L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Réponse insatisfaisante de la commissaire de la GRC

Les membres civils de la GRC appartenant à la classification du personnel informatique (CP) s’inquiètent avec raison des retards prévus concernant le versement de la paye rétroactive. La GRC insiste sur le fait qu’il faudra jusqu’à 180 jours pour verser la paye rétroactive, car c’est le délai prévu pour les membres de l’administration publique centrale du groupe CS. Cette position est injustifiable, car l’IPFPC n’a jamais accepté ce délai plus long au nom des membres de la GRC.

La présidente Debi Daviau a écrit à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, afin de lui demander de faire accélérer le traitement des payes rétroactives afin de respecter l’échéance de 90 jours suivant la date de signature de la convention collective. Malheureusement, la réponse de la commissaire de la GRC est loin d’être satisfaisante à tous les égards (en anglais seulement).

LIRE LA RÉPONSE DE LA COMMISSAIRE LUCKI

Même si les membres civils de la GRC ne sont pas assujettis aux conditions de la convention collective CS, la commissaire s’appuie sur une entente CS pour doubler la durée de la période de mise en œuvre de la paye rétroactive découlant des augmentations. Cette période peut donc durer jusqu’à 180 jours. Même si nous considérons cette attente déraisonnable, surtout que les professionnel·le·s de la fonction publique CS ont été payés 500 $ de plus pour cette période de mise en œuvre prolongée, nous avons vérifié que la Loi sur la GRC ne prévoit aucun recours légal permettant de renvoyer cette question à un arbitrage indépendant.

Même si nos membres doivent attendre pour recevoir leur paye rétroactive bien méritée, soyez assurée qu’une fois intégrés dans la fonction publique, les membres civils bénéficieront de la pleine protection des conventions collectives et des lois modernes du travail. Nous sommes pressés d’avoir la possibilité de lancer des procédures indépendantes de règlement des griefs pour contester ce genre d’abus et protéger les droits de nos membres civils.