L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Le syndicat estime que le « Programme d’aide à l’assiduité » n’est pas nécessaire et qu’il s’agit d’une intrusion dans votre vie privée. La convention collective comprend déjà des dispositions sur l’assiduité.

Les programmes de soutien à l’assiduité sapent le moral des employés, car l’employeur présume qu’un acte répréhensible a été commis. Personne ne devrait jamais être forcé de divulguer à la direction des renseignements médicaux hautement personnels et confidentiels.

Je tiens à tous vous rappeler qu’en vertu de vos normes de pratique professionnelle respectives, il est clairement de votre responsabilité de ne pas vous présenter au travail lorsque vous êtes malade, et ce, dans l’optique de protéger nos patients.

Si vous devez assister à l’une de ces réunions avec le directeur des soins aux patients, veuillez COMMUNIQUER AVEC UN DÉLÉGUÉ SYNDICAL; nous serons à vos côtés tout au long du processus. Nous serons là pour vous aider à protéger vos droits et vous éviter une séance de discipline.

Ces réunions pourraient-elles être utilisées à notre avantage? Certainement. Il s’agit d’une bonne occasion de discuter sérieusement avec le directeur des soins aux patients. Profitons-en pour parler des conditions de travail, de la surcapacité, de la grande acuité et des ratios patients/infirmières élevés. Votre délégué syndical vous guidera dans la discussion.

Nous entendons bien signifier à l’employeur que nous désapprouvons le programme d’aide à l’assiduité au cours de la prochaine ronde de négociations.

Mike Pare

Groupe RHY de l’IPFPC

Président