L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Une entente de principe a été conclue le 13 août 2024 pour le compte des membres du Musée des beaux-arts du Canada de l’IPFPC. Si elle est ratifiée par les membres, elle expirera le 30 septembre 2026.

 

Des renseignements détaillés, notamment le texte intégral de l’entente de principe, seront fournis au cours des prochaines semaines, une fois la traduction terminée. Entretemps, voici un résumé des améliorations, selon votre liste de priorités.

 

Taux de rémunération (augmentations économiques générales) :

  • 1er octobre 2021 : 1,50 %
  • 1er octobre 2022 : 4,75 %
  • 1er octobre 2023 : 3,50 %
  • 1er octobre 2024 : 2,25 %
  • 1er octobre 2025 : 2,00 %

L’employé·e bénéficiera d’une augmentation de la solde de service de 1,25 % à 2 %, une solde qui lui est versée une fois l’an, à la date anniversaire de son embauche ou de sa promotion.

 

Toutes les augmentations salariales sont rétroactives au 1er octobre 2021.

 

Montant forfaitaire unique ouvrant droit à pension :

  • L’employeur versera un montant forfaitaire unique de deux mille cinq cents dollars (2 500 $) à chaque employé·e de l’unité de négociation dès que l’entente aura été ratifiée.

 

Lettre d’entente sur le système de classification :

  • Les parties conviennent de constituer un comité mixte, pendant la durée de la présente convention collective, afin que celui-ci analyse la mise en œuvre d’une grille salariale comportant des échelons conformes au système de classification actuel.

 

Lettre d’entente sur la politique en matière de promotions muséales :

  • Les parties conviennent de constituer un comité de consultation mixte, pendant la durée de la présente convention collective, afin que celui-ci discute de la possibilité de créer une politique en matière de promotions muséales.

Limites aux droits de la direction :

  • L’entente prévoit que la direction du Musée doit désormais être « juste et raisonnable » dans l’exercice de son pouvoir discrétionnaire.

 

Congé de perfectionnement professionnel :

  • L’employé·e peut demander une formation linguistique dans l’une des langues officielles. L’acceptation d’une telle demande est fondée sur les besoins opérationnels, et notamment sur la disponibilité des ressources ainsi que les exigences du poste de l’employé·e.

 

Protocole d’entente sur le télétravail :

  • Aux termes de notre nouvelle entente, toutes les décisions relatives à des modalités particulières de télétravail seront prises de manière équitable et transparente.

 

Autres améliorations :

  • L’employé·e bénéficiera désormais d’un congé personnel supplémentaire par an;
  • Congé de soignant·e (non payé);
  • Congé pour cause de violence familiale;
  • La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est ajoutée à titre de jour férié;
  • Congé pour pratiques autochtones traditionnelles;
  • Flexibilité accrue à l’égard des congés pour fêtes spirituelles ou autres fêtes religieuses;
  • Suppression de l’annexe B, qui suspendait l’application du paragraphe 45.10;
  • Améliorations apportées à l’article sur les publications et la qualité d’auteur.

Les prochaines étapes

Une trousse de ratification qui fournit plus de détails sur les modifications apportées à la convention collective est en cours de préparation. Vous serez invité·e à voter sur l’entente de principe. Si la plupart des membres votent en sa faveur, l’équipe de négociation signera la prochaine entente avec le Musée.

 

Nous organiserons une séance d’information pour examiner l’entente de principe avant le vote de ratification. Les membres auront la possibilité de poser des questions et d’obtenir des réponses. Les dates de la séance d’information et du vote de ratification seront bientôt annoncées.

 

Nous vous remercions énormément pour votre patience tout au long de cette procédure.

En toute solidarité,

Andrea Kunard, présidente du groupe MBAC

Anabelle Ponka, membre de l’exécutif du groupe MBAC

Christopher Etheridge, membre de l’exécutif du groupe MBAC

Robert Seguin, négociateur de l’IPFPC

Rukiya Mohamed Nur, négociatrice de l’IPFPC