Le Sénat du Canada envisage d’abandonner Phénix pour se doter de son propre système de paye. L’IPFPC est très préoccupé par le fait que la proposition du Sénat aurait pour effet de contourner les solutions du secteur public et de recourir une fois de plus à une entreprise privée pour faire le travail.
S’il y a une leçon à retenir du désastre de Phénix, c’est bien que des échecs et des dépassements de coût résultent inévitablement du recours excessif au secteur privé pour gérer et mettre en œuvre des projets qui devraient être faits par la fonction publique. Il va sans dire qu’à cela pourraient s’ajouter des pertes d’emplois pour les fonctionnaires de première ligne qui tentent de faire fonctionner le système Phénix, conçu par IBM.
L’IPFPC continuera d’exiger que le gouvernement trouve une solution aux défaillances de Phénix et qu’il fasse appel à sa propre communauté d’informaticiens pour ce faire. L’Institut suivra de près l’évolution de la situation au Sénat.