Procès verbal de l’AGA 2018 du Groupe SH
Procès-verbal de l’AGA du groupe SH
16 juin 2018 Hilton Lac-Leamy Gatineau (Québec)
1. Mot de bienvenue de la présidente Bouchard à 9 h 5. On suivra la liste des intervenants. Les règles d’engagement de la réunion sont passées en revue.
2. Présentations et appel nominal Tous les participants se présentent. Délégués : Rina Abdulnour, Glen Boorman, Joanne Bouchard, René Campbell, Jennifer Cantwell, Marc Desrosiers, Adam Fenwick, Bruno Gagnon, Adel Ghali, Selena Glover, Terri Gobeil, Loretta Harris, Brian Harvey, Lynn Huff et Terry Hupman, Colleen Leinenweber, Eric Massey, Jeremy Mayer, James McGrath, Colin Muise, Lynn Ohlson, Patty Poudrier, Gerry Saunders, Pamilla Schille, Ginette Tardif, Patty Thomas, Sherry Thomas, Ayman Wishah, Jason Wong, Daisy Yee. Observateurs : Yadwinder Cheema, Laurina Eskow, Rachelle Wall. Négociateur : J.-P. Leduc
3. Adoption de l’ordre du jour. Motion : Joanne Bouchard, Gerry Saunders. Motion adoptée.
4. Approbation du procès-verbal de l’AGA 2017 du groupe SH. Motion : Brian Harvey, Eric Massey. Motion adoptée.
5. Affaires découlant du procès-verbal précédent : aucune.
6. Rapport de la présidente. La défense des intérêts de l’IPFPC a permis d’obtenir plus d’aide pour les questions liées à Phénix. Nous continuons à faire pression sur les décideurs au sujet de Phénix. La fonction publique du Canada est la plus efficace au monde. La présidente Daviau et Scott Brison ont annoncé qu’ils collaboreraient à la mise en place d’un nouveau système de paye viable. Heureusement, le projet de loi C-27 (modification des pensions des sociétés d’État) devrait mourir au Feuilleton. Le CTC veut un programme national d’assurance-médicaments. La CC du groupe SH vient à échéance le 30 septembre 2018; on discutera des négociations aujourd’hui. Chaque membre de l’Exécutif a des responsabilités supplémentaires; celles-ci font l’objet d’un examen. Des groupes de discussion sur la négociation se sont réunis partout au pays. La réunion des présidents de sous-groupe a eu lieu le 7 mai ici à Ottawa.
7. Programme de soutien au mieux-être des employés (PSME) / Le point sur les négociations / Protocole d’entente sur la sécurité des infirmières du Nord. Lynn Ohlson présente le PSME. Le gouvernement précédent (Harper) essayait de mettre en place un nouveau régime de congé de maladie et d’invalidité par le projet de loi C-59, ce qui n’a heureusement pas fonctionné, avec la défaite électorale de ce gouvernement. Nous avons rebaptisé le tout PSME, soit le Programme de soutien au mieux-être des employés. La moitié de nos membres n’ont pas assez de congés de maladie pour faire le pont vers leur admissibilité au régime d’assurance-invalidité de longue durée (ILD), surtout les jeunes nouveaux employés et surtout les femmes. L’IPFPC a travaillé avec le CT pour établir un protocole d’entente. Répartis en trois équipes : une équipe consultative, strictement composée de membres de l’Institut, un membre de chaque groupe et quelques membres du personnel de l’Institut. Cette équipe fournit des directives précises au comité technique, qui compte des membres du syndicat et des membres du CT, dont des actuaires et des spécialistes des pensions. Un jour par semaine, trois membres de l’équipe consultative s’assoient avec l’équipe technique pour s’assurer que ce que l’équipe consultative veut est fait. Le comité directeur est composé des présidents des syndicats qui ont signé des protocoles d’accord similaires; il est de haut niveau et assure la direction générale