Matthew Vanner

(Traduit de l’anglais)

Je suis un homme de famille originaire d’une région rurale de l’Ontario. J’ai travaillé à la Défense nationale en tant qu’informaticien pendant plus de 20 ans et je suis actuellement chef d’équipe pour les technicien·nes d’assistance informatique.  J’ai une expérience très diversifiée au service des membres en tant que délégué syndical et militant de l’Institut.

Il y a 15 ans, j’ai commencé à travailler à l’Institut au sein de l’équipe de consultation nationale du ministère de la Défense nationale (MDN), sous la direction de Glenn Maxwell. Ensemble, nous avons mis au point et dispensé une formation pour les délégué·es syndicaux·ales du MDN, qui est désormais dispensée à toutes les équipes de consultation de l’Institut.  En tant que vice-président national de la consultation du MDN, j’aide à diriger une équipe très efficace et organisée de plus de 200 délégué·es syndicaux·ales.

En 2020, j’ai fait partie de la délégation de l’Institut pour la journée de lobbyisme du Congrès du travail du Canada et j’ai rencontré des politicien·nes pour discuter du salaire minimum fédéral, de la protection des régimes de pension et d’autres questions importantes liées au travail.

Plus tard en 2020, en conséquence directe de mon travail de consultation avec le directeur de la classification sur la conversion du groupe Systèmes d’ordinateurs (CS) au groupe Technologies de l’information (IT), on m’a proposé une affectation intérimaire d’un an pour travailler au sein des RH du MDN.  Cette expérience m’a permis d’acquérir une connaissance pratique inestimable des RH, de la classification et des pratiques de gestion, que j’utilise aujourd’hui pour soutenir nos membres.

Lors de la dernière ronde de négociations, j’ai été choisi par l’exécutif du groupe TI pour faire partie de son équipe de négociation et j’ai également représenté le groupe TI au sein de l’équipe de négociation de la table centrale de l’Institut.  Grâce à ce travail, je fais maintenant partie du Comité directeur du Fonds de formation en informatique et du comité de consultation conjoint de l’Institut et du SCT qui examine la directive sur le télétravail du SCT.  Je pense qu’un travail est un travail, quel que soit le lieu, et que les politiques des employeurs devraient non seulement autoriser, mais aussi permettre et promouvoir le télétravail dans l’ensemble du gouvernement.

Au niveau local, j’ai été président du chapitre RCN-Petawawa pendant 10 ans et j’en suis actuellement le trésorier.  J’ai recruté et encadré des délégué·es syndicaux·ales et d’autres membres de l’exécutif.  J’ai le privilège d’avoir aidé de nombreux·euses membres à résoudre leurs problèmes sur le lieu de travail, que ce soit dans le cadre d’une résolution informelle ou d’un dépôt de plainte.

Je trouve toutes ces tâches importantes passionnantes et j’aime consacrer mes idées, mes efforts et mon temps au syndicat.  Le travail a changé, de même que la vie et les priorités des membres. Le groupe TI et l’Institut doivent donc évoluer et s’adapter pour répondre aux besoins des membres d’une nouvelle manière, faute de quoi ils perdront leur raison d’être.  La pandémie nous a appris que le syndicat doit devenir beaucoup plus agile pour pouvoir relever des défis inattendus et changeants.  Plus important encore, je souhaite combler le fossé entre nos membres et l’exécutif, de sorte que les membres puissent facilement entendre leur groupe et être entendu·es par celui-ci.