Depuis 2017, de nombreux fonctionnaires manitobains font leur travail même si leur convention est expirée et que leur salaire est gelé; cette situation n’est pas attribuable à la pandémie, mais bien à une loi du gouvernement Pallister qui viole les droits des travailleurs à la négociation collective.
Ces derniers méritent que leurs droits soient respectés.
Le 12 juin dernier, la Cour du Banc de la Reine a statué que la Loi sur la viabilité des services publics est inconstitutionnelle et qu’elle viole le droit à la négociation collective.
C’est une victoire majeure pour les droits des travailleurs et cela signifie que plus de 120 000 travailleurs du secteur public devraient pouvoir négocier librement et équitablement avec leurs employeurs. Il s’agit notamment des membres du groupe Manitoba Association of Government Engineers (MAGE).
« Cette décision montre clairement que la loi du gouvernement Pallister était brutale et qu’elle constituait une violation des droits des travailleurs à la négociation collective », a déclaré Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. « Cette décision devrait être un avertissement pour tout gouvernement qui envisage de recourir à des mesures législatives pour imposer des restrictions salariales à ses employés et restreindre leur droit à la négociation collective. »
L’IPFPC a agi à titre de partenaire dans le cadre de la contestation de la Loi sur la durabilité des services publics lancée par la Fédération du travail du Manitoba.