du comité technique. Dans le projet de loi C-59 proposé précédemment, le régime devait être imposé par la loi, avec six jours de maladie, un report de deux jours et un type de régime d’invalidité de courte durée, administré par un assureur externe. Le PSME, par contre, sera négocié et ratifié, avec neuf jours de maladie, un report de trois jours, et il s’agit d’un régime avec maintien du salaire, administré à l’interne. Le maintien du salaire signifie 26 semaines de congé payé à 100 %. Il faut être malade pendant plus de trois jours pour être admissible au PSME. S’il est question de trois jours ou moins, le congé est pris à même les neuf jours discrétionnaires. Les maladies chroniques ou épisodiques sont exemptées de l’obligation d’utiliser des journées discrétionnaires. Le projet de loi C-59 comportait des dispositions inquiétantes – la première semaine, aucune rémunération; rémunération à 100 % des semaines deux à sept, rémunération de 70 % des semaines 8 à 26. Congé payé — non. Ouvrant droit à pension — non. Crédits de congé de maladie — éliminés. Le PSME, par contre, propose un salaire à 100 % pour tous. Congé payé — oui. Ouvrant droit à pension — oui. Crédits de congé de maladie — à négocier. En ce qui concerne les crédits de congé de maladie, nous voulons que les gens qui ont plus de 26 semaines en crédits soient en mesure de les utiliser. Les neuf jours discrétionnaires sont pour des maladies ponctuelles et on peut en reporter trois. Les membres de plus de 65 ans n’ont pas accès à l’ILD; il faudra examiner la question. Le congé pour obligations familiales passera d’un jour à six jours. Tout le monde pourra voter à ce sujet. C’est compliqué d’essayer de faire changer les choses au CNM. Nous nous rencontrons depuis maintenant un an. Lorsque nous avons commencé à rencontrer le CT, nous avons établi des principes directeurs : l’employé est honnête, crédible et ne veut pas être malade. L’invalidité est une question que la plupart des ministères ont de la difficulté à gérer; lorsque vous retournez au travail, c’est vous qui devez négocier avec votre gestionnaire toute mesure d’adaptation nécessaire. Nous ne voulons pas que les gestionnaires s’en mêlent; nous voulons que ce soit fait par le PSME. La date limite pour l’achèvement des travaux sur le PSME sera probablement reportée au mois de décembre. Le PSME pourrait bien ne pas être opérationnel avant 2021. Il faudra encore voir ce qu’il en est pour les rendez-vous médicaux. 26 semaines par maladie et par événement; s’il y a autre maladie, la personne aura droit à 26 autres semaines. Le vote pour l’acceptation se tiendra à l’échelle de l’Institut, mais sera aussi fait par groupe. D’après ce que nous comprenons maintenant, tout groupe qui l’acceptera l’obtiendra. Nous pensons qu’il est préférable d’appliquer le programme à l’ensemble de l’IPFPC en même temps. Nous sommes d’avis que le PSME sera bien meilleur que le régime actuel. Il faut faire comprendre aux membres que c’est là un changement positif. Il faudra diffuser l’information à tous les membres; il y aura une trousse de ratification pour l’expliquer aux personnes qui vont voter. Il y aura une adresse courriel pour demander à quelqu’un de venir faire une présentation sur le PSME. Il est prévu de réaliser une vidéo professionnelle sur le PSME à des fins de distribution et de sensibilisation. Les complications liées à la grossesse seront traitées comme tous les autres congés de maladie. Nous sommes conscients des échéanciers, mais nous n’allons pas précipiter les choses.
