L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Cecilia Wong - Protection des écosystèmes : Nous sommes tous dans le même bateau

« Ce n’est pas facile de concilier la vie professionnelle et la vie de famille. Mais je dois à mes enfants de tout faire pour qu’ils puissent vivre dans le même monde magnifque que celui que ma génération a connu. Ces sacrifces sont donc pour moi, bien davantage, un devoir ». À titre de scientifque de l’écosystème à Environnement et Changement climatique Canada, Cecilia analyse, interprète et diffuse l’information relative à l’écosystème de la mer des Salish et du bassin du fleuve Mackenzie.

« La recherche joue un rôle important dans la compréhension des changements environnementaux, de leurs causes et des moyens à prendre pour atténuer les changements néfastes, soutient-elle. On trouve rarement des solutions aux problèmes qu’on comprend mal ».
 


Cecilia est titulaire d’un baccalauréat en biologie et psychologie et d’une maîtrise en ressources et études environnementales.

« J’ai toujours été curieuse de nature, explique-t-elle. Le pourquoi et le comment des choses me passionnent depuis toujours, que ce soit en biologie ou en psychologie. En fait, l’environnement est l’alpha et l’oméga de mon questionnement ».

Cecilia a décroché son premier emploi dans la fonction publique à Environnement Canada dans le cadre d’un programme d’alternance travail-études. « Cet emploi m’a permis d’apprendre à appliquer les connaissances acquises à l’école. Après ma maîtrise, j’ai pu décrocher un poste à temps plein ».

La collaboration est inhérente au travail environnemental, et Cecilia a toujours besoin de travailler avec des scientifques, des chercheurs, des organisations non gouvernementales, des Autochtones et d’autres intervenants communautaires pour mieux comprendre les problèmes de l’écosystème de la mer des Salish et tenter de les régler. Et comme le Canada partage cet écosystème avec les États-Unis, Cecilia collabore étroitement avec ses homologues américains.

« Nous travaillons main dans la main, car nous sommes dans le même bateau, poursuit-elle. Nos façons de travailler peuvent différer de part et d’autre de la frontière, mais le bien être humain, si intimement lié à l’accès à l’air pur, à l’eau propre et à la santé des écosystèmes, est un besoin commun qui échappe aux frontières ».

Cecilia croit qu’un bon scientifque doit être un bon communicateur. Il doit être capable de recueillir des données et de les analyser correctement, de les interpréter et de communiquer ses conclusions logiquement aux autres. Lorsque la science se développe et se répand, elle suscite des débats éclairés et fnit par mener à de meilleures politiques publiques.

La protection des fragiles écosystèmes est une tâche ardue, et Cecilia est très fière de pouvoir y contribuer.

« La mer des Salish, c’est chez moi. Un chez-moi que je partage avec plus de sept millions de personnes au nord comme au sud de la frontière. Ma famille est ici. Mes enfants sont ici. C’est pourquoi assurer la durabilité de cet écosystème pour les générations à venir me tient tant à cœur. »