L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Assemblée générale annuelle du groupe SH 1er juin 2019

 Hôtel Fairmont Winnipeg

 

Sont présents – Ruby Adriosulo, Janet Allen, Joanne Bouchard, Michael Bouwers, Nancy Brown, Andrea Cameron, Rene Campbell, Jennifer Cantwell, Isabelle Chabot, Carrie Doan, Adam Fenwick, Kimberly Fragomeni, Lisa Freeman, Bruno Gagnon, Deborah Gaon, Kathleen Gibson, Selena Glover, Terri Gobeil, Susan Harris, Brian Harvey, Paul Hesch, Lynn Huff, Terry Hupman, Christina Hymers, Carolyn Hynes, Dandra Jansen, Jane Jarvis, Loressa Klassen, Jean-Paul Leduc, Colleen Leinenweber, Isabell Lessard, Eric Massey, James McGrath, Donald Moisan, Colin Muise, Laura Lee Mullin, Erin Neeson, Lynn Ohlson, Sandra Quigley, Peter Rodrigues, Gerry Saunders, Pam Schille, Ian Shaw, Charles Shih, Kasey Taran, Ginette Tardif, Patty Thomas, Jolene Underhill, Elizabeth Vieira, Christopher Viquiera.  

Est absent : Jeremy Mayer Négociateur : Jean-Paul Leduc  

1.Mot de bienvenue de la présidente Bouchard à 9 h 4. Les participants parlent des règles de procédure.

       Un grand merci à Monica Seguin, notre adjointe administrative, pour tout son travail.

                                                         

2.   Présentations et appel nominal

3.   Motion d’adoption de l’ordre du jour : Joanne Bouchard, Brian Harvey. Motion adoptée.  

      Motion : Colin Muise et Adam Fenwick passent du statut d’observateurs à celui de délégués. Joanne Bouchard,          

      Rene Campbell. Motion adoptée.

4.   Approbation du procès-verbal de la réunion précédente tel que modifié — Carolyn Hynes était présente à la dernière AGA.

      Motion : Lynn Ohlson, Colleen Leinenweber. Motion adoptée.        

5.   Affaires découlant de la réunion précédente : Rien à signaler  

6.   Rapport de la présidente Joanne Bouchard. Merci à Carolyn Hynes d’avoir organisé cette activité. Nous avons choisi de la tenir à Winnipeg en l’honneur de la grève générale de 1919, qui a eu lieu dans cette ville. Nous continuons à nous démener avec le fiasco de Phénix. La présidente Daviau a rencontré la présidente du Conseil du Trésor, Joyce Murray, pour lui parler des dommages causés par Phénix et de la mise en place d’un nouveau système de rémunération. Plus tard dans la journée, elle traitera de la stratégie en vue des prochaines élections. Nous réalisons toujours des gains dans le cadre des négociations, notamment à la table centrale. Les membres de l’équipe de négociation sont là. Le groupe de travail sur Professionnels Canada disposera de la version définitive d’un document qui sera présenté au Conseil consultatif en août. L’exécutif du groupe SH s’est réuni hier et des tâches ont été assignées à tous ses membres. La présidente Bouchard précise les fonctions de chacun et le remercie de son importante contribution. La présidente Bouchard participe aux réunions des sous-groupes dans tout le pays et rencontre leurs présidents. Les nominations des délégués syndicaux sont importantes. Nous vous encourageons à consulter régulièrement le site Web de l’Institut, à siéger aux comités et à vous impliquer à l’échelle locale, régionale et nationale. 

