L’exécutif du groupe SP continue d’être très occupé en 2024, car il surveille la mise en œuvre de la nouvelle convention collective et attend avec impatience les prochaines élections fédérales, ayant hâte d’en connaître les incidences sur les membres.
Le Congrès national 2023 de l’IPFPC a été un moment fort, à la fin de l’année 2023. On y a décerné de nombreux prix à des délégué·es syndicaux·les, des membres d’exécutif et des membres d’équipe de consultation qui se sont distingué·es. Nous apprécions tout ce travail qu’accomplissent nos membres bénévoles. Ci-dessous, une photo des délégué·es du groupe SP à l’AGA ainsi que de notre président Bryan Van Wilgenburg.
Quelques photos de l’exécutif du groupe SP prises lors des dernières réunions. On les voit en train de travailler fort pour les membres du groupe SP!
Commentaires des membres au sujet de la Canada Vie
Nous avons reçu de nombreuses questions sur le Régime de soins de santé de la fonction publique en ce qui concerne sa mise en œuvre, les retards de paiement, la brèche de sécurité informatique et les conséquences sur les voyages à l’étranger vers certains pays.
Pour commencer, nous recommandons aux membres de consulter le guide de l’IPFPC sur le RSSFP. Il explique en détail certaines des dispositions les plus compliquées du Régime et la manière de traiter les exceptions et d’en appeler d’une décision.
https://www.canva.com/design/DAFhZulAW_4/HDcUhJZ3H6GVoDBlzyZptg/view[CM1]
Les membres qui ont des problèmes urgents à régler peuvent contacter pensionsbenefits@pipsc.ca pour obtenir de l’aide.
Mise en lumière d’un membre du groupe SP : Christopher Rinaldo
Le groupe SP continue de défendre la science! Nous voulons nous assurer que la voix de nos membres scientifiques est protégée et qu’ils/elles continuent d’être reconnu·es pour le travail qu’ils/elles accomplissent. Dans chaque numéro de l’infolettre, nous avons l’intention de mettre en avant un·e membre du groupe SP afin de montrer la diversité du travail de nos membres et la valeur qu’ils/elles apportent à la population canadienne. Dans ce numéro, nous vous présentons Christopher Rinaldo.
Bonjour, je m’appelle Chris et je suis ravi de vous parler de mon rôle au sein de la Division de la surveillance du rayonnement du Bureau de la radioprotection. J’ai l’occasion de travailler en collaboration avec une équipe passionnée à la détection et à la surveillance des rayonnements naturels et non naturels de l’environnement à travers le Canada. Ce travail permet de mieux comprendre les tendances à long terme du rayonnement de fond afin de faciliter l’évaluation et la gestion des risques. Ce travail joue également un rôle important dans l’identification de toute radioactivité d’origine humaine présente dans l’environnement. Pour atteindre ces objectifs, je reçois des échantillons d’ambiance, tels que des particules atmosphériques et des précipitations, qui proviennent de sites du Réseau canadien de surveillance radiologique de tout le pays, que j’analyse ensuite à l’aide de la spectroscopie gamma. Récemment, j’ai eu l’occasion de travailler en collaboration avec des collectivités nordiques de Cambridge Bay, au Nunavut, afin d’étendre notre réseau de collecte d’échantillons et de surveillance. Les données que nous générons sont accessibles au public et peuvent être consultées sur le Portail du gouvernement ouvert; ainsi, toute la population canadienne peut y accéder et les utiliser.
Une grande partie de la radioactivité d’origine humaine que nous détectons a été produite par les essais en plein air d’armes nucléaires qui ont libéré de grandes quantités de radionucléides, tels que le césium, dans l’atmosphère. Ces radionucléides ont ensuite été distribués à l’échelle mondiale par les courants atmosphériques et se sont déposés dans le monde entier. Au fil des ans, certains de ces radionucléides ont été bioaccumulés dans les arbres et, lors des feux de forêt, lorsque les arbres brûlent, ces radionucléides sont vaporisés de nouveau et libérés dans l’atmosphère, où ils peuvent être captés et détectés à l’aide de notre équipement de surveillance.