Colin Muise : « Lynn Ohlson a consacré beaucoup de temps à la question; je tiens à la remercier publiquement. » — Applaudissements soutenus –
J.-P. Leduc donne des nouvelles de l’équipe de négociation. L’équipe de négociation est en place. Les noms des membres de l’équipe de négociation sont passés en revue. Nous travaillons au sondage. Nous nous rencontrerons à l’été. Nous devons être prêts. Nous voulons aller à la table de négociation et rencontrer l’employeur entre octobre et décembre. Nous signifierons l’avis de négocier la semaine prochaine. Les gens du CT se présentent à la table de négociation sans être préparés; ils prennent deux des quatre jours seulement pour se préparer. Nous cherchons des moyens d’améliorer notre efficacité. Nous sommes là pour quatre jours et nous finissons par disposer seulement d’une demi-journée, ce qui est très frustrant. Lorsque nous nous rencontrerons à l’automne, nous voulons vraiment négocier. Nous considérons qu’il s’agit d’une « ronde de négociation normale ». Il y aura des élections en octobre 2019. Par conséquent, pour obtenir une entente avant les élections, il faut le faire en mai ou au début de juin 2019. Si le gouvernement tient vraiment à ce que les prochaines élections se déroulent dans un contexte de paix syndicale, nous pouvons le faire, mais cela coûtera cher. Phénix est un problème pour nos membres. Par conséquent, une augmentation de 1,5 % n’est pas acceptable pour conclure une entente. Nous essayons également de trouver une façon novatrice d’obtenir un taux de rémunération national pour les membres du groupe OP/NU encore touchés. Il s’agit d’être préparé. L’équipe de négociation est très bien placée pour aller de l’avant; elle est prête à agir maintenant. Nous voulons une bonne augmentation économique. Les options seront analysées au fur et à mesure. Il y a encore beaucoup de débats politiques à mener.
Ginette Tardif discute du protocole d’entente signé sur la sécurité des infirmières du Nord. Des progrès ont été réalisés à cet égard. Dans les installations qui n’appartiennent pas au gouvernement, les agents de sécurité ne sont pas des employés du gouvernement. Mais maintenant, il y aura des normes applicables à tous les agents de sécurité. On pourra aussi faire appel à des agents de sécurité d’agence si la collectivité ne peut pas en fournir. L’autre protocole d’entente consiste à modifier les heures de travail afin de payer moins d’heures supplémentaires. Nous avons convenu d’un protocole d’entente spécifique pour un projet pilote. Parmi les critères de participation des collectivités, mentionnons la sécurité, la stabilité du personnel et la présence d’un personnel de soutien adéquat.
8. Invitée. Debi Daviau, présidente nationale, IPFPC Ce que je préfère dans mon travail, c’est d’interagir avec les gens lors d’activités comme celle-ci. Phénix est toujours un énorme problème, comme nous le savons tous. Nous avons examiné les systèmes que le gouvernement a déjà, car il faudrait de cinq à sept ans pour mettre en marche un système entièrement nouveau, délai que nous ne sommes pas prêts à accepter. Il existe déjà des systèmes à la GRC, au MDN et ailleurs qui pourraient être utilisés ou modifiés. Nous étudions également d’autres solutions provisoires. Nous essayons de convaincre le gouvernement d’utiliser les 16 millions de dollars consacrés à Phénix pour que ce travail soit fait par les fonctionnaires. Et pour s’assurer qu’ils vont vraiment devoir passer à un nouveau système. Nous avons une place à la table des décideurs. Le gouvernement s’est engagé à embaucher plus de personnes pour aider à déterminer votre salaire. Nous avons de nombreux délégués syndicaux qui consacrent beaucoup de leur temps à aider les gens à régler les problèmes de Phénix. Nous avons rencontré le commissaire du SCC cette semaine pour obtenir le traitement prioritaire des membres du SCC, en particulier les infirmières. Je consacre une grande partie de mon temps à défendre les droits de nos membres; c’est un travail qui ne finit jamais. Il faut nous soyons unis dans nos efforts pour défendre les intérêts de nos membres. Négociations – Nous avons maintenant un organisme officiel qui négocie de façon stratégique. Nous entendons capitaliser sur la solidarité pour obtenir des résultats. Avec les leçons apprises, nous voulons améliorer nos résultats pour cette ronde. Je ne sais pas