7.  Conférencier : Kevin Rebeck, président de la Fédération du travail du Manitoba  Nous sommes ravis de vous avoir ici à Winnipeg pour le 100e anniversaire de la grève générale. Il convient de se demander comment elle s’inscrit dans le contexte actuel. Pourquoi était-elle si importante? La Première Guerre mondiale venait tout juste de prendre fin. Beaucoup de vies avaient été perdues. Une grande épidémie de grippe venait de tuer quelque 50 millions de personnes. Le coût de la vie avait augmenté de 67 % et le chômage était élevé. Les soldats étaient revenus de la guerre. À l’époque, Winnipeg était la troisième plus grande ville du Canada. L’élite économique dirigeait la ville et n’avait pas l’intention d’en perdre le contrôle. En mai 1919, 10 000 personnes se sont mises en grève. Les grèves étaient assez courantes à l’époque, alors pourquoi celle-ci était-elle si spéciale?  Le 1er mai, les métallurgistes se sont mis en grève. Leurs employeurs refusaient de les reconnaître. Les travailleurs voulaient réduire la semaine de travail à 44 heures et obtenir une augmentation de salaire. Ils savaient que s’ils faisaient grève seuls, ils se dirigeaient vers la défaite. Ils sont allés voir les autres syndicats de Winnipeg pour leur demander de débrayer avec eux.  Sur les 11 500 travailleurs syndiqués de la ville, 11 000 ont voté en faveur de la grève; ils ont débrayé le 15 mai à 11 heures. Ils n’ont pas eu à attendre bien longtemps. Les femmes ont mené la charge lorsqu’elles ont commencé à travailler à 7 heures du matin; elles ont débranché leur téléphone et sont sorties. À 11 heures, 30 000 personnes avaient débrayé, sans voir la garantie qu’elles conserveraient leur emploi. Tout s’est arrêté : les tramways, les ascenseurs, tout. Des grèves de solidarité ont éclaté dans diverses villes du pays pour soutenir les travailleurs de Winnipeg. C’était un appel à l’action. Ce qui a rendu la grève de Winnipeg si unique, c’est que le gouvernement a complètement perdu le contrôle. La ville a cessé de fonctionner, malgré les mesures visant à assurer le maintien des services essentiels. Les chefs d’entreprise ont déclaré que les grévistes étaient des « ennemis de l’extérieur ». A.J. Simpson, avocat, était un ancien maire de la ville. Il a convaincu le maire et les premiers ministres fédéral et provincial de lui donner l’autorité de traiter avec les grévistes. Les journaux ont dit que la grève était une tentative de renverser le gouvernement, ce qui était un mensonge flagrant. L’expression « ennemis étrangers » a été employée pour semer la discorde et blâmer les immigrants. Ça n’a pas vraiment marché. Les soldats qui n’étaient plus en service considéraient la grève comme étant d’une grande importance. Des milliers d’hommes entraînés s’alignaient des deux côtés de la grève. M. Simpson s’est vu confier le pouvoir de déporter les personnes qu’il considérait comme des fauteurs de troubles. Il a également congédié ceux et celles qui refusaient de coopérer, y compris dans le corps policier. Il a engagé de nouvelles personnes et leur a donné des brassards et des matraques. Des échauffourées ont suivi; des bâtons et des briques furent lancés de part et d’autre. « Assauts meurtriers d’étrangers séditieux et de voyous ennemis » : les choses étaient très soigneusement scénarisées. Les « fausses nouvelles » étaient déjà bien présentes à l’époque. Les femmes ont joué un rôle majeur dans la grève, et ce, à tous points de vue; elles essayaient de joindre les deux bouts à la maison sans recevoir d’argent. La grève a duré six semaines. Helen Armstrong était une vraie battante; elle a été mise en arrestation plus souvent que toute autre personne pendant la grève. Les chauffeurs de camion de livraison embauchés à titre de briseurs de grève ont été refoulés de leurs sites de livraison par les habitants. Le 17 juin, la police montée du Nord-Ouest a fait une descente dans divers temples ouvriers, a arrêté des gens, a détruit des presses à imprimer; tels de véritables bandits, les policiers ont tout volé et cassé. Ils ont détruit des meubles, fait des pillages, etc. Dire que ces gens représentaient l’autorité! Ils se sont rendus chez les dirigeants syndicaux et les ont accusés de sédition et de tentative de renversement du gouvernement avant de les emmener à la prison de Stony Mountain. Après six semaines, 8 000 personnes ont défilé devant l’hôtel de ville. La foule a fait dérailler un tramway et l’a incendié. C’est alors que le maire a de nouveau demandé l’aide de la police montée du Nord-Ouest. Il a lu la Loi contre les émeutes à l’angle des rues Portage et Main. Et la police a chargé la foule à cheval. Les rues étaient bondées. La troisième fois, ils y sont allés à coups de matraques et de fusils, chargeant dans toutes les directions. Un homme a été touché au cœur et tué sur le coup, tandis qu’un autre est mort quelques jours plus tard. 91 personnes ont été arrêtées. Il y a eu beaucoup de blessures. Après ce samedi sanglant, la police a commencé à patrouiller. Le parc Victoria était plein de gens.  