L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Les dirigeants syndicaux font pression sur le gouvernement fédéral pour un régime d'assurance-médicaments et pour la protection des pensions

Le 26 février, des dirigeants syndicaux de tout le Canada se sont rendus à Ottawa pour rencontrer des députés fédéraux et des sénateurs. Plus de 350 militants, dont quelques membres de l'IPFPC, ont fait pression sur eux pour qu’un régime d’assurance-médicaments soit créé et pour que les travailleuses et les travailleurs actifs et retraités soient traités équitablement quand des entreprises se restructurent ou font faillite. C’était la journée de lobbying la plus importante de l’histoire du CTC; 354 délégués y ont participé, en 194 rencontres.

Le Canada est le seul pays industrialisé dont les soins de santé universels n’incluent pas les médicaments.

Aujourd’hui, 3,5 millions de Canadiens n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments d’ordonnance. Le tiers des Canadiens n’ont pas de couverture d’assurance-médicaments au travail et doivent payer leurs médicaments (de la pilule anticonceptionnelle à l’insuline) de leur poche.

Les syndicats canadiens tentent de faire adopter un régime universel d’assurance-médicaments qui couvre toute la population canadienne, peu importe les revenus, l’âge ou le lieu de travail ou de résidence.

Les Canadiens pourront avoir un meilleur accès aux médicaments et faire des économies si les achats de médicaments sont faits en vrac et coordonnés. Saviez-vous qu’en Nouvelle-Zélande, où une autorité publique négocie pour l’ensemble du pays, il n’en coûte que 15 $ par année pour prendre le médicament anti-cholestérol Lipitor, comparativement à 811 $ au Canada? Se doter d’un régime d'assurance-médicaments, c’est économique.

91 % des Canadiens croient que le remboursement universel des médicaments d’ordonnance devrait être inclus dans leur régime public de soins de santé. Ensemble, nous pouvons l’obtenir. Demandez, vous aussi, un régime d’assurance-médicaments pour tous les Canadiens et les Canadiennes.

SIGNEZ LA PÉTITION

En matière de pensions, les gouvernements doivent donner la priorité aux employés et aux retraités. Il faut modifier les lois sur la faillite afin que les travailleuses et les travailleurs actifs et  retraités se trouvent dans le haut plutôt que dans le bas de la liste des créanciers. Le gouvernement doit accorder une super-priorité aux pensions et aux avantages sociaux pour qu’ils soient payés avant que d’autres créanciers (tels que les banques, les bailleurs de fonds et les détenteurs de titres de créance) touchent leur part des actifs liquidés.

Des membres avec des politiciens

 

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