Nous sommes solidaires de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens, de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario, de l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens et de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario.
Les coupes irresponsables du gouvernement Ford dans l’enseignement public se répercutent déjà dans les salles de classe :
- réduction de l’aide aux élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux et des problèmes de santé mentale;
- salles de classe surpeuplées;
- cours d’apprentissage en ligne obligatoires pour les élèves du secondaire.
Tout comme nous l’avons vu dans le système de santé publique, le gouvernement Ford retire des ressources du système d’enseignement public et prépare le terrain pour que des intérêts privés puissent tirer profit de l’éducation de nos enfants. Nous devons contre-attaquer.
Nous encourageons les élèves, les parents et tous les militants syndicaux à rejoindre les enseignants syndiqués sur les piquets de grève afin d’envoyer un message fort au gouvernement Ford : les coupes budgétaires nuisent aux enfants.
Les quatre syndicats d’enseignants de l’Ontario, qui représentent près de 200 000 enseignants et travailleurs de l’éducation, organisent une grève d’un jour dans toute la province le 21 février. Près de 200 000 enseignants et travailleurs de l’éducation de 72 conseils scolaires seront en grève pour protester contre les coupes budgétaires du gouvernement dans l’éducation, touchant ainsi près de 5 000 écoles de la province.
Nous devons repousser l’attaque du gouvernement Ford contre les travailleurs.
Nous sommes fiers de collaborer avec huit syndicats ontariens représentant plus de 250 000 employés du secteur public provincial dans le cadre d’une contestation judiciaire coordonnée du projet de loi 124, en vertu de la Charte. Cette loi anticonstitutionnelle permet au gouvernement provincial d’imposer des plafonds salariaux et de limiter les pensions et les avantages sociaux à divers employés syndiqués et non syndiqués du secteur public.
Nous devons nous battre en solidarité avec les syndicats d’enseignants pour protéger l’éducation publique.