La 25e séance de la Conférence des Parties (COP25) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a eu lieu du 2 au 15 décembre 2019 à Madrid, en Espagne. Plus de 26 700 personnes y ont assisté, dont plus de 13 600 délégués gouvernementaux, près de 10 000 observateurs et plus de 3 000 membres des médias. Au nombre des participants figuraient des représentants de la Confédération syndicale internationale (CSI), la plus grande fédération syndicale du monde.
Le directeur de la Région de la capitale nationale, Waheed Khan, a participé à cette séance en tant que membre de la délégation du Congrès du travail du Canada (CTC). Scientifique de formation, ce conseiller principal en matière de changement climatique qui travaille au gouvernement fédéral était bien placé pour participer aux discussions sur cette question, sans doute le plus grand défi de notre époque.
À l’occasion de cette séance, les syndicats ont souligné la nécessité de protéger les droits de la personne et appelé à la collaboration pour assurer une transition juste pour les travailleurs. Le cadre de la transition juste, élaboré par le mouvement syndical, englobe un éventail de mesures sociales indispensables pour garantir les droits des travailleurs et leurs moyens de subsistance lorsque les économies adoptent le modèle de la production responsable en vue de limiter les changements climatiques et de protéger la biodiversité.
Les délégués du mouvement syndical ont demandé aux représentants gouvernementaux d’être plus ambitieux dans leurs contributions à la lutte contre le changement climatique et de soutenir l’initiative « Action climatique pour l’emploi », qui a été lancée à la COP25 par le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et le directeur général de l’Organisation internationale du Travail, Guy Ryder.
Au cours de la conférence, le directeur Khan a participé à plusieurs réunions avec de hauts fonctionnaires du monde entier, dont le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson. Il a profité de l’occasion pour parler au ministre de l’IPFPC afin de lui souligner la nécessité d’investir dans la science publique, de mettre en valeur les travaux des scientifiques publics du Canada et de faire en sorte que les citoyens et leurs dirigeants élus saisissent mieux les défis inhérents aux changements climatiques.
En prononçant la déclaration nationale du Canada à la conférence, le ministre Wilkinson a reconnu le travail de la délégation syndicale canadienne en plus d’annoncer que le gouvernement présentera une loi qui l’obligera à atteindre un objectif zéro émission nette d’ici 2050, avec des étapes tous les cinq ans, et qui est appariée à une associée à une Loi de transition équitable pour s’assurer que les politiques demeurent axées sur les personnes. Le ministre Wilkinson a également participé à un événement du Centre pour une transition juste organisé par la CSI et le CTC.
Les élections fédérales de 2019 ont amplement démontré que le changement climatique est une question prioritaire pour des millions de Canadiens. C’est particulièrement vrai pour les membres de l’IPFPC, dont des milliers sont des scientifiques du gouvernement qui travaillent à la résolution de la crise climatique. L’Institut et ses membres peuvent appuyer les travaux de leurs collègues de plusieurs façons :
- Mettre en valeur nos membres qui s’occupent des dossiers liés aux changements climatiques et coordonner les allocutions, y compris lors des réunions ou activités de l’IPFPC;
- Réduire ou éliminer le recours au plastique à usage unique et à d’autres matériaux inutiles aux réunions ou activités de l’IPFPC;
- Promouvoir l’utilisation des technologies pour tenir les réunions;
- Comme les jeunes sont très sensibilisés à la lutte contre les changements climatiques, épauler les jeunes membres dans les activités connexes;
- Planter des arbres, comme cela sera fait lors des célébrations du 100e anniversaire de l’Institut, et soutenir l’engagement du gouvernement du Canada à planter deux milliards d’arbres.