La radioactivité d’origine humaine que nous pourrions détecter peut également provenir d’incidents survenus dans des centrales nucléaires, comme celle de Fukushima Daiichi. L’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a suscité la libération d’un panache radioactif qui pourrait être détecté au moyen de l’équipement d’échantillonnage et de détection que mon équipe et moi-même utilisons.
Mon travail quotidien consiste à soutenir des projets de surveillance à long terme qui permettent de suivre de près les niveaux de radioactivité dans l’environnement canadien. Nos projets visent à surveiller et à mesurer la radioactivité dans l’environnement, et nous surveillons en permanence l’environnement (air, pluie, sol, végétation, aliments, lait) pour y détecter la présence de radionucléides naturels et non naturels. Normalement, cette opération vise à établir le niveau de base de la radioactivité présente dans l’environnement canadien. Toutefois, en cas d’urgence nucléaire au Canada ou à l’étranger, notre réseau de surveillance fournirait des données essentielles sur l’identité, la présence, le transit et l’activité des radionucléides. En outre, en cas d’urgence nucléaire, nous pourrions fournir des conseils sur la collecte d’échantillons et analyser des échantillons spéciaux afin de fournir des données supplémentaires aux organismes d’intervention.
Nous surveillons la radioactivité parce que si quelque chose se produit et que de la radioactivité est libérée, la population canadienne voudra immédiatement savoir d’où cette radioactivité vient et où elle va. Par conséquent, nous avons mis en place un réseau de surveillance et l’exploitons afin d’être prêt·es en cas d’incident nucléaire. Nous pourrons ainsi répondre aux questions qui concernent la nouvelle radioactivité dans l’environnement et les niveaux de base actuels de la radioactivité dans notre environnement. Ces données peuvent être utilisées pour évaluer les risques encourus par la population canadienne et élaborer des stratégies de réduction des dommages. Les données que nous générons sur les niveaux de base de la radioactivité dans l’environnement sont également utiles pour déterminer les types et les niveaux de radioactivité auxquels un Canadien moyen est exposé, au cours d’une année.
Qu’est-ce qu’un·e délégué·e syndical·e et comment en devenir un·e? (rédigé par Kevin Jacobs, délégué syndical en chef du groupe SP)
Les délégué·es sont des bénévoles qui ont suivi une formation pour défendre et représenter les membres sur des questions liées au milieu de travail. Les délégué·es sont le premier point de contact entre les membres et la direction et peuvent participer aux équipes de consultation syndicale-patronale ainsi qu’aux comités de santé et de sécurité au travail et partager des informations en vue de résoudre des problèmes et de répondre à des préoccupations. Les délégué·es peuvent également déposer des griefs et d’autres plaintes officielles auprès de l’employeur au nom des membres. Contrairement à la culture populaire, la plupart des conversations avec la direction ne sont pas conflictuelles et de nombreux problèmes peuvent être résolus de manière informelle.
Qu’est-ce qu’un grief?
Un grief est un litige ou une plainte déposée par un·e membre ou par le syndicat. Chaque convention collective contient une procédure de règlement des griefs qui décrit les étapes et les délais à respecter pour tenter de résoudre les litiges entre les parties. Toutes les plaintes ne donnent pas lieu à un grief.
Dois-je être juriste pour être délégué·e syndical·e?
Non, les délégué·es sont des bénévoles qui reçoivent une formation spécialisée dispensée par des agent·es des relations du travail (ART) expérimenté·es de l’Institut. Beaucoup d’ART ont reçu une formation en droit du travail. Les délégué·es peuvent suivre une formation supplémentaire en personne chaque année.
Les possibilités d’avancement professionnel me seront-elles refusées parce que je deviens un·e délégué·e syndical·e?