ce que cette ronde de négociations nous réserve, car nous n’avons pas encore commencé à négocier, bien que l’AFPC l’ait fait. Il nous faut traiter avec des fonctionnaires du CT de niveau inférieur pour le moment. Nous travaillons d’arrache-pied pour reconstruire les relations avec le Conseil du Trésor. Les négociations touchant le PSME avancent. J’espère que ce sera une ronde de négociations productive. J’espère progresser à l’égard de questions sur lesquelles nous avons gagné du terrain, par exemple, les taux de rémunération nationaux. La capacité de payer un salaire avec effet rétroactif pourrait être un problème lors de la prochaine ronde. Au début, le gouvernement niait l’existence des problèmes associés à Phénix; c’était dégoûtant. Mais le dernier rapport était en plein dans le mille. Milieu de travail 2.0 — J’étais à Calgary il y a quelques semaines pour rencontrer le directeur régional de l’ARC. J’ai visité les lieux et les espaces étaient configurés par quatre éléments. Pas de place pour mettre un manteau d’hiver, des pièces de vélo (siège/roue). C’est un très petit lieu de travail. Les espaces de travail axés sur les activités étaient encore pires. Pas d’endroit désigné pour faire le travail, pas de plaque d’identification; très irrespectueux. Il faut se battre pour un poste de travail. Les négociations relatives au régime de soins de santé du secteur public sont en cours. Comme il s’agit du régime le plus important au pays, nous devrions avoir les meilleures dispositions, mais ce n’est pas le cas. Les économies que nous envisageons n’enlèveraient rien aux participants au régime, p. ex. des économies au chapitre de l’administration ou des médicaments génériques. Un processus distinct pour les négociations du régime de soins dentaires est en cours (l’AFPC n’y participe pas). Diversité et inclusivité – Nous avons fait beaucoup de travail à cet égard au cours de ces dernières années, en nous concentrant sur les jeunes pour assurer leur participation à long terme. Il faut que les activités de l’Institut soient adaptées à tout le monde, pas seulement à un type de personne qui aime s’amuser. Groupe de travail sur les obstacles systémiques. Nous travaillons toujours sur l’équité fiscale, la capacité du Canada de percevoir de l’argent pour financer des programmes, à partir des paradis fiscaux à l’étranger. Science publique – Nous contribuons à promouvoir nos intérêts dans ce domaine. Nécessité de prévenir le musellement et d’encourager les membres à se déplacer pour assister aux conférences. Nous amplifions notre message : nous ne pouvons pas être qu’un seul porte-parole. Nous devons nous assurer que notre message est amplifié de différentes façons, par exemple par l’engagement numérique, les campagnes, les plans d’action et l’appui de nos membres à mesure que nous avançons. Les relations gouvernementales sont importantes de nos jours, car il nous faut essayer de convaincre les décideurs qu’ils devraient nous emboîter le pas. Les validateurs de la société civile, qui se prononcent en faveur de ce que dit l’Institut, nous aident à avoir de la crédibilité. Il faut obtenir de plus en plus de visibilité dans les médias nationaux et régionaux. Questions/commentaires de l’assemblée. Commentaire : Le plus gros problème avec Milieu de travail 2.0 est le bruit, ainsi que d’énormes problèmes de confidentialité, ce qui est assez troublant. Certains ont demandé le télétravail, mais ce n’est pas prometteur, les deux semblent aller de pair. Réponse : Dans sa lettre à la ministre du Travail, le premier ministre a indiqué qu’elle devait explorer d’autres formules de travail. Le télétravail fait partie de mes efforts de lobbying auprès des ministres. Si l’employeur veut 2.0, qu’il laisse les gens travailler à la maison. Commentaire : Je veux juste demander un avis sur Phénix. Les SH/SAC disposent d’une excellente équipe interne de conseillers en matière de rémunération. Les ministères sont prêts à régler les problèmes, mais un autre ministère leur dit non, c’est notre « bébé », vous ne pouvez pas le faire. On doit avoir accès à Phénix. Réponse : Au fil du temps, certains ministères ont obtenu un plus grand accès. Il est difficile de travailler avec le Centre des services de paye de la fonction publique; les renseignements qu’il a fournis ne sont pas exacts. Vous avez raison, nous avons besoin d’un meilleur accès.
