L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Terry Hupman

Terry Hupman

Bonjour, J’ai joint les rangs de l’IPFPC en 2000, le jour même de mon entrée dans la fonction publique, et suis devenu délégué syndical en 2009. Les premières années, je n’ai pas vraiment beaucoup pensé au syndicat.

On dit que ça prend un village pour élever un enfant. Ça prend aussi un syndicat pour soutenir et nourrir un travailleur, parce qu’on ne peut uniquement compter sur l’Employeur pour y arriver.

Il existe toutes sortes de superviseurs : excellents, bons, adéquats, incompétents, ou tout droit sortis de l’enfer. Je n’ai eu qu’un seul superviseur appartenant à cette dernière catégorie dans la fonction publique, mais c’était un de trop. Si comme moi vous avez la malchance de tomber sur un de ces énergumènes, c’est affreux d’endurer des choses négatives et de ne rien pouvoir y faire. C’est là que je me suis tourné vers l’IPFPC.

Vous avez peut-être vu Jimmy Fallon au Tonight Show écrire ses mots de remerciement. J’en écrirais un comme suit : « Merci à vous, superviseur tout droit sorti de l’enfer, de me rappeler que j’appartiens à un syndicat. Sans vos gestes malveillants, je n’aurais jamais pris le temps d’apprendre et d’apprécier toutes les choses extraordinaires que le syndicat fait, ni de rencontrer toutes les personnes formidables qui en font partie. »  OK, mon mot de remerciement n’est peut-être pas aussi drôle, mais il est vrai.

L’IPFPC m’a dit ce qu’il fallait faire, a déposé un grief en mon nom et m’a représenté tout au long du processus. Au bout du compte, j’ai eu gain de cause sur toute la ligne.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de redonner au syndicat toute l’aide qu’il m’avait apportée. Après avoir participé à quelques réunions et activités, je me suis rendu compte que le syndicat continuait de me donner beaucoup plus que ce que je lui donnais en retour, toutes les merveilleuses personnes rencontrées et cette chance de participer aux décisions qui aident d’autres personnes et font une différence. J’accepte maintenant le fait que les membres et le personnel de l’IPFPC me donneront toujours plus que je ne pourrai leur rendre, mais j’aimerais tout de même essayer d’aider les autres, comme l’IPFPC m’a aidé.

J’ai récemment entendu à la radio une vieille chanson de Carole King que vous connaissez peut-être, « You’ve Got a Friend » Je trouve qu’elle décrit de bien belle façon l’IPFPC. Voici la chanson : “When you’re down and troubled and nothing is going right, all you have to do is call. You’ve got a friend.” C’est exactement ce que j’ai vécu. Lorsque vous avez un syndicat, vous n’êtes jamais seul. Croyez-moi, c’est réconfortant lorsque vous avez besoin d’aide, que vous ayez besoin de beaucoup d’aide ou d’une simple réponse à une question. Nous sommes vraiment bien mieux ensemble, et plus forts.

 

Terry