La grève a pris fin le 25 juin, pour des raisons de sécurité. Bon nombre de grévistes n’ont jamais récupéré leur emploi. Nous avons perdu cette bataille; ce fut une journée difficile pour les habitants de Winnipeg. Éventuellement, nous en sommes sortis gagnants, mais il a fallu du temps pour le reconnaître. Trois dirigeants syndicaux ont été élus à l’Assemblée législative. Il y a eu une commission royale dont les dirigeants (y compris le jeune Tommy Douglas) ont aidé à former la Fédération du Commonwealth coopératif (FCC), qui deviendra plus tard le NPD. Nous avons obtenu des lois sur la santé et la sécurité. Nous avons fait des progrès au cours du siècle qui a suivi. Toutefois, la droite alternative (« Alt right ») est plus raciste que jamais; elle accuse les nouveaux arrivants d’être responsables de tout, alors que nous savons tous que c’est le mauvais gouvernement et les employeurs cupides qui sont à blâmer. Cette droite alternative gagne du terrain aujourd’hui. La garantie d’un salaire suffisant et de négociations collectives libres et équitables est sous attaque.  À l’heure actuelle, nous nous battons contre le premier ministre du Manitoba. Le gouvernement provincial a adopté une loi qui compromet l’équité des négociations. L’élection de gouvernements provinciaux conservateurs nous préoccupe grandement, car ils se dressent contre le mouvement syndical. Nos célébrations ont connu du succès; en effet, pas moins de 2 000 personnes ont pris part à notre dernier défilé. Il y aura un concert nommé Strike the Musical qui sera transformé en un film intitulé Stand. Grâce au mouvement syndical canadien, chaque élève du secondaire pourra voir le film sous forme numérique. Nous voulons que cette histoire soit diffusée; le film met en vedette une pléthore de talents locaux et hollywoodiens. Nous avons recréé des paysages urbains de 1919. Des dialogues entre les policiers et les grévistes y sont reproduits; force est de constater que les deux groupes avaient plus en commun qu’ils le pensaient. Il y aura un tramway incliné sur le côté en face de l’hôtel de ville, sur la rue Main. Nous sommes ravis des passages patrimoniaux et de la couverture de la production dans les médias grand public. L’heure d’une nouvelle grève générale a-t-elle sonné? Espérons que non. Les grèves ne sont pas la raison d’être du mouvement syndical. Nous avons trouvé des moyens de résoudre nos différends. Toutefois, nous constatons un certain renversement de situation, comme en témoignent les attaques contre les travailleurs, et les gouvernements qui sont au service de l’élite — le fameux 1 %. S’il le faut, nous serons aux côtés des travailleurs. Nous avons un gouvernement qui n’écoute pas les travailleurs, qui bousille le système de paye Phénix, etc. Nous nous sommes battus pour obtenir des améliorations au RPC et nous avons eu gain de cause. Nous tenons les gens au courant de la situation. Nous luttons pour un programme national d’assurance-médicaments, exerçons notre droit de vote et parlons de politique. Nous ne devons pas avoir peur de nous exprimer. L’augmentation des coûts et la stagnation des salaires sont graves. Qu’est-ce qui est vrai, et qu’est-ce qui est juste? Nous n’allons pas ménager les efforts lors des prochaines élections fédérales. Les choses se passent assez mal ici au Manitoba. La barre est tombée si bas. Le premier ministre de la province a décimé notre système de santé en imposant des mesures d’austérité et des coupes dans les services publics. Il a baissé la TVP de 1 %. Il y a de la discorde, un manque de clarté et des révisions constantes. Il a fait adopter la loi 29 pour dresser les syndicats les uns contre les autres, semer la division parmi ceux-ci, leur faire dépenser des ressources et stresser les syndiqués; bref, les temps sont durs. Il a réduit les investissements dans l’éducation et a ralenti l’économie en reportant les investissements dans les infrastructures. Le taux de chômage est en hausse. Il a réduit les normes de santé et de sécurité pour s’harmoniser avec les autres provinces, mais pour l’instant, nous sommes les premiers à le faire; il semble y avoir une concurrence pour voir qui peut abaisser ses normes au plus bas. Le salaire minimum sera indexé au seuil de la pauvreté. Même quand le patronat et les syndicats lui disent la même chose, il continue de faire cavalier seul. Même lorsqu’il tente de parvenir à un accord, il n’écoute personne. Les enfants peuvent travailler dès l’âge de 13 ans. Il multiplie les présences au tribunal. Il y aura probablement bientôt des élections provinciales. Nous espérons faire augmenter le soutien au NPD. La période actuelle ne nous est pas favorable, mais on ne saurait trop insister sur l’importance de parler à nos membres. Les solutions sont les mêmes partout : s’impliquer et se responsabiliser les uns les autres. Un grand merci à vous tous de nous appuyer, tant à titre de militants que de professionnels. Merci d’être venus à Winnipeg.

