Nous sommes profondément consternés par la décision d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de supprimer 3 300 emplois au sein du ministère. Il ne s’agit pas d’un simple chiffre : chaque poste représente un travail de service public essentiel qui soutient des milliers de personnes cherchant à se construire une vie meilleure au Canada. Cette mesure empêchera la prestation de services vitaux, ce qui aura des répercussions sur les gens qui en dépendent le plus.
L’ampleur de ces suppressions — 3 300 emplois — est considérable. La réduction de la capacité des effectifs à cette échelle compromettra sans aucun doute la capacité du ministère à remplir son mandat de manière efficace. Le fait qu’IRCC admette lui-même que les projets et les programmes seront examinés en vue de leur annulation, de leur réduction ou de leur modification tire la sonnette d’alarme dans l’ensemble de la fonction publique, car la suppression de bons emplois conduit inévitablement à la suppression de bons services publics.
Nous reconnaissons que l’annonce de 3 300 suppressions d’emplois sans préciser de quels emplois il s’agit a également inquiété des milliers d’employé·es quant à leur avenir. Notre priorité absolue est de veiller à ce que ce processus se déroule dans la transparence, l’équité et l’engagement commun de faire en sorte que les services publics demeurent de haute qualité. Le réaménagement des effectifs ne doit pas se faire au détriment de l’intégrité du système d’immigration du Canada ou du bien-être des employé·es qui le servent.
Le ministère a informé le personnel que les décisions concernant les postes individuels ne seront pas finalisées avant la mi-février, et nous sommes conscients du poids de cette incertitude. L’Institut est tout à fait prêt à aider et à défendre ses membres, en veillant à ce que leurs droits soient respectés et que leur avenir soit envisagé avec soin.
Nous demandons aux dirigeants d’IRCC de donner la priorité à la collaboration avec l’IPFPC et les autres syndicats afin de s’assurer que le processus de réaménagement des effectifs est géré de manière réfléchie et avec compassion. Une communication transparente, un traitement équitable des employé·es et le maintien des services de base doivent être au cœur de ce processus. Nous demandons en outre au gouvernement d’envisager des démarches novatrices pour parvenir à l’équilibre budgétaire sans compromettre les services essentiels dont dépendent les citoyen·nes et les nouveaux arrivants.
Comme toujours, l’Institut reste déterminé à soutenir ses membres. Nous disposons de ressources pour fournir des conseils, répondre aux questions et offrir un soutien aux employé·es concernés par cette annonce. Si vous avez des questions ou avez besoin d’aide, nous vous encourageons à contacter votre délégué·e syndical·e ou votre équipe de consultation.