé oublié du gouvernement canadien. En fait, le dernier pensionnat autochtone en activité, le pensionnat Gordon, à Punnichy, en Saskatchewan, n’a fermé ses portes qu’en 1996, soit il y a tout juste 25 ans.

Au Canada, la profonde injustice faite aux communautés autochtones et à leurs enfants n’est toujours pas réparée. C’est pourquoi j’encourage tous les membres à participer activement à la réconciliation aujourd’hui. Participez à un rassemblement communautaire, assistez à la Semaine de la vérité et de la réconciliation, impliquez-vous, passez à l’action.

Chaque enfant compte. Le 30 septembre, souvenez-vous, pensez-y, impliquez-vous.

pride flag

L’IPFPC est votre allié pour créer un lieu de travail accueillant et inclusif pour les travailleurs et travailleuses LGBTQ2S+

Notre communauté LGBTQ2S+ a surmonté des obstacles incroyables. Même si nous pouvons nous réjouir que le pays ait légalisé le mariage entre personnes de même sexe en 2005 et qu’il facilite l’expression de l’identité de genre dans ses documents officiels, il reste encore beaucoup de travail à faire pour mettre fin à la haine et à la discrimination. Les personnes LGBTQ2S+ vivent toujours la peur de la violence à la suite d’une macabre attaque homophobe à Toronto, du brûlage de drapeaux de la fierté et des microagressions quotidiennes.

Le Canada a laissé tomber la communauté LGBTQ2S+ à plusieurs reprises.

Lorsque les bars « queer » et les bains publics, considérés comme des lieux sûrs pour les LGBTQ2S+, ont fait l’objet de raids à Montréal, Toronto et Vancouver par les forces de police locales, les LGBTQ2S+ ont compris que leurs droits étaient menacés. Comment la communauté peut-elle se sentir en sécurité lorsque l’homosexualité est criminalisée par les personnes chargées de nous protéger?

Les LGBTQ2S+ travaillant dans la fonction publique sont encore en train de se remettre des purges qui ont eu lieu des années 1950 aux années 1990. Un service spécial a été créé au sein du gouvernement fédéral pour éradiquer les homosexuel(le)s de la fonction publique, contraignant les LGBTQ2S+ à vivre dans la peur. Le gouvernement a finalement présenté ses excuses pour cette purge, qui hante encore les fonctionnaires antérieurs et actuels et les membres de la communauté.

Et aujourd’hui, les hommes qui ont des rapports sexuels entre eux ne sont toujours pas autorisés à faire don de leur sang. Bien que tout le sang soit rigoureusement testé pour détecter d’éventuelles maladies après sa collecte, les politiques applicables sont encore ancrées dans les années 1980. Un homme hétérosexuel peut avoir des relations sexuelles avec autant de partenaires qu’il le souhaite et continuer à donner son sang sans conteste. C’est de la discrimination pure et simple.

Le mouvement syndical canadien joue un rôle clé dans le soutien qu’il apporte aux communautés LGBTQ2S+

Il préconise un réinvestissement massif dans les communautés LGBTQ2+. Les projets visant cette communauté revêtent une importance inestimable pour tisser un réseau de solidarité pour les personnes qui sortent du placard, qui ont besoin d’accéder à des services et qui veulent forger une culture de résistance contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Nous avons également appelé à éliminer les politiques discriminatoires du Canada en matière de don de sang qui obligent les homosexuels à être abstinents avant de donner leur sang, alors que les hétérosexuels peuvent avoir autant de partenaires sexuels qu’ils le souhaitent.

Normalisation de la diversité de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle dans le monde du travail

Les LGBTQ2S+ ont du mal à se sentir à l’aise dans un lieu de travail hétéronormatif. Les personnes interrogées craignent que le port d’une tenue vestimentaire qui cadre avec leur nouvelle identité de genre soit considérée comme non professionnelle. Les personnes LGBTQ2S+ veulent que leurs collègues les voient au-delà de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Nous sommes fiers d’appuyer la normalisation de la diversité de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre au travail, marquant ainsi une rupture importante avec la culture hétéronormative. La campagne « Sois toi-même » du gouvernement du Canada est une excellente initiative, tout comme l’affichage des pronoms personnels sur Instagram à côté des noms d’utilisateurs.

