L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Rapport du Comité consultatif des sciences

Représentante de la Région du Pacifique : Karen Hall

Le Comité consultatif des sciences a connu une autre année productive et emballante depuis la dernière réunion du Conseil régional. 

Les travaux se poursuivent dans le dossier Les femmes en science. L’Institut a embauché une agente de recherche qui contribuera à faire progresser le plan d’action découlant du sondage de 2017. L’Institut créera sans doute un atelier d’apprentissage sur les femmes en sciences plus tard, au cours de 2019. L’Institut vise ainsi à mettre sur pied un réseau d’échange de pratiques sur les femmes et la science qui serait lié aux réseaux en place au fédéral, des projets dirigés par les membres et des initiatives sur l’équité, la diversité et l’inclusivité au travail, ainsi qu’à cerner les lacunes en matière de connaissances dans le domaine des femmes et de la science dans le secteur public.

Malgré nos victoires quant à notre droit de parole, notre Groupe de recherche a été très occupé à surveiller la malheureuse baisse voire l’absence de la capacité scientifique dans le domaine des sciences au fédéral. Nous continuerons de suivre la situation de près.

La majorité des 23 agences et ministères mandatés de le faire ont respectivement instauré une politique d’intégrité scientifique. Les choses vont moins vite que prévu pour l’application. Nous entamons actuellement une démarche progressive pour informer et conscientiser les parties prenantes de l’Institut afin d’assurer la réussite du processus, c.-à-d., expliquer aux ART et aux délégués syndicaux la teneur de la politique et continuer à appuyer les équipes de consultation nationale.

L’intelligence artificielle et ses répercussions sont l’un des nouveaux points débattus aux réunions du Comité dans la dernière année. Le dossier relève maintenant du vice-président Aubry, et le CCS continuera de contribuer au dossier au besoin.

Il semble que les ministères ont encore recours aux plafonds et aux critères liés aux déplacements pour accorder ou non à nos scientifiques le droit de participer aux congrès et aux colloques. Nous avançons lentement sur ce front à la table de consultation. Nous travaillons avec les groupes SP et RE dont les membres sont protégés par des dispositions négociées dans leur convention collective respective relativement au refus d’accorder le droit de participer à des congrès et à des colloques.    

Le prochain Plan stratégique portera sur les années 2020 à 2023. Bien que la science ait retenu l’intérêt du gouvernement en place, rien ne laisse entrevoir la suite des choses après l’élection du prochain gouvernement. Nous prévoyons qu’il faudra continuer de protéger le droit de parole et les données scientifiques nécessaires à la prise de décision et que la question fera toujours partie du mandat du CCS.

Je suis heureuse de représenter notre région et nos membres scientifiques au Comité national. Mes fonctions me permettent de jouer un rôle prépondérant dans les dossiers des femmes en science et de la Politique d’intégrité scientifique. Je suis aussi bien placée pour soutenir la science à la Consultation nationale. N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions. Je me ferai un plaisir d’y répondre. 

Karen