8. Le point sur les négociations Colin Muise présente l’équipe de négociation et indique qu’il en est devenu président au milieu du processus. Il nous manque Rick Smith, qui est de retour à Ottawa. La négociation n’est pas chose facile. Il y a beaucoup d’esprit critique, d’autant plus que notre groupe compte neuf professions et encore plus de sous-groupes. Voici quelques éléments dont nous avons dû tenir compte dans le cadre de ces négociations. Ce n’est pas une solution idéale. Nous devons penser à l’économie canadienne, qui est gangrenée par de nombreux problèmes. Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur un économiste qui peut en faire l’analyse. La table centrale est une autre chose à considérer. Nous avons dû comprendre les gains qui y ont été faits. De plus, les membres voulaient régler l’affaire rapidement, ce qui n’était pas négligeable. Espérons que nous avancerons rapidement pour faire ratifier ce texte. L’environnement politique est un autre facteur à prendre en considération. Le dernier gouvernement conservateur avait présenté le projet de loi C-4, qui aurait détruit les droits à la négociation collective. Nous ne savons pas ce qui se passera en octobre. Il y a aussi l’arbitrage. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une panacée qui réglera tous les problèmes. Il s’agit d’un processus qui est censé imiter ce qui se passe dans les négociations. Nous faisons une offre, le CT fait une contre-offre, puis l’arbitre tranche.  Jean-Paul Leduc prend ensuite la parole. Cette ronde était vraiment différente. C’était la toute première qu’il y avait des négociations centralisées pour régler des problèmes communs que nous avions tous à traiter, comme les salaires et la violence familiale. Au début, les choses avançaient à pas de tortue. Le CT avait 25 questions à régler. Nous n’avons pas encore organisé de séances d’information; les choses viennent tout juste de se passer. L’équipe de la table centrale a obtenu des augmentations annuelles de 2,0 %, 2,0 %, 1,5 % et 1,5 %, à partir d’octobre 2018. Moyennant une compensation de 400 $, nous avons accepté de donner au gouvernement 180 jours pour la mise en œuvre, mais uniquement pour cette ronde. Quand vous toucherez votre salaire, vous recevrez 400 $ de plus. Si le retard dépasse 180 jours, vous recevrez 50 dollars supplémentaires pour chaque période de trois mois de retard. Les 400 $ représentent environ 20 % du paiement rétroactif moyen. Le montant est fondé sur une entente antérieure d’un petit syndicat de 70 membres qui a reçu une compensation de 100 $ pour un retard de quatre mois dans la mise en œuvre de sa convention collective. Nous l’avons intégré au processus de ratification. Une disposition novatrice prévoit 75 heures par an pour permettre aux victimes de violence familiale de chercher un refuge, de consulter un avocat et de prendre un congé non médical. Ce congé ne peut être accordé pour des raisons uniquement médicales. Le texte de l’entente est non genré (mais le processus est plus compliqué en français). Nous avons conclu un protocole d’entente (PE) sur l’administration commune des salaires. Cela ne vous concerne pas directement, mais nous avons obtenu le droit d’être consultés sur le nouveau système de rémunération. Nous avons aussi conclu un PE pour continuer à travailler à la mise en place du PSME, qui sera ratifié séparément par la suite. Nous voulions nous assurer que ce PE figurerait dans la convention collective. Il n’y a pas de date précise pour la mise en place du PSME, mais nous avons jusqu’en mars 2020 pour le faire — c’est un article temporaire dans l’accord. Est-ce que je perds mes congés accumulés si je vote en faveur de l’entente? Même si elle ratifiée, il faudra probablement attendre deux ans avant son entrée en vigueur. Il faudra probablement attendre 2022 avant que le programme ne soit pleinement opérationnel à cause de toutes les choses que le gouvernement doit mettre en place. Deux aumôniers ont rallié le groupe SH.  Nous voulions faire reconnaître le harcèlement général et le droit de nos membres à travailler sans en subir, et essayer de l’atténuer dans un sens général, mais aussi de mieux traiter les cas individuels. En ce qui concerne le projet de loi C-65, il faut faire de la prévention, obtenir toutes les données et prendre des mesures pour en atténuer les conséquences. Le libellé sera renforcé dans les ententes ultérieures. Les heures de travail sont un dossier majeur pour le groupe SH; plusieurs scénarios ont été envisagés. Les membres nous ont dit qu’ils voulaient allonger la durée du congé de deuil. Ils veulent que ce congé unique soit accordé pour toute personne qui décède, pas nécessairement un parent biologique, et qu’il prévoie cinq jours supplémentaires. Il peut être pris en deux temps (trois jours puis deux jours plus tard) pour toute personne que vous considérez comme un frère ou une grand-tante, etc. Nous faisons du lobbyisme politique. Nous avons rencontré des députés et des cadres supérieurs comme Simon Kennedy et Sony Perron. Il ne suffit pas de négocier pendant les mois de négociation; en effet, il faut préparer le tout des mois à l’avance. Pour les rajustements au marché, nous avons fait des présentations individuelles sur la rémunération au Conseil du Trésor. Le groupe SH a été malmené pendant tant d’années que nous devions commencer à parler des problèmes de recrutement et de maintien en poste. La partie adverse doit avoir une plus grande enveloppe lors des négociations avec le Groupe. Cette fois-ci, elle était de 8 %. Ce qu’il faut créer, c’est une deuxième enveloppe destinée uniquement au Groupe pour lui offrir ce qu’il mérite. L’équipe de négociation devait travailler dans le cadre de la ligne directrice de 1 %; c’est TOUT ce que nous avions. Nous allons commencer par les PS et les NP et continuer à partir de là. Les NP ont besoin de leur propre échelle de rémunération, pas de celle des CHN. Nous avons passé deux semaines dans les tranchées, du petit matin jusqu’au soir. L’employeur voulait imposer une plus petite augmentation économique et plus de rajustements au marché. À la lumière des propos de l’intervenant précédent, Kevin Rebeck, force est de constater qu’il y a des risques à prolonger les négociations au-delà d’une élection. Autre problème : les infirmiers et infirmières ne sont pas payés avant d’arriver dans leur communauté éloignée. Il y a une lettre de Valerie Gideon qui traitera de la façon d’améliorer les choses; la journée que vous passerez en déplacement sera considérée comme un jour de travail et vous sera rémunérée par le biais des consultations. En tant qu’équipe de négociation, nous essayons d’être aussi transparents que possible. Nous avons pris la décision de publier les rajustements au marché. Nous avons fait venir les neuf professionnels, en plus des NP. Nous savons que leur publication a créé des attentes. Au final, il nous fallait répartir 1 % du budget des Services de santé, et nous avons essayé d’être aussi équitables que possible. Nous avons obtenu le versement d’un salaire rétroactif (rappelez-vous qu’on nous avait dit que nous ne l’aurions pas). C’est la meilleure augmentation économique que nous ayons eue depuis longtemps. Les NU qui n’ont pas bénéficié des taux de rémunération nationaux recevront une prime à la signature de 1 200 $ pour cette ronde de négociations. À la dernière ronde, nous sommes passés de neuf à deux régions. Cette fois, nous sommes passés de deux à une seule. Comme la C.-B. n’a rien reçu la dernière fois, elle s’est vue accorder une prime de signature de 1200 $. Tous les membres de l’Est du Manitoba passent à la nouvelle zone. Le personnel infirmier de la Colombie-Britannique et du Nord recevra l’argent supplémentaire cette fois-ci, car elles n’en ont pas bénéficié auparavant. Les 7 % font partie de l’accord global; ils ne sont pas séparés. Pour les OP, la zone 1 est le maximum (QC); tous les PO passeront à la zone 1. 

