L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada

L’Institut fait ouvrir un bureau des réclamations Phénix

Le Conseil du Trésor a annoncé qu’un bureau des réclamations va ouvrir cette semaine, grâce à l’insistance de l’Institut, pour permettre le remboursement des dépenses que les fonctionnaires ont dû engager en raison des problèmes causés par le système de paye Phénix.

« Je suis heureuse que notre action militante ait donné lieu à des mesures concrètes, déclare la présidente de l’Institut, Debi Daviau. Certains de nos membres ont dû s’endetter juste pour joindre les deux bouts. Les professionnels de la fonction publique ne devraient pas écoper pour l’échec du nouveau système de paye ».

Mme Daviau a d’abord écrit à l’honorable Scott Brison, président du Conseil du Trésor, au début de l’été, afin de lui demander de mettre sur pied un système de remboursement qui indemniserait les fonctionnaires touchés par le désastreux système de paye Phénix. Elle a réitéré sa demande en août lorsqu’elle s’est adressée au comité parlementaire qui étudie les problèmes du système de paye.

Jusqu’ici, nous savons que le bureau des réclamations sert à rembourser les gens le plus rapidement possible, et les ministères auront le pouvoir de régler les demandes de remboursement de moins de 500 $. Les demandes de remboursement plus complexes de montants plus élevés seront traitées et réglées au Conseil du Trésor.

Un formulaire de réclamation et une foire aux questions se trouvent sur le site Web du Conseil du Trésor de même que les dernières nouvelles sur Phénix. L’Institut va déposer des griefs s’il n’est pas satisfait des règlements offerts et veillera à ce que ce bureau des réclamations réponde aux besoins de ses membres. Par ailleurs, il se servira de tribunes telles que le nouveau comité mixte syndical patronal sur Phénix pour soulever ses préoccupations.

L’Institut tiendra ses membres informés des dernières informations concernant le bureau des réclamations.

« Nous continuerons à travailler ensemble pour trouver des solutions et obtenir l’aide et la protection que nos membres méritent », assure Mme Daviau.