Morgan Cranny, membre SP, reconnaît que les augmentations salariales ne viennent pas en tête de ses priorités lors des négociations. Il trouve que son salaire est juste et souhaiterait surtout négocier plus de congés pour concilier sa vie professionnelle et sa vie privée.
Mais cette année, c’est différent.
Morgan vit à Victoria, en Colombie-Britannique, où le coût de la vie continue d’augmenter et où il est devenu très dispendieux d’habiter. Sans une augmentation annuelle, la valeur de son salaire baisse, comme si on réduisait son salaire chaque année.
Comme pour la plupart des groupes, cette ronde de négociations centrales a donné une augmentation totale de 8 % sur quatre ans à Morgan. « C’est une excellente augmentation et je suis content de l’avoir obtenue maintenant, compte tenu de l’incertitude qu’apportent des élections fédérales », dit Morgan.
« Je sais que la proposition initiale de l’employeur était très basse, alors j’apprécie les efforts soutenus de l’équipe de négociation. Ce fut une très bonne ronde de négociations dans l’ensemble », poursuit Morgan. La bonification des congés et l’élargissement de la définition de la famille sont deux victoires vraiment importantes.
Les questions communes à tous les groupes qui négocient avec le Conseil du Trésor ont été abordées de façon stratégique à une table de négociation centrale. Ce processus nous a permis de faire des gains salariaux et d’améliorer les congés familiaux et les mesures anti-harcèlement, entre autres. Aujourd’hui, 14 groupes ont signé leur nouvelle convention collective, qui comprend des gains centraux et d’autres propres au groupe.