9. Invitée d’honneur : Debi Daviau, présidente de l’IPFPC. Les échanges avec les membres sont la partie de mon travail que je préfère. Le groupe SH est pas mal nombreux. Moi qui suis du plus grand groupe du syndicat, les CS, je n’ai pas l’expérience du travail dans un endroit éloigné comme beaucoup d’entre vous. Pour assurer notre solidarité en tant que syndicat, nous voulons que toutes les parties de notre organisation s’impliquent et sentent qu’elles ont notre appui. Ces dernières semaines, il n’a été question que de négociation. Cinq priorités ont été établies au début de l’année : les dommages causés par Phénix; le remplacement de Phénix; les négociations entourant le Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP); la négociation collective; le PSME. Nous avons enfin pu régler le problème des dommages causés par Phénix, et nous en sommes très heureux. Nous avons également obtenu une clause de parité en vertu de laquelle nous obtiendrons tout gain supplémentaire négocié par un autre syndicat. Au chapitre du remplacement de Phénix, nous avons fait pression pour obtenir 16 millions de dollars pendant quelques années. Nous en sommes maintenant à peaufiner les détails de la sélection d’un nouveau logiciel, en imposant de plus en plus de critères aux fournisseurs. Il reste trois fournisseurs de logiciels en lice. Nous allons bientôt recommander le produit qui sera mis à l’essai pendant un an. La mise en place du nouveau système de rémunération prendra d’un à trois ans. Les données sont complètement corrompues, à l’exception de l’ARC et de l’ASFC qui ont un autre système pour calculer la rémunération brute, avant d’utiliser Phénix pour calculer la rémunération nette. Phénix ne sera jamais stable, mais les données doivent être stabilisées avant de pouvoir être versées dans un nouveau système. Nous avons constaté une amélioration modérée dans les cas critiques, mais dans le reste des cas, la situation demeure pratiquement inchangée. On ne peut pas réparer Phénix. Le gouvernement en est quasiment au point de devoir payer pour un logiciel. Il ne traite qu’avec des fournisseurs de logiciels — ceux qui fabriquent les logiciels — pas comme IBM, qui était chargé de la gestion la dernière fois. Si le gouvernement avait fait appel à Oracle, cela aurait été plus logique, car c’est l’entreprise qui a conçu PeopleSoft. Oracle ne fait plus de mises à jour pour Phénix. En ce qui concerne le RSSFP, beaucoup de limites supérieures sont beaucoup trop basses. Comme il s’agit du régime le plus important au pays, il devrait comprendre les meilleures dispositions, mais ce n’est pas le cas. La Sun Life n’a pas été en mesure de nous transmettre les données dont nous avons besoin pour les négociations, qui ne seront donc pas terminées avant les élections. La dernière fois, nous avons attendu deux ans, puis le gouvernement a amputé notre régime de soins de santé d’un montant d’environ sept milliards de dollars. Nous nous penchons sur la naturopathie. Peut-être pourrait-on proposer des offres groupées et plus de souplesse. Le seul des cinq éléments que nous n’avons pas pu terminer à temps est le RSSFP. Nous sommes toujours en train de négocier les ententes des groupes RA et CS. 40 000 de nos 55 000 membres ont maintenant des accords de principe; nous consacrerons maintenant nos efforts sur le reste. Sur le plan du PSME, nous sommes très fiers du travail que nous avons fait pour moderniser et améliorer le régime, et nous travaillons maintenant à la mise en œuvre de ce programme. Si les membres l’acceptent, il sera intégré à votre convention collective. Certains groupes ne sont peut-être pas encore prêts à l’approuver, mais lorsque vous serez pleinement informé des détails, vous devriez être vraiment satisfait. La moitié de nos membres ont plus de 13 semaines en réserve. 25 % d’entre eux ont accumulé plus de 26 semaines. Vous pourrez conserver tout montant supérieur à 26 semaines. Pour les 26 premières semaines, vous recevrez 100 % de votre salaire, puis vous passerez à l’invalidité de longue durée (ILD). Il y aura neuf jours discrétionnaires. Bien que vous puissiez reporter trois de ces jours, vous ne pourrez plus jamais constituer de grandes réserves. Nous avons été étonnés par les progrès réalisés. Le nouveau système sera plus cher, mais meilleur. Il y aura beaucoup d’avertissements avant la suppression des réserves accumulées. Vous ne serez pas indemnisé pour celles-ci. Nous voulons l’intégrité scientifique pour tous, pas seulement pour les scientifiques. Nous voulons l’équité fiscale; les Canadiens en général y croient également. L’important, c’est que chacun paye sa juste part. Nous travaillons beaucoup sur la sous-traitance. Le groupe CS a déposé beaucoup de griefs sur la sous-traitance dans le cadre d’une campagne organisée. Nous nous battons toujours pour les membres sur les implications fiscales du règlement conclu par les NU-EMA. La plus grande partie de mon travail est consacrée aux relations avec le gouvernement et à l’établissement de liens avec les décideurs. Il n’y a plus beaucoup de médias qui traitent des questions qui concernent la fonction publique; nous devons trouver des occasions d’inciter les médias à le faire. Je ferai tout mon possible pour régler les problèmes que vous pourriez avoir. Nous sommes là pour vous; nous avons de nombreuses ressources à notre disposition pour vous aider. Le mandat de la campagne Bien mieux ensemble est très large; n’hésitez pas à demander de l’aide. Nous avons des ressources et des personnes pour nous aider. 