9. Compte rendu juridique sur Phénix Présenté par Simon Ferrand. Vous pensez faire des progrès et le gouvernement ne semble pas savoir ce qu’il fait. Nous allons en médiation et déposons des griefs concernant Phénix. Nous réglons un problème, il s’en pose d’autres. Ils n’étaient pas non plus conscients de l’ampleur des problèmes touchant la paye. L’Institut a pris de nombreuses mesures, et créé des comités chargés d’examiner les répercussions sur les pensions et les aspects fiscaux. Le gouvernement a promis que personne ne serait affecté par les répercussions fiscales. C’est très frustrant, ça prend du temps. Y aura-t-il un recours collectif? Le syndicat pense que la loi nous interdit de procéder à un tel recours. Parce que les fonctionnaires fédéraux ne sont pas autorisés par la loi à s’opposer au gouvernement. Mais les travailleurs non syndiqués, qui n’ont pas accès à la procédure de règlement des griefs, le peuvent, par exemple, les étudiants, les employés occasionnels. Le cabinet d’avocats du Québec qui s’occupe de cette question a une incidence sur ce recours collectif. Dommages-intérêts c. intérêts. Une perte de salaire n’est pas un licenciement ni une rétrogradation. Mais les prêts que vous devez contracter en raison de Phénix peuvent être couverts, non pas techniquement en tant qu’intérêts, mais en tant que dommages-intérêts, c’est-à-dire en tant que dépenses personnelles, c’est ce que nous avons obtenu grâce à la consultation. Nous avons déposé des griefs de principe relativement à Phénix et avons demandé des dommages-intérêts punitifs. L’employeur savait que Phénix n’allait pas fonctionner; il a également négocié des augmentations salariales et des délais qu’il savait ne pas pouvoir respecter. Nous ferons valoir nos arguments aussi fermement et énergiquement que possible. Une partie du problème est de savoir où sont les preuves. Il y a un ART désigné dans la RCN qui s’occupe exclusivement de Phénix. Il peut être très difficile de déterminer le salaire rétroactif. Chaque cas est unique. Il peut s’écouler un an ou deux avant qu’un membre ne se rende compte qu’il a un problème de paye lié à Phénix. Questions/commentaires de la salle. Question : Qu’en est-il du cas de l’Australie? Y a-t-il des leçons à en tirer? Réponse : La leçon apprise, c’est que ça ne marche pas, et que ça n’a pas marché là-bas. Mais le gouvernement ne dira pas qu’il a examiné la situation et qu’il a appris de quelqu’un d’autre. Ça n’a pas marché non plus au Yukon. Le lobbying auprès des politiciens peut fonctionner. Il faut exercer toutes les formes de pression.
10. Nouvelles des statuts. Motion pour enlever l’article 6.2.4. Selena Glover, Joanne Bouchard. Motion adoptée.
11. Motion. Il y a un nouveau ministère, Services aux Autochtones Canada (SAC). Cinq infirmières faisant partie de l’exécutif du groupe SH doivent venir de différents ministères. Cette motion demande que SAC soit inclus comme l’un des plus grands groupes. Santé Canada sera maintenant avec les petits groupes.
Motion libellée comme suit :
Attendu qu’un nouveau ministère, « Services aux Autochtones Canada », a été formé et comprend des membres SH;
Attendu que le nouveau ministère devrait avoir des représentants à l’exécutif SH;
Et attendu que la majorité des infirmières de Santé Canada ont été transférées à Services aux Autochtones Canada;
Il est proposé que l’article 6.2.3 des statuts soit modifié comme suit :
Parmi les cinq (5) représentants élus de la profession infirmière, un (1) travaille à Anciens Combattants Canada (ACC), un (1) à Service correctionnel Canada (SCC), un (1) à Services aux Autochtones Canada (SAC), un (1) est NU-EMA et un (1) travaille dans un ministère autre que ACC, SCC et SAC.