Comment puis-je apporter mon soutien?

  • Utilisez notre fond d’écran de la fierté pour vos appels vidéo sur Zoom.
  • Ajoutez vos pronoms à votre pseudonyme dans votre signature de courriel et vos profils de médias sociaux.
  • Ajoutez vos pronoms personnels à votre signature de courriel professionnelle.
  • Faites un don à une organisation LGBTQ2S+ de votre communauté.

Nous avons fait de grands progrès, mais la lutte continue. Au sein de notre syndicat, de la fonction publique et du pays au complet, nous avons du travail à faire pour combattre la stigmatisation, mettre fin au harcèlement et créer les environnements accueillants et inclusifs que tout le monde mérite.

Gagnant·e·s du jeu-questionnaire

Félicitations aux gagnant·e·s de notre concours de la Fierté, Larisa et Michael!

Une série d’indices ont été laissés sur notre page Facebook, et les membres de l’IPFPC ont participé à un jeu-questionnaire en ligne les 27 et 28 juillet 2021. Larry Rousseau, viceprésident du Congrès du travail du Canada, était notre animateur invité.

Magasinez chez des marchand·e·s canadien·ne·s LGBTQ2+

Les gagnant·e·s du concours ont remporté 250 $ en cartes-cadeaux Etsy et sont invitéés à encourager les marchands LGBTQ2S+ canadiens du marché virtuel Etsy.

  1. GRRRL Spells (Toronto) — Une boutique appartenant à une personne de couleur queer non binaire qui se spécialise dans l’art et les accessoires queers.
  2. little rainbow paper co (Calgary) — Des œuvres originales numériques dessinées à la main et des aquarelles produites sur des cartes et des impressions LGBT.
  3. Yas Petit Poulet (Montréal) — Petite entreprise appartenant à une personne LGBT+, son slogan est «where pride meets art meets science» (où la fierté se conjugue à l’art et à la science), et ses produits sont axés sur l’exploration des identités queer dans une perspective scientifique.
  4. L’Amour Propre (Toronto) — Accessoires queers et positifs à l’égard de la sexualité, dont des porte-clés, des épinglettes, des médaillons pour animaux de compagnie et autres produits personnalisés et gravés.
  5. NeebingAndMary (Canada) — Drapeaux queers, culture pop, et divers trucs et objets contestataires.
  6. YasakwDesigns (Haida Gwaii) — Boutique de vêtements et d’accessoires dont la propriétaire est autochtone LGBTQ2S+.
  7. Lovestruckprints (Montréal) — Vêtements, accessoires, illustrations et trucs mignons sérigraphiés à Montréal.
  8. WerksByAshley (Windsor) — Illustrations et produits inspirés de la culture pop.
  9. ShatteringTheCeiling (Montréal) — Bousculer les normes par de l’art amusant, insolent et inclusif.
  10. HandandThistleShop (Toronto) — De beaux objets d’artisanat boho-chic pour rendre votre espace chaleureux.

Fierté à la fonction publique

Les membres de la fonction publique fédérale sont invités à participer à la semaine de la Fierté à la fonction publique, du 23 au 27 août 2021. En savoir plus

La découverte des restes de 215 enfants dans une fosse commune sur le site d’un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique nous bouleverse profondément. Ce nombre inconcevable de victimes témoigne de la grave injustice dont souffrent encore aujourd’hui les familles autochtones de ce pays.

Victimes d’abus physiques, sexuels et émotionnels, des milliers d’enfants sont morts dans les pensionnats en raison de mauvais traitements, de négligence et de maladie.