 

10. Motions : Trois motions ont été présentées, traitées et adoptées.

Motion nO 1

Motion SH — 10.01 6.4.1 

– Attendu qu’il existe un nouveau ministère nommé « Services aux Autochtones Canada » (SAC) qui comprend des membres du groupe SH, SAC devrait avoir un représentant du personnel infirmier à l’exécutif du groupe SH;

 

– Attendu qu’à la DGSPNI, la majorité des infirmières de Santé Canada ont été transférées à SAC;

 

– Attendu que depuis le transfert de l’Hôpital Sainte-Anne-de-Bellevue au Québec, le MDN compte maintenant plus d’infirmières qu’ACC ou SC;

 

Il est proposé que l’article 6.2.3 des statuts soit modifié comme suit :

Parmi les cinq (5) infirmiers(ères) à élire, il y en aura un du MDN, un du SCC, un de SAC, un NU-EMA et un représentant tous les autres ministères, à l’exception du MDN, du SCC, de SAC et de NU-EMA.

6.4 Mandat : Le mandat des membres élus de l’exécutif est de trois (3) ans.   Un tiers de l’exécutif du groupe est élu chaque année conformément au paragraphe 6.4.1.

Pour commencer la transition vers la représentation actualisée :

En 2020, on élit les représentants de Pharmacie, Psychologie, Sciences infirmières de Services Autochtones Canada, du MDN (à l’exception du groupe NU-EMA). Pour la période de transition, le représentant de Sciences infirmières d’ACC élu en 2019 représentera Sciences infirmières de tout autre ministère que le MDN, SCC ou SAC jusqu’à la prochaine rotation, prévue en 2022.

 

En 2021, les représentants de Médecine, Nutrition et Diététique, Dentisterie, Médecine vétérinaire et NU-EMA seront élus.

En 2022, les représentants suivants seront élus : Sciences infirmières du SCC, Ergothérapie et Physiothérapie, Service social et Sciences infirmières autre que le MDN, le SCC ou Services autochtones Canada (à l’exception des NU-EMA).

 

En 2023, les représentants suivants seront élus : Pharmacie, Psychologie, Sciences infirmières de Services autochtones Canada (SAC), Sciences infirmières du MDN et Sciences infirmières de tout ministère autre que le MDN, le SCC ou Services autochtones Canada (à l’exception de NU-EMA). 

En 2024, les représentants de Médecine, Nutrition et Diététique, Dentisterie, Médecine Vétérinaire et NU-EMA seront élus.

Motionnaires :  Ginette Tardif, Selena Glover. Motion adoptée.

Motion nO 2 

– Attendu que certains membres du groupe SH appartiennent à des chapitres qui comptent trop peu de membres pour former un sous-groupe SH; 

– Attendu que le sous-groupe SH de Sioux Lookout représente le reste des infirmières et infirmiers du Nord de l’Ontario; 

– Attendu que les membres du sous-groupe SH Sioux Lookout ont déjà voté en faveur de l’intégration des membres SH des secteurs de Moose Factory et de Thunder Bay;

Il est proposé que les membres SH des zones de Moose Factory et de Thunder Bay intègrent le sous-groupe SH de la zone de Sioux Lookout, qui s’appellera désormais le sous-groupe des Infirmières et infirmiers du Nord de l’Ontario. 

Motionnaires :  Ginette Tardif, Colleen Leinenweber. Motion adoptée.

Motion nO 3

 

Motion SH — 10.02 R.6.9.6.7 

 

Proposition présentée à l’AGA 2019 du groupe SH

Attendu que la composition du groupe SH a évolué au cours des cinq dernières années, et que son équipe de négociation devrait refléter ces changements;

Attendu qu’il est important que toutes les professions apportent leur contribution et fassent connaître leurs opinions pour que les besoins de l’ensemble du Groupe soient bien pris en compte pendant les négociations;

Il est proposé que le règlement R.6.9.6.7 soit modifié comme suit : R6.9.6.7 Le Comité de négociation est normalement composé de huit (8) dix (10) membres.