6.4 Durée du mandat : Le mandat des membres élus de l’Exécutif est de trois (3) ans. Un tiers des membres de l’exécutif du Groupe est élu chaque année, conformément au paragraphe 6.4.1.
6.4.1
En 2019, les titulaires des postes suivants seront élus : Sciences infirmières SCC, Sciences infirmières ACC, Ergothérapie et physiothérapie, et Service social.
En 2020, les titulaires des postes de Pharmacie, Psychologie, Sciences infirmières SAC et Sciences infirmières (sauf NU-EMA) des ministères autres que SCC, ACC et SAC, seront élus.
En 2021, les titulaires des postes de Médecine, Nutrition et diététique, Art dentaire, Médecine vétérinaire et NU-EMA seront élus.
Attendu que des membres du groupe SH sont maintenant employés du nouveau Ministère « Services aux Autochtones Canada »
Attendu que l’exécutif du groupe SH devrait avoir un membre élu représentant du nouveau Ministère « Services aux Autochtones Canada »
Et attendu que la majorité des infirmiers/infirmières de Santé Canada sont maintenant des employés de Services aux Autochtones Canada
Il est proposé de modifier les statuts 6.2.3 comme suit :
Parmi les cinq (5) représentants de la profession infirmière élus, un (1) travaille à Anciens Combattants Canada (ACC), un (1) à Service correctionnel Canada (SCC), un (1) NU EMA, un (1) au Services aux Autochtones Canada et un dans un ministère autre que ACC, SCC et Services aux Autochtones Canada.
6.4 Mandat : Le mandat des membres élus de l’Exécutif est de trois (3) ans. Un tiers de l’exécutif du Groupe est élu chaque année conformément au paragraphe 6.4.1.
6.4.1
En 2019, on élit les représentants de Profession infirmière de SCC et de AAC, de Ergothérapie et physiothérapie et de Service social.
En 2020, on élit les représentants de Profession infirmière de Services aux Autochtones Canada et des ministères autres que SCC, ACC et Services aux Autochtones Canada, et les représentants de Pharmacie et de Psychologie.
En 2021, on élit les représentants de Médecine, Nutrition et diététique, Art dentaire, Médecine vétérinaire et NU-EMA.
Motion : Ginette Tardif, Eric Massey. Motion adoptée.
12. Rapport financier annuel La trésorière présente son rapport et le nouveau budget. Motion pour accepter les états financiers tels que présentés. Selena Glover, Bruno Gagnon. Motion adoptée.
13. Bilan des activités des groupes professionnels respectifs
Art dentaire. Le gestionnaire de longue date des Services dentaires du PSSNA prend sa retraite. Le poste a récemment été reclassifié de EC-08 à EX-01. Une personne sera nommée pour occuper ce poste à titre intérimaire parmi les membres du personnel du groupe DE en attendant la tenue du concours. L’autre dentiste EX de la FP est le dentiste en chef de l’Agence de la santé publique du Canada (EX-03). Tous les autres dentistes employés sont des DE de l’Institut. La sous-traitance demeure un énorme problème, car les dentistes qui offrent des traitements intrabuccaux communautaires ne se rendront pas dans les collectivités des Premières nations ou inuites pour un salaire de DE.
Nutrition et diététique. Phénix est un problème, p. ex. les heures supplémentaires effectuées en juillet ne sont traitées qu’en décembre. Remboursement également pour le perfectionnement professionnel et les changements de rôles et de responsabilités liés à l’emploi. Les descriptions de travail désuètes des années 1960 ne reflètent pas ce que nous faisons maintenant. Le maintien en poste est problématique pour les diététistes. Les nouvelles descriptions de travail génériques contournent les problèmes. La gestion des maladies chroniques soulève de plus en plus de problèmes. La sous-traitance est également un problème. Il y a un écart de rémunération entre le fédéral et la province de 20 000 $ ou plus. Les prochaines étapes comprennent la connexion avec les membres ND. Nous voulons plus d’engagement avec le groupe pour contrer l’apathie.
