L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

RÉUNION SYNDICALE DU SOUS-GROUPE SP – QUÉBEC

Le 27 septembre, 2017

En présence de :

  • Bergeron, Marie-Josée
  • Godbout, Pierre
  • Gros-Louis, Marie-Claude
  • Joncas, Gaston
  • Lamothe, Manuel
  • Larouche, Jacques
  • Lebon, Maurice
  • Morency, Marie-Josée
  • Paquet, Jean-François
  • Pelletier, Georges
  • Stewart, Don
  • Tousignant, Aude
  • Villemaire, Philippe

1. Changement de stratégie de négociation

Comme rappel lors de notre dernière rencontre, Georges Pelletier (GP) avais dit qu’il essaierait de conduire les négociations afin de promouvoir l’avancement de nos biologistes directement auprès du Conseil du Trésor, en passant par-dessus notre DG qui n’a pas été ouverte jusqu’à présent à considérer des changements au CFL à ce niveau, suite à plusieurs tentatives de reclassification faites par divers biologistes. Après consultation avec une agente en négociation, Suzel Brousseau, et un spécialiste en classification, Eric Beaulne, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait avant tout faire notre maximum pour nous entendre avec elle en documentant en détail nos revendications et les justifications nécessaires pour les faire aboutir. Donc, ils m’ont fortement conseillé d’étudier le système de classification des biologistes afin de déterminer si certains d’entre eux pourraient réellement être susceptible d’obtenir une promotion.

2. Élaboration du nouveau plan stratégique de négociation

Pour commencer cette procédure, ils m’ont fait parvenir un document (que Manuel m’avait aussi prêté durant l’été) contenant les 32 critères et indicateurs permettant d’évaluer le niveau de classification des biologistes. À partir de ces 32 critères, j’ai élaboré un questionnaire qui permettra d’évaluer le niveau réel de chaque biologiste. Ce questionnaire sera acheminé au biologiste dans les semaines qui suivront. Ceux-ci devront y répondre avec le plus d’objectivité possible en tenant compte qu’ils devront avoir des preuves écrites comme quoi ils font vraiment un travail de BI-3 (pour ceux qui aspirent à cette promotion). Ce questionnaire sera ensuite retourné à Georges Pelletier qui l’enverra à une agente de relation de travail de l’IPFPC, Sandra Guéric, qui évaluera chaque personne afin de déterminer s’ils sont correctement classifiés. Elle m’enverra une liste divisée en trois groupes de personnes :

  1. Ceux qui font un travail de BI-3 et qui devront être reclassifiés à court terme, si possible avec rétroaction.
  2. Ceux qui sont proche de la limite et qui pourront possiblement faire une démarche envers leur superviseur pour qu’ils puissent avoir plus de latitude à leur travail de différentes façons comme par exemple participer plus activement à leurs publications ou autres. Ces personnes pourront aspirer à être reclassifiées à moyen terme.
  3. Ceux qui font définitivement un travail de BI-2, et qui ne pourront pas espérer une promotion à moyen terme.

Les résultats seront acheminés séparément aux différents groupes avec quelques conseils pouvant vous inspirer dans vos démarches futures. Je demanderai aux biologistes qui ont été sélectionnés pour être reclassifié de m’envoyer une liste détaillée de leur tâche ainsi que des preuves à l’appui (évaluation de rendement, publications, courriel) qui démontrent qu’ils font effectivement ces tâches. Ensuite un rapport détaillé de la situation générale des biologistes sera rédigé à l’intention de Jacinthe Leclerc et de Lise Caron. Ce rapport comprendra la liste des biologistes qui, selon cette étude, devraient être reclassifiés BI-3 avec le détail des tâches qu’ils effectuent et de leur contribution tangible. Ensuite, Jacinthe et Lise auront à lire ce rapport mais ne pourront pas donner immédiatement leur consentement, même si elle le voulait. Elles devront avant tout autoriser un membre du bureau du personnel de la Fonction publique en provenance de Montréal de rencontrer en entrevue chacun des biologistes sélectionnés afin qu’il puisse vérifier avec le candidat s’il est vraiment apte à devenir BI-3. Si l’entrevue se révèle convaincante, elle donnera son accord à Jacinthe et Lise de reclassifier les candidats retenus. Jacinthe n’aura plus qu’à signer et à convaincre le sous-ministre adjoint à autoriser la reclassification des biologistes retenus.

