L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

La rencontre s’est tenue au CFL de 12h00 à 13h00.

Étaient présents : Catherine Béliveau BI, Marie-Josée Bergeron BI, Chantal Côté BI, Marie Deslauriers BI, Pierre Godbout FO, Gaston Joncas FO, Marie-Claude Gros-Louis BI, Luc Guindon PC, Alain Labrecque BI, Denis Lachance BI, Patricia Lavigne BI, Fanny Michaud BI, Marie-Josée Morency BI, Simon Nadeau BI, Georges Pelletier BI, Gervais Pelletier BI, Don Stewart BI, Aude Tousignant FO, Philippe Villemaire PC.

1. Questions et commentaires sur la dernière convention collective

Les commentaires par rapport à la dernière convention collective ont été sommaires. Quoique nous saluons les importantes avancées sur le plan de la liberté de parole et sur la préservation de nos acquis que nous avons faillis perdre sous le gouvernement Harper, les BI2 et les PC sont restés sur leur faim car nous sommes les principaux groupes à ne pas avoir eu d’augmentation d’échelons lors de la dernière négociation.

2. Situation des biologistes et des PC à l’échelle canadienne

Georges Pelletier, nouveau délégué SP depuis avril, a fait une recherche afin de voir si les BI2 travaillant au CFL, la quasi-totalité n’ayant pas eu de promotion depuis 25 ans, étaient discriminés par rapport aux autres biologistes travaillant dans les autres ministères ou les autres régions. Pêches et Océans Canada possède une bonne proportion de BI3 par rapport au BI2. Agriculture Canada ont plus de BI3 que de BI2, quoiqu’en nombre réduit dans les maritimes, à Ottawa et en Colombie Britannique. Environnement Canada ont plus de BI3 que de BI2 dans les maritimes, au Québec et en Colombie Britannique. Santé Canada possède plus de BI4 (448) et de BI3 (296) par rapport au BI2 (66). Seule Ressources Naturelles Canada possède autant de BI2 (20) par rapport au BI3 (une seule). Donc, parmi tous les ministères dans toutes les régions, RNCan possède la plus forte disproportion de BI2 par rapport au BI3 (particulièrement à Québec).

Le même type de travail a été effectué pour les PC. Ceux-ci semblent avoir de bonnes possibilités de promotions à l’échelle nationale et régionale et ne subissent pas autant de discrimination que les biologistes du CFL selon les chiffres du tableau envoyé il y a 3 semaines.

Pourquoi la situation des biologistes du CFL est autant déplorable? Selon moi, nos intérêts n’ont pas été ou ont été mal défendu depuis au moins 20 ans. À titre de renseignement, le Québec est représenté par un seul délégué SP pour 69 membres (la plus faible moyenne par région) et Ressources Naturelles Canada par 8 délégués SP seulement, comparativement par 20 pour Pêches et Océans, 24 pour Santé Canada et 54 pour Environnement Canada. Mais il peut certainement y avoir d’autres causes d’où la raison de poursuivre mes investigations durant les prochains mois.

3. Stratégie à adopter et piste de solutions pour les prochains mois

Il existe 3 façons de pouvoir donner aux biologistes du CFL une possibilité d’avoir une promotion :

  • De modifier la définition de tâches des BI3
  • De permettre à ceux-ci d’exercer plus de responsabilité dans leur travail
  • De faire reclassifier un poste

La première option n’est pas possible en principe car il appartient au ressort du Conseil du trésor de modifier les définitions de tâches… sauf que si le travail n’a pas été fait depuis 25 ans, je pense qu’il est de notre ressort de lui faire penser et de lui amener certaines suggestions. La seconde option dépend de vous, de la bonne volonté de votre superviseur et de son pouvoir de conviction sur la DG. La troisième option dépend de la Direction générale qui doit, de surcroit, gérer un budget de plus en plus restreint.

Pourquoi les biologistes de RNCan, pourtant très compétents, n’ont-ils aucune possibilité d’avancement dans leur carrière? Serait-ce une discrimination régionale ou ministérielle? Pour bien m’en assurer, mon objectif pour cette été sera de poursuivre ma recherche en vérifiant les tâches que font les BI3 dans différents ministères? Ont-ils tous un mandat national dans leurs travaux? Ont-ils des employés à leur charge? Gèrent-ils tous des budgets de recherche?

Une fois terminée ces recherches préliminaires, je préparerai l’ébauche d’un rapport de la situation des biologistes et de trouver des pistes de solution pour promouvoir l’avancement de leur carrière. Ce rapport sera d’abord présenté à notre prochaine réunion syndicale qui aura lieu le 13 septembre. Après avoir écouté vos commentaires lors de cette réunion, avec votre approbation, je présenterai ce rapport, d’abord à la réunion des délégués syndicaux du Québec le 16 septembre puis à la rencontre des présidents et des vice-présidents du groupe SP le 23 septembre à Québec.

Le but ultime de ce rapport sera de nous conduire bien préparer à la table de négociation pour l’automne 2018. D’ici là, nous présenterons le rapport au Comité consultatif du Groupe SP dont certains membres sont en lien direct avec le sous-ministre. Dépendant de l’issue de cette négociation, nous essaierons de négocier une augmentation de 2 échelons pour les BI2 afin de compenser pour les faibles possibilités de promotion que nous avons eues depuis 20 ans. Pour les PC, nous essaierons d’obtenir une augmentation d’échelon, celle que vous n’avez pas eu lors des dernières négociations.

En espérant que tous ces efforts ne seront pas vains et que certains d’entre nous pourront en bénéficier!

En vous souhaitant un bon été!

Georges Pelletier
Président du sous-groupe SP et délégué syndical
RNCan, SCF, CFL
Québec, QC
418-648-5262