Médecine. À ACC, nous avons négocié une table auxiliaire lors de la consultation où nous avons obtenu le paiement de nos frais de scolarité parce que c’est une exigence de l’emploi et le paiement de la formation continue parce que c’est une exigence du collège. Toutefois, ces paiements ne sont pas faits de façon constante. De plus, l’assurance responsabilité civile n’a pas été payée en raison de la Politique sur l’immunité du CT, et beaucoup de membres ne sont pas à l’aise avec cela.
Sciences infirmières du MDN. Les taux de rémunération régionaux causent encore des maux de tête. Les membres ne sont toujours pas sûrs à 100 % du taux qu’ils devraient recevoir. Perfectionnement professionnel — il faut un préavis de neuf mois pour suivre un cours, ce qui est inacceptable. Le remboursement des droits de licence semble toujours poser problème, les droits étant parfois payés plus d’une fois, et la sous-traitance reste un dossier épineux. Cette année, il semble que beaucoup plus d’entrepreneurs de Calian veulent devenir fonctionnaires. Il y a un écart avec la rémunération des infirmières payées par la province.
Sciences infirmières d’ACC. Tous les médecins et infirmières d’ACC ont assisté à une séance de formation de trois jours ici à Ottawa; ce fut une bonne séance. Il y a eu un groupe de discussion le 15 mai ici à Ottawa pour les membres de l’IPFPC. ACC a embauché 400 nouveaux employés au cours des dernières années. C’est bon d’avoir ces nouveaux médecins, infirmières et ergothérapeutes. Les taux de rémunération régionaux et Phénix posent des problèmes dans certaines régions; nous travaillons sur ces questions.
Sciences infirmières du SCC. Nous venons d’embaucher du nouveau personnel, dont de nouvelles infirmières. Mais nous n’avons pas le personnel nécessaire pour le niveau de soins attendu. Quand elle a reçu l’argent du budget, la direction ne savait pas comment gérer les budgets. Beaucoup de nouveaux délégués syndicaux, nous n’avons jamais eu autant de gens intéressés par le syndicat. Nous avons des dîners d’information. Nous établissons des liens et discutons avec d’autres NU dans certains endroits, en particulier ceux qui n’ont pas de délégués syndicaux.
Sciences infirmières du SCC au Québec. Nous avons vraiment des problèmes avec Phénix au Québec. Nous perdons aussi des membres; le recrutement et le maintien en poste sont un grave défi parce que Phénix nous empêche d’embaucher. L’employeur dit que nous sommes l’employeur de choix, mais cela n’aide pas vraiment. Nous avons de plus en plus de délégués syndicaux, ce qui nous aide. Les membres se mobilisent, ce qui est bien, mais ils sont contrariés.
HC/SAC : En consultation, on dirait qu’on est encore en négociation. Il y a beaucoup de travail à cause du nouveau ministère. Fait intéressant, la haute direction n’était pas au courant que le nouveau ministère (SAC) allait voir le jour; elle l’a appris dans les journaux. Il reste encore beaucoup de travail à faire parce que SAC n’a pas encore tous ses propres services, p. ex. Santé Canada doit continuer de fournir les services de paye à SAC. Nous devons travailler avec SC et la nouvelle administration (SAC). Pour la négociation, nous organisons des groupes de discussion par téléconférence. N’oubliez pas qu’en tant qu’équipe de négociation, nous représentons tous les membres, pas seulement notre propre profession.
