L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le compte rendu précédent vous a brièvement décrit notre dernière séance de négociation. Vous trouverez ci-dessous un rapport plus complet de nos activités. 

Proposition salariale du groupe RE

Compte tenu de la situation actuelle entourant Phénix, notre proposition salariale vise non seulement l’équité, mais aussi la simplicité. Nous avons proposé un rajustement général de 4 % pour tous les employés du groupe RE qui travaillent en science ou en recherche. Ce rajustement viendrait s’ajouter aux augmentations économiques en cours de négociation à la table centrale de l’Institut. De plus, nous avons proposé un rajustement de rattrapage pour nos membres SE-REM qui n’ont pas bénéficié des rajustements propres à leur classification dans la dernière convention et qui risquent d’accuser un retard par rapport à leurs collègues qui occupent d’autres postes de gestion technique. Nous avons aussi proposé une restructuration de la rémunération des membres DS qui est reproduite ci-dessous, ainsi que des changements visant à réduire le nombre de notes sur la rémunération qui compliquent notre système tout en garantissant la rémunération des membres.

Notre proposition reposait sur un grand nombre d’études de cas fondées sur des données économiques nationales, des comparateurs à l’intérieur et à l’extérieur de la fonction publique fédérale, les données sur les départs, la situation du marché du travail et des études de cas représentatives.

Congé sabbatique

Nous avons présenté notre proposition sur les congés sabbatiques après avoir constaté une lacune relative dans les possibilités de perfectionnement prévues par la convention collective actuelle. Nous avons prouvé à l’employeur que des membres du groupe RE ont accepté des nominations professorales à tous les niveaux, un peu partout au Canada et aux États-Unis. À ce titre, nous croyons fermement qu’il est important de faire concorder les caractéristiques d’emploi des chercheurs travaillant dans le secteur universitaire, et pas seulement les salaires.

Nous avons adopté notre modèle à partir d’un libellé qui existe ailleurs dans la fonction publique, en particulier dans la convention collective du groupe UT, que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : https://www.tbs-sct.gc.ca/agreements-conventions/view-visualiser-fra.aspx?id=27#toc15317215324. Nous vous encourageons à discuter avec vos collègues des effets positifs de ce libellé sur votre recherche lors de votre prochaine pause ou votre prochain dîner.

Télétravail et locaux à bureaux

Dans notre contexte de modernisation, le télétravail et les locaux à bureaux sont des considérations importantes qui sont actuellement régies par la politique de l’employeur. Nous avons présenté des propositions sur ces deux aspects afin de donner à nos membres des droits uniformes et exécutoires en la matière, ainsi qu’un cadre de consultation sur les changements à apporter à l’environnement des bureaux dans la convention collective.

Nos propositions visent à ce que nos professionnels disposent de l’espace approprié pour effectuer un travail hautement spécialisé qui doit faire l’objet d’un examen anonyme par leurs pairs. Enfin, ceux qui travaillent en collaboration avec les laboratoires doivent être à proximité de ces installations pour superviser ou effectuer le travail.

Système de paye des DS

L’équipe a également demandé qu’on corrige les anomalies du système de paye des DS. Tout d’abord, conformément au désir exprimé par l’employeur de faciliter la rémunération, nous avons proposé de simplifier la progression salariale des membres du groupe DS en harmonisant les conditions du groupe SE-RES et du groupe RH, ce qui revient à conserver la possibilité d’être promus à tout moment, mais en apportant des augmentations annuelles régulières et en supprimant le concept des obstacles. Nous avons en outre proposé de réduire le nombre d’échelons des DS-04 et DS-05 afin de réduire les incitatifs qui poussent les membres DS à passer à d’autres classifications dont l’échelle salariale comporte des échelons plus larges et moins nombreux.

Mobilité des DS

En ce qui concerne la politique de mobilité volontaire récemment annoncée pour les DS du CARO de RDDC, nous avons proposé d’enchâsser des mesures de protection dans la convention collective pour les membres qui acceptent de déménager pour des périodes bien précises et qui demandent à plusieurs reprises de quitter leur équipe actuelle. Ce geste s’accompagnerait d’un incitatif pécuniaire pour les employés qui sont prêts à demeurer mobiles sur le plan géographique afin de les indemniser pour les désavantages financiers et autres.

Proposition de l’employeur

Bien que nous ayons passé beaucoup de temps à nous justifier et à faire valoir nos arguments factuels pour améliorer votre convention, nous ne pouvons en dire autant de l’employeur. Il a notamment présenté une demande de prolongation des heures de travail des HR qui traitent avec le grand public. Il va sans dire que nous contrerons fermement toute tentative visant à vous obliger à travailler en dehors des heures normales de travail sans obtenir le paiement de leurs heures supplémentaires.

Prochaines étapes

Nous retournerons à la table de négociation du 16 au 18 avril, impatients d’entendre les positions du Conseil du Trésor sur la rémunération des employés de RE et nos autres revendications. Entre-temps, les négociations se poursuivent à la table centrale de l’Institut sur les améliorations monétaires générales, le harcèlement et l’amélioration de l’accès aux congés pour obligations familiales.

 

En toute solidarité,

L’équipe de négociation du groupe RE

Matt MacLeod (DS), Robin Anderson (SE-RES), Emily MacDonald (HR), Eric Hortop (MA), Jason Rancourt (SE-REM), Jean A. Bérubé (SE-REM), John Donohue (DS) et Nick Pernal (IPFPC)