Bon nombre d’entre eux ont été enterrés dans des tombes anonymes, comme celles trouvées à Kamloops, et leurs parents n’ont jamais su ce qui leur est arrivé. La Commission de vérité et réconciliation (CVR) estime que plus de 4000 enfants sont morts dans les pensionnats, mais comme les décès n’ont pas été enregistrés, le nombre exact reste inconnu. Nous ignorons aussi où se trouvent les autres sites d’inhumation, car très peu sont officiellement documentés, et encore moins entretenus. 

C’est pourquoi nous soutenons les appels lancés par les leaders autochtones et le rapport de la CVR au gouvernement fédéral pour qu’il crée un registre en ligne des lieux où sont inhumés les enfants des pensionnats, et qu’il collabore avec les groupes concernés pour élaborer un plan d’identification, de documentation, d’entretien et de commémoration de ces lieux. La CVR a réclamé 1,5 million de dollars pour financer la recherche de tombes anonymes en 2009, ce qui lui a été refusé par le gouvernement fédéral. L’heure est venue de verser ces fonds.

Une ligne d’écoute téléphonique nationale sur les pensionnats autochtones a été mise en place pour apporter du soutien aux anciens élèves et aux personnes touchées. Pour du soutien émotionnel et du counseling, la ligne d’écoute nationale est ouverte jour et nuit : 1-866-925-4419.

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone au Canada, et cette année, les membres de l’IPFPC de tout le pays sont mobilisés pour le changement.

En tant que professionnel·le·s de la fonction publique canadienne, il est important de reconnaître que le Canada est habité par des peuples autochtones depuis des milliers d’années. Nous participons activement à la réconciliation avec les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis. Et nous explorerons les problèmes auxquels sont confrontés les peuples autochtones au travail dans un webinaire révélateur.

Cette année, nous faisons un travail de conscience face aux terres que nous occupons, en signe de respect pour les peuples autochtones. Nous allons découvrir les traditions, les langues et l’art indigènes.

Voici 5 raisons qui nous motivent à prendre part à la réconciliation :

  1. Selon les critères de vitalité des langues établis par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), au moins 87 langues autochtones au Canada sont en danger de disparition. Le gouvernement doit intervenir pour soutenir les projets de revitalisation des langues autochtones.
  2. Le gouvernement fédéral s’était engagé à lever les avis concernant l’eau potable dans les réserves des Premières nations d’ici 2021, mais il reporte maintenant cette date à 2026. Vu qu’il est essentiel d’avoir de l’eau potable, ce retard est inacceptable, tant pour les parlementaires que pour les leaders autochtones.
  3. Les Inuits du Nunavut souffrent du grave sous-financement de la Société d’habitation du Nunavut. Le logement est un droit de la personne, et le gouvernement doit intervenir pour résoudre cette crise de la santé et du logement.
  4. La discrimination systémique est encore très répandue dans le système de police de notre pays, car les Autochtones risquent 10 fois plus d’être abattus par un policier que les Blancs. Nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin au racisme systémique.
  5. Les recommandations du rapport de la Commission de vérité et réconciliation ne sont toujours pas entièrement mises en œuvre.

Cinq raisons de s’inspirer du militantisme des leaders communautaires autochtones :

  1. L’Association nationale des centres d’amitié élargit la gamme de ses services en créant des centres communautaires pour les peuples autochtones du monde entier.
  2. Les Centres d’accès aux services de santé pour les Autochtones proposent des soins de santé traditionnels dans tout le pays.
  3. La reconnaissance des territoires se fait de plus en plus couramment. Il ne faut pas oublier que les colons ont déplacé les communautés autochtones pour construire nos villes et nos villages et que nous pouvons nous racheter auprès d’elles.
  4. Le Canada a finalement présenté ses excuses aux communautés inuites pour avoir réinstallé de force des communautés inuites, séparé des familles et imposé l’abattage des chiens de traîneau aux Inuits entre 1950 et 1975.
  5. La mode arctique défile sur les podiums de New York et de Paris et attire l’attention sur les communautés autochtones du Nord.

Passez à l’action!

