OTTAWA, le 28 mars 2023 — L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) accueille le budget fédéral 2023 comme un pas important dans notre effort visant à protéger les services publics contre la dépendance excessive du gouvernement à l’égard de la sous-traitance. Le budget réalise également des progrès en matière d’équité fiscale et prévoit des mesures importantes pour rendre la vie plus abordable pour la population.
« Nous nous réjouissons de la décision du gouvernement de réaliser des économies de 7.1 milliards de dollars en plafonnant les dépenses liées à la sous-traitance et aux honoraires des consultants, mais pas au détriment des services publics dont dépendent les Canadien·nes. En plafonnant ces dépenses, le gouvernement garantit la qualité et la stabilité des services que nous fournissons au public », indique Jenn Carr, présidente de l’IPFPC.
Le budget prévoit également des mesures en faveur de l’équité fiscale, notamment un impôt minimum pour les personnes fortunées qui ont pu jusqu’à présent échapper à leurs obligations en matière d’impôt. Les mesures d’équité fiscale permettront au gouvernement de percevoir 11.6 milliards de dollars supplémentaires, qui seront réinvestis dans des programmes bénéficiant à la population.
« En s’attaquant à l’équité fiscale, le gouvernement canadien permet de financer des programmes essentiels, comme un programme de soins dentaires qui assurera une couverture à neuf millions d’enfants et de personnes aînées, et un soutien direct à 11 millions de familles confrontées à l’augmentation du coût de la vie », ajoute Mme Carr.
En outre, l’Institut se félicite des investissements dans les énergies propres, qui constituent un élément essentiel de la lutte contre le changement climatique. Toutefois, l’Institut constate que le financement public de la science est toujours à la traîne.
« Ce budget montre ce qui peut être réalisé lorsque les partis au Parlement travaillent en collaboration et écoutent les commentaires de syndicats comme le nôtre, afin d’obtenir des résultats pour la population canadienne », poursuit Jennifer Carr.
L’IPFPC note que le budget ne parvient pas à aborder la question des salaires du service public. Et le budget ne donne pas de réponses à nos questions quant à la manière envisagée pour réaliser des économies supplémentaires dans le cadre d’un autre examen des politiques stratégiques.
« Les fonctionnaires connaissent déjà une baisse de salaire car leurs rémunérations n'ont pas suivi le coût de la vie, et c'est quelque chose pour lequel nous sommes prêts à nous battre à la table des négociations », explique Mme Carr. « Nous avons travaillé fort pour nous assurer que l'examen stratégique s’attaque à ce que le gouvernement devrait réduire – la sous-traitance. Nous ferons de même à nouveau ».
L’Institut reste déterminé à collaborer avec le gouvernement et à défendre les besoins des professionnel·les de la fonction publique et de la population canadienne.
L’IPFPC représente quelque 70 000 professionnel·les de la fonction publique dans l’ensemble du pays, pour la plupart employé·es par le gouvernement fédéral.
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Source: Johanne Fillion, (613) 883-4900 (cell.), jfillion@pipsc.ca