3. Étude de la classification des biologistes

Le classement des biologistes est évalué selon 32 critères et indicateurs qui séparent les cinq niveaux de BI-1 à BI-5. Ces critères sont divisés dans 5 grandes catégories qui sont :

  1. La nature du travail (objectif, importance, diversité des activités et latitude laissée pour l’exécution des tâches)
  2. La complexité du travail
  3. Les responsabilités professionnelles
  4. Les responsabilités de gestion
  5. Les répercussions des recommandations et des activités

Contrairement à de nombreux postes qui sont évalués à l’aide d’un système de pointage, les biologistes sont évalués dans chacune de ces catégories. Pour se qualifier à un niveau supérieur de leur poste actuel, ils doivent faire des tâches en prédominance dans 3 des 5 catégories mentionnées plus haut. Ils doivent aussi avoir des preuves tangibles comme quoi ils font ces tâches comme par exemple dans leur évaluation de rendement. Une approbation verbale du superviseur n’est pas suffisante. Ci-joint, je vous ai préparé un fichier avec tous les critères et indicateurs en résumé que j’ai extrait du document intégral provenant du Conseil du Trésor.

4. Questionnaire promotionnel pour les biologistes du CFL

J’ai préparé un questionnaire inspiré des critères et indicateurs qualifiant les différents niveaux des biologistes, en retenant les caractéristiques des BI-2 et des BI-3. Le questionnaire contient 35 questions à choix multiples (susceptible d’être légèrement modifié d’ici son acheminement), la plupart ayant deux choix (oui ou non) caractérisant sois les tâches d’un BI-2 ou d’un BI-3. Ce questionnaire devra être rempli avec la plus grande objectivité, en sachant que vous devrez éventuellement montrer des preuves de ce que vous faites si vous êtes sélectionnés. J’encourage tous les biologistes à remplir le questionnaire, même ceux qui ne pensent pas pouvoir se qualifier comme BI-3. Les résultats vous permettront de savoir où vous en êtes dans votre carrière et qu’est-ce que vous devez faire à moyen terme pour pouvoir progresser professionnellement. Évidemment, de bonnes conversations avec votre superviseur seront nécessaires si vous voulez avoir plus de latitude à votre travail et prendre part plus activement aux publications, augmentant ainsi la productivité d’ensemble de votre équipe de recherche.

5. Questions et commentaires sur la stratégie

L’ensemble des participants ont semblé satisfait de l’avancée des travaux visant à promouvoir l’avancement de carrière des biologistes. Certains étaient sceptiques du succès de cette démarche pour deux raisons principales avancées par la Direction :

a) Nous ne pouvons pas aspirer à devenir BI-3 parce qu’il est essentiel qu’un nouveau poste soit créé et qu’il y ait une compétition pour l’obtenir.

Faux! Si vous pouvez démontrer que vos tâches sont celles d’un BI-3, vous avez tous vos droits d’être reclassifiés.

b) Le CFL n’a pas d’argent pour payer les salaires supplémentaires que nécessiteraient la reclassification de plusieurs biologistes.

Faux! Les budgets des salaires (base A) sont totalement indépendants des budgets de recherche (base B et C). Le Conseil du Trésor, avec l’approbation de la Direction fera débloquer les fonds nécessaires pour payer la différence de salaire des biologistes reclassifiés.

6. Résumé du conseil des délégués de Québec à Orford

Non couvert par manque de temps!

7. Résumé de la réunion des présidents du sous-groupe de l’Est à Québec

Non couvert par manque de temps!

8. Varia

Lors de la réunion des présidents du sous-groupe de l’Est, nous avons été mandaté pour prévenir les PC qu’ils avaient droit à 21 heures de plus de formation que les autres groupes afin de parfaire leur carrière ou de les orienter dans un domaine plus spécifique. Aucun d’eux au CFL ne s’est prévalue de ce droit jusqu’à présent. S’ils veulent le faire, l’exécutif du groupe SP aimerait savoir jusqu’à quel point ce droit peut être autorisé par vos superviseurs et la DG.

La prochaine réunion du groupe SP aura lieu quelque part en novembre, après que nous aurons reçu les évaluations de poste des biologistes suite aux réponses données aux questionnaires.

Je tiens à remercier tous ceux qui étaient présent à la réunion et particulièrement les PC et les FO pour votre solidarité envers les BI.

Georges Pelletier
Président et délégué
Sous-groupe SP, RNCan
Région de Québec