ET — Il est proposé de modifier le règlement R6.9.6.8 comme suit :

R6.9.6.8 Il comprend normalement cinq (5) quatre (4) représentants de Profession infirmière, un (1) représentant NU-EMA et un (1) représentant de Psychologie. Les deux (2) derniers quatre (4) autres postes sont occupés par des représentants de groupes de plus petite taille (Art dentaire, Nutrition et diététique, Médecine, Ergothérapie et physiothérapie, Pharmacie, Service social et Médecine vétérinaire) Une fois que les membres de l’équipe de négociation sont choisis, l’Exécutif et l’équipe de négociation du Groupe nomment un représentant de chacun des petits groupes non représentés au sein de l’équipe. Ces représentants travailleront en collaboration avec l’équipe de négociation pour préparer ou présenter des enjeux propres à leur profession.

Motionnaires :   Adam Fenwick, Ginette Tardif. Motion adoptée.

11. Rapport financier annuel La trésorière présente son rapport. Il est proposé d’accepter les états financiers. Lynn Huff, Brian Harvey. Motion adoptée, avec la mention que le budget présenté ne montre pas le solde bancaire actuel.

12. Bilan des activités des groupes professionnels respectifs 

Art dentaire.  La sous-traitance se poursuit. Les dentistes ne se rendront pas dans les communautés éloignées des Premières nations et des Inuits pour leur donner des traitements intrabuccaux pour un salaire de DE-03. Les sous-traitants peuvent désormais gagner 1 700 dollars par jour, tous frais payés. Les postes à l’acte dans le Nord peuvent rapporter encore plus. Tous les postes DE font maintenant partie du ministère SAC. À des fins de négociation, nous ne comparons pas les dentistes DE à ceux qui sont en pratique privée ou dans les forces armées, mais même en tenant compte de tous les avantages d’être un fonctionnaire, les dentistes DE de l’Institut sont loin d’être rémunérés équitablement. Cet écart est attribuable au niveau requis de scolarité et aux salaires plus élevés versés aux dentistes administratifs par les autres paliers de gouvernement au Canada.

Nutrition et diététique. Le groupe ND est l’un des plus petits groupes; il compte environ 65 postes et trois sous-groupes.  Nous travaillons dans plusieurs ministères, dont Services aux Autochtones Canada, Santé Canada, le ministère de la Défense nationale et le Service correctionnel du Canada. L’apathie pose problème au sein de notre sous-groupe, mais au cours de la dernière année, nous avons encouragé les ND à s’impliquer dans l’Institut.  En août 2018, un groupe de discussion comprenant des ND s’est réuni à plusieurs reprises pour cerner leurs préoccupations et en discuter.  Les membres ND posent maintenant plus de questions sur leur lieu de travail et leur convention collective, et cherchent à se renseigner sur la façon de devenir délégué syndical. 

Médecine.  Les commentaires sont semblables à ceux des ND. La rétention des médecins pose également des problèmes qui pourraient s’aggraver. Phénix continue de compliquer la vie de nos membres. 

Sciences infirmières du MDN. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont contacté l’année dernière pour me faire part de leurs problèmes et leurs préoccupations; dans certains cas, nous sommes encore en train d’en faire le traitement. J’aimerais remercier Jeremy Mayer pour son aide dans le domaine du travail social. La mise en œuvre de l’allocation de formation pour les travailleurs sociaux titulaires d’une maîtrise s’est révélée longue et fastidieuse. Bien que le traitement par Phénix des congés de maternité ne pose pas problème, il semble que les employées du MDN qui veulent se prévaloir de ce congé ont des difficultés. En ce qui concerne le perfectionnement professionnel, on nous a dit qu’il fallait un préavis de neuf mois pour suivre un cours; on nous a ensuite dit que ce préavis était d’un an, et qu’aucun avis n’était nécessaire.Le remboursement des frais d’accréditation professionnelle semble toujours poser problème, les frais étant parfois payés plus d’une fois. La sous-traitance pose aussi problème, mais il semble que cette année, beaucoup plus de sous-traitants de Calian souhaitent devenir fonctionnaires. Il y a un écart avec le personnel infirmier rémunéré par les provinces

Sciences infirmières d’ACC. Le perfectionnement professionnel est un problème; en effet, il n’y en a pas eu! Phénix cause bien des problèmes de paye, et les gens déposent des griefs. Les gestionnaires de cas peuvent être des étudiants de premier cycle qui ne sont pas vraiment des professionnels; ils ne savent pas comment traiter les troubles graves.

Sciences infirmières du SCC. L’élimination de la ségrégation cause des problèmes, car nous n’avons pas les installations nécessaires pour exécuter les souhaits de la direction. Le site d’injection supervisée de Drumheller est problématique. Puisqu’il n’y a pas de délégué syndical en Alberta, quelques employés du bureau national y sont allés. Phénix, le recrutement et la rétention figurent parmi les principales préoccupations. La direction est encline à blâmer avant de chercher à déterminer si vous avez tort ou raison; nous essayons néanmoins toujours de collaborer avec elle.