Bien que certaines personnes puissent ressentir de l’animosité envers les syndicats, le fait d’être délégué·e syndical·e offre de nombreuses possibilités d’élargir ses compétences dans les domaines des relations du travail, de l’intelligence émotionnelle, des ressources humaines, de la rémunération et des finances, ce qui peut contribuer à l’avancement professionnel. Il est important de toujours faire preuve de professionnalisme lorsque vous représentez des membres, et ce, même si vous n’êtes pas d’accord.
Dois-je prendre des vacances ou payer mes déplacements?
Le congé pour affaires syndicales figure dans la plupart des conventions collectives. Un congé payé pour affaires syndicale figure notamment dans la convention collective du groupe SP (code de congé 641). L’Institut émettra une lettre, l’employeur facturera l’Institut pour votre temps et vous continuerez d’être payé·e normalement. En ce qui concerne les dépenses, l’Institut rembourse aux membres les frais raisonnables engagés pour suivre des formations, conformément aux politiques en vigueur. Les informations à ce sujet se trouvent dans votre trousse d’inscription.
J’aimerais obtenir des informations à ce sujet, mais je ne suis pas sûr·e, pour l’instant.
Ce n’est pas grave, vous trouverez de plus amples renseignements sur la façon de devenir délégué·e syndical·e ici :
https://pipsc.ca/fr/relations-de-travail/delegues-syndicaux/devenir-delegue-syndical/devenir
Il y a de nombreuses façons de s’engager, à l’Institut. Pensez à participer à une activité ou à organiser un dîner d’information, contactez l’exécutif de votre sous-groupe (si vous en avez un) ou envisagez de former un sous-groupe avec vos collègues.
Aider un·e collègue à résoudre un problème ou une question qui fait une réelle différence dans sa vie est l’une des choses les plus satisfaisantes que l’on puisse faire dans sa carrière. Nous vous demandons d’y réfléchir. Ce n’est pas aussi compliqué qu’on pourrait le croire...
La déléguée syndicale en chef Judith Leblanc
Judith a travaillé sur un certain nombre d’initiatives pour les délégué·es, notamment en matière de formation, de recrutement, d’accès à l’information et de reconnaissance. Nos priorités actuelles sont la mobilisation des membres ainsi que la santé et la sécurité. Un portail est en cours de développement afin d’aider les membres à entrer en contact avec les délégué·es et de soutenir ces dernier·ères dans leur travail bénévole, notamment au sein des équipes de consultation, des groupes de la Direction et des comités.
Si vous souhaitez obtenir un autocollant « Défendre la science » pour votre ordinateur portable, veuillez contacter un·e membre de votre exécutif local du groupe SP.
Liens rapides :
Vous cherchez le calendrier de l’Institut? Vous pouvez en télécharger une copie pour votre bureau ici :
https://pipsc.ca/fr/outils-des-membres/calendrier-telechargeable
Vous souhaitez obtenir un exemplaire de la nouvelle convention collective ainsi que des informations récentes sur sa mise en œuvre? Vous trouverez des informations ici (le lien vers la convention collective se trouve sur la droite de l’écran) :
https://pipsc.ca/fr/groupes/sp
Coin lecture : J’ai pensé à vous partager cet article (en anglais seulement) qui donne un aperçu intéressant du paysage syndical et de ce qui se passe en 2024.
Il vous faut mettre vos coordonnées à jour pour l’Institut? Vous pouvez le faire ici :
https://pipsc.ca/fr/outils-des-membres/changement-adresse
Nous vous recommandons vivement de le faire et d’utiliser une adresse électronique personnelle (non professionnelle) afin de pouvoir recevoir les informations en temps utile, lorsque vous n’avez pas accès à votre messagerie professionnelle, par exemple, lorsque vous êtes en congé.
Nous devons supprimer les obstacles à la participation, à l’Institut, alors nous posons la question suivante aux membres du groupe SP : Qu’est-ce qui constitue un obstacle pour vous et qu’est-ce que votre syndicat pourrait faire différemment? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires à ce sujet!
Tanya Evans
Coordonnatrice des communications pour le Comité exécutif du groupe SP