 

Webinaire                      Reconnaissance des territoires

S’INSCRIRE AU WEBINAIRE                                                    RECONNAISSANCE DES TERRITOIRES

Inscrivez-vous au webinaire du 29 juin avec                                           Local love
la sénatrice Kim Pate et Mocassin Joe                                                    ACPPU                                       
                                                                                                                 

Événements des communautés autochtones                      Centres d'amitié

ÉVÉNEMENTS DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES        CENTRES D’AMITIÉ

Québec : Pow Wow de Kahnawake (en anglais seulement)                   Association nationale des centres d’amitié

               Pow Wow de Gesgapegiag (en anglais seulement)                Centre Wabano

Ontario : Pow Wow de Wikwemikong                                                     Montréal Autochtone

Nunavut : Compétition de danse carrée de Rankin Inlet 

National: Journée des autochtones en direct                   

                                                                                                    

 

Le 13 mai 2021, Debi Daviau, présidente de l’Institut, a comparu devant le Comité du Sénat sur les affaires sociales pour commenter la façon dont les changements apportés au projet de loi C-30 — Loi d’exécution du budget de 2021 — peuvent contribuer à éliminer les obstacles qui nuisent aux groupes en quête d’équité dans la fonction publique fédérale.

Nous sommes d’avis que les changements proposés représentent une amélioration par rapport à l’actuelle Loi sur l’emploi dans la fonction publique, car ils favorisent la reconnaissance des effets des préjugés et des obstacles sur la sélection et la promotion des candidates et des candidats issus de groupes en quête d’équité.

À la fin janvier, nous avons participé à une consultation du Comité d’équité en matière d’emploi du Conseil national mixte sur cette question, où nous avons exposé plusieurs préoccupations :

  • Nous n’avons pas beaucoup confiance à l’endroit des processus fédéraux de dotation en personnel.
  • La délégation de pouvoirs de dotation aux gestionnaires locaux a compromis l’équité, la diversité et l’inclusion de nos membres.
  • Le système dresse les employé·e·s les un·e·s contre les autres.
  • Nos membres sont frustrés par la manière dont les postes sont pourvus et dont les promotions sont accordées.
  • Il arrive souvent que des candidat·e·s soient préférés à d’autres parce qu’on dit que ces personnes « cadrent » mieux avec le poste, même si elles sont moins qualifiées.
  • Les nominations intérimaires sont faites et prolongées sans aucune justification par des processus non annoncés.

Il est urgent de créer des lieux de travail fédéraux qui reflètent véritablement la population canadienne et ses valeurs. La représentation des groupes en quête d’équité dans les milieux de travail fédéraux ne peut s’améliorer dans le contexte actuel. Il ne faut plus se contenter d’apporter des solutions de fortune à ce problème critique.

Lorsque le Conseil du Trésor a créé de nouvelles directives discriminatoires sur l’utilisation du code 699 « Autres congés non payés », nous nous y sommes opposés. Personne ne devrait avoir à choisir entre faire son travail et prendre soin de ses enfants et de ses proches. Dans des circonstances exceptionnelles, vous pourriez vous trouver dans l’incapacité de travailler en raison de la fermeture d’une école ou d’une garderie, d’une panne d’équipement ou d’obligations familiales.

L’utilisation du code de congé spécial a considérablement diminué depuis le début de la pandémie, mais les personnes qui ont encore besoin du code 699 sont celles qui en ont le plus besoin. Nos recherches indiquent que ce sont les femmes qui sont touchées de manière disproportionnée par la nouvelle directive, et nous avons déposé un grief en leur nom.

C’est la présidente Debi Daviau qui a animé ce webinaire interactif à l’occasion de la Journée internationale des femmes pour discuter des impacts du code 699, de ce que nous pouvons faire et de notre combat constant pour que les femmes fonctionnaires aient accès aux congés dont elles ont besoin en matière de soins.

Si vous avez besoin d’utiliser le code 699 et que vous avez besoin de soutien pour faire votre demande, remplissez notre Formulaire d’aide concernant la COVID-19.