NU-EMA. Il y a maintenant plus de 600 arbitres médicaux et nous en embauchons d’autres. Nous travaillons en étroite collaboration dans un environnement de production, mais nous sommes tenus à des normes professionnelles. La direction n’a aucun moyen d’évaluer la qualité de notre travail. Après le rapport de la vérificatrice générale, ils ont décidé de remédier à la situation. Les EMA-01 font les évaluations. Les EMA-02 sont des consultants. Les EMA-01 ne sont pas autorisés à accéder à des postes EMA-02. Les NU-EMA travaillent pour EDSC. Une évaluatrice médicale est devenue vice-présidente de la consultation pour l’ensemble du ministère. Le recrutement et le maintien en poste posent problème au point où ils ont supprimé l’exigence du baccalauréat pour faire le travail, sauf en Ontario. Nous essayons de régler ce problème par la consultation. Ce n’est pas vraiment un emploi qui convienne à une infirmière nouvellement diplômée, mais l’employeur continue d’embaucher de nouvelles diplômées. La déprofessionnalisation est un énorme problème. Une évaluatrice médicale a été classée au niveau PM au sein de l’AFPC. Ce n’est qu’après une bataille judiciaire coûteuse en matière de droits de la personne que nous avons été reconnues comme infirmières et que nous avons été transférées à l’IPFPC. L’employeur essaie toujours d’économiser de l’argent et de produire des chiffres sans se demander si les évaluations ont été faites d’une manière juste et raisonnable.
Ergothérapie et physiothérapie. Les OP sont un petit groupe. Nous avions un problème qui durait depuis longtemps, un taux de rémunération national. Nous sommes très reconnaissants à la présidente Daviau, à notre négociateur JP Leduc et à Colin Muise, président de l’équipe de négociation. Merci tout le monde.
Pharmacie. Le champ de pratique change. C’est toujours le cas, plus rapidement dans certaines régions que dans d’autres. Nous assurons également la continuité des soins et nos rôles s’élargissent. Nous avons besoin de plus de techniciens, nous devons convaincre les employeurs d’embaucher davantage. Nous voulons plus de formation et en avons besoin. Il existe des services cliniques élargis, par exemple pour la tension artérielle et les changements de médicaments pour le diabète. C’est au Québec que le champ de pratique semble le plus limité. Tout le pays participe au programme des délinquants âgés. Nous sommes également responsables de mettre un terme à certaines prescriptions de médicaments jugés inappropriés.
Psychologie. Les PS disparaissent rapidement et sont remplacés par des personnes qui n’ont pas les mêmes qualifications. C’est un gros problème auquel nous devons faire face. Le recrutement et le maintien en poste constituent un énorme problème.
Service social. Les intervenants qui m’ont précédé aujourd’hui ont fait part de préoccupations que nous avons également. Nous misons sur la communication pour améliorer la solidarité à travers le pays. La réduction inacceptable des exigences en matière d’études est un gros problème. En 2006, il fallait avoir une maîtrise; maintenant, on embauche des gens sans diplôme. Nous gagnons moins par année que des personnes qui ont fait moins d’études, soit de 10 000 à 15 000 $ de moins.
Médecine vétérinaire. On a beaucoup parlé de la réduction inacceptable des qualifications scolaires et de la déprofessionnalisation. Quelques préoccupations des VM : (1) Article 18 (perfectionnement professionnel) et formation continue. L’organisme de réglementation professionnelle des VM exige une formation continue chaque année. L’employeur ne finance rien à l’extérieur de la région d’Ottawa; c’est très restrictif. (2) Équité salariale avec l’ACIA : il y a une grande différence entre les deux employeurs et les deux conventions. Un groupe de discussion avec les VM est prévu.
14. Affaires nouvelles. Après avoir adopté la motion aujourd’hui, nous devrons revoir les données sur les effectifs dans chaque ministère.
15. La prochaine AGA du Groupe SH aura lieu le 1er juin 2019 à Winnipeg pour souligner le 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg de 1919.
16. Levée de la séance. La présidente Bouchard remercie tous les participants. Motion pour lever la séance à 17 h 1. Bruno Gagnon, Jennifer Cantwell. Motion adoptée.