Sciences infirmières du SCC. Bonne nouvelle : notre SMA, qui travaillait à la DGSPNI de Santé Canada, a été transféré à Services aux Autochtones Canada. Nous avons beaucoup de problèmes. Il y a tellement de travail à faire que le processus s’annonce long. En ce qui concerne les soucis de sécurité des infirmières qui travaillent dans le Nord, nous avons formé une équipe de tigres. Les membres méritent de se sentir en sécurité; il faut parfois se faire entendre. Lorsque les bandes ne peuvent pas affecter de gardes de sécurité, le service est mis en adjudication. Nous devons leur donner l’argent nécessaire, mais aussi le soutien qu’il leur faut. Il y a un énorme problème de recrutement et de rétention des infirmières dans le Nord. La dotation en personnel a été faite à distance, à Ottawa. Nous devions avoir des réunions d’intervention avec les ministres pour faire avancer les choses.

NU-EMA. Nous sommes tous en train de nous faire déprofessionnaliser. Nous devons constamment dire aux employés que nous sommes des professionnels, même si nous sommes gérés par des gens qui ne proviennent ni du milieu des soins infirmiers ni de celui de la médecine. Le vérificateur a produit un rapport cinglant il y a environ trois ans. Le Ministère a réglé les problèmes dans un court laps de temps. Il a apporté une multitude de changements dans presque toutes les facettes des opérations. Nous nous efforçons d’aborder ce problème dans le cadre des consultations. Toutefois, celles-ci sont très difficiles. Nous devons trouver la bonne réponse aux remarques telles : « Il n’est vraiment pas nécessaire d’être infirmière, médecin ou kinésithérapeute pour faire ce genre de travail ».

Ergothérapie et physiothérapie. Merci à tous d’avoir éliminé les taux de rémunération régionaux. Les indemnités d’études posent problème, tout comme la sous-traitance. Dans l’ensemble, le perfectionnement professionnel est une préoccupation majeure; il faut le normaliser.

Pharmacie.  Le niveau de rémunération, le recrutement et la rétention sont des questions importantes. Le champ d’exercice des pharmaciens est en train de changer, et nous ne recevons pas la formation ou le financement adéquats pour nous adapter.

Psychologues.  Il y a deux rondes de négociations, le Conseil du Trésor a déclaré qu’il n’y avait aucun problème de recrutement et de maintien en poste des psychologues dans la fonction publique. Deux semaines après la signature d’une entente, le SCC voulait recruter des PS dans d’autres pays parce qu’il n’en trouvait pas au Canada qui étaient disposés à travailler pour les faibles salaires versés dans la fonction publique. La dernière fois, nous avons demandé une augmentation salariale de 10 % pour les PS, et nous avons obtenu 4 %. Cette fois, nous avons demandé 25 % au lieu des 43 % que nous aurions dû demander, et nous n’avons obtenu que 2 %. Cela se passe de commentaires. 

Service social. Nous continuerons à plaider pour plus de reconnaissance. Nul doute que Phénix pose problème. C’est aussi le cas de la supervision des étudiants et de la collaboration avec les aumôniers. Les problèmes peuvent être complexes, mais nous essayons de faire en sorte que les choses fonctionnent. 

Médecine vétérinaire. Au cours des négociations, un représentant du groupe VM a été choisi pour faire le point devant le Conseil du Trésor. Il a parlé de la signification d’être un professionnel dans la fonction publique. Les VM ont des connaissances professionnelles complexes, et un résumé de leurs tâches quotidiennes a été présenté. Il faut remédier à la disparité entre les VM du groupe SH et ceux de l’ACIA. Il faut procéder immédiatement à un rajustement au marché de 10 %. Le CT semble avoir bien réagi à l’allocution. Le perfectionnement professionnel et le remboursement des frais d’accréditation sont également des priorités.

13. Tour de table. Eric Massey a comparu devant le comité sénatorial; il a été bien reçu. Il existe une page Facebook où les présidents de sous-groupes peuvent obtenir des informations. Nous sommes très actifs au Québec; nous sommes une équipe nombreuse, une grande famille, et une bonne capacité de mobilisation. Nous devons commencer à préparer la prochaine ronde de négociation; nous sommes engagés à le faire dès maintenant. Merci à Jean-Paul Leduc pour tout ce qu’il a fait pour nous. Merci pour la réunion des présidents de sous-groupes SH. Nous les prendrons en photo. Il est très important de bien travailler ensemble et de nous comprendre; un grand merci à tous. Les négociations relevaient d’un travail d’équipe. Les grandes disparités dans le choix des bénéficiaires du perfectionnement professionnel ont été soulignées dans le cadre des consultations, mais aucune amélioration n’a été apportée à ce jour. Les NU-EMA ont l’impression de faire l’objet d’attaques constantes. Notre nouvelle convention collective n’est pas idéale, mais à cause du Conseil du Trésor, nous devons faire de petits pas. La présidente Bouchard remercie tous les participants de bien vouloir remplir le formulaire d’évaluation.

14. Prochaine AGA du groupe SH : La date et lieu de la prochaine AGA restent à déterminer par l’exécutif du Groupe.

15. Joanne Bouchard et Brian Harvey proposent de lever la séance à